Jean-Pierre Masseret

Dossier

du RdM


Jean-Pierre Masseret s'est servi de Saint-Quirin pour se faire (re) parachuter au Sénat... Élu de manière totalement anticonstitutionnelle vu qu'il n'a jamais habité la commune, l'ex-ministre des anciens combattants, "grillé" dans sa ville et sa circonscription naturelle, a trouvé refuge, comme à la glorieuse époque des De Chevandier ou des Floriot / Roussel, dans le village de Saint-Quirin, en Moselle... Jen-Pierre Masseret est né le 23 août 1944 à Cusset (Allier)... Ancien sénateur de la Moselle et maire d'Hayange, membre du bureau national du parti socialiste, Jean-Pierre Masseret a renoncé à la bataille des municipales à Metz (Pourquoi ? Il était grillé depuis l'affaire des ballets roses à Metz...).

Membre de la Commission Permanente du Conseil Régional de Lorraine
Président de la Commission "Affaires Européennes, Transfrontalières et Relations Internationales"
1979-1985: Conseiller général du canton de Montigny-les-Metz
1983: Conseiller municipal (PS) de Metz et conseiller général de Lorraine
1985: Administrateur de l'Institut régional d'administration de Metz
1986: Vice-président du groupe socialiste au Sénat
1993: Membre de la délégation française au Conseil de l'Europe et à l'Union de l'Europe occidentale (UEO)
Membre du conseil national et du bureau national du PS
1997: Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants
2001: Conseiller Municipal de Saint-Quirin
2002: Ex et nouveau Sénateur de la Moselle (?)
Aux régionales de 2004, Jean-Pierre Masseret, profitant de la débâcle de l'UMP, a pris le contrôle de la Région Lorraine, succédant ainsi à Gérard Longuet. Un moyen sûr pour "étouffer" toutes les affaires
2005: Jean-Pierre Masseret est président de La Fraternelle, loge maçonnique "non déclarée" contrôlant les deux assemblées (Sénat et Assemblée Nationale)
2010: Réélu président de la région Lorraine

Mardi 24 mai 2005

J'ai appris le décès de ma mère hier, le jour de son enterrement. PERSONNE ne m'a prévenu. C'est hideux, monstrueux... Cet acharnement a conduit à la fermeture du studio d'enregistrement situé à Saint-Quirin. Mais pour la Moselle et Saint-Quirin, une telle infrastructure devait disparaître, surtout qu'elle était gérée par l'individu à éliminer ! Plusieurs tentatives de meurtre ont été pourtant prouvées. Saint-Quirin et la commune voisine, Abreschviller sont assises sur des montagnes d'affaires (asassinats et pédophilie organisée) mettant en cause les personnalités les plus en vue. Un fief féodal pour couvrir un Franc-Maçon (loge La Fraternelle, Assemblée Nationale et Sénat), élu illégalement à Saint-Quirin ? Une note officielle précisait pourtant ceci lors de son élection au conseil municipal: «Jean-Pierre Masseret (Anciens combattants, PS) est en position non éligible à Saint-Quirin (Moselle)». Où est la «tolérance zéro» prônée par Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et président de l'UMP ? Le maire de Saint-Quirin est donc un homme décédé il y a presque deux mois. Bernard Babault (PS et proche de l'Opus Dei), premier adjoint, est maire par intérim. Aucun mot sur cette situation, c'est pour le moins étrange. Il s'agit de placer Robert Laval (voir les chasses de Floriot / Roussel), directeur de la maison de retraite La Charmille (ancien pavillon de chasse de Floriot / Roussel), administrateur de la maison de retraite "Sainte Véronique" à Abreschviller (qui est encore souvent orthographié Abreschwiller en allemand) à la tête de la commune. Robert Laval à lui seul ferait pâlir Michel Barnier, Alain Carignon, Gérard Longuet (ancien président de la Lorraine) et tous ceux ayant été condamnés à de la prison pour détournement d'argent. À Saint-Quirin, les magouilles sont parsemées de meurtres et d'assassinats déguisés en suicides ou en "morts prématurées naturelles".

Déjà mon père, premier adjoint de Saint-Quirin durant 18 ans (4 mandats jusqu'au coup monstrueux de 1984 où René Gelly devait prendre les rennes) est mort à 57 ans (version officielle: Cancer ultra rapide causé par des produits chimiques de l'ONF, mon père se doutait de quelque chose, il m'en avait longuement parlé). Une conseillère municipale, sa fille (donc ma sœur), est toujours présente dans ces morts "naturelles". Elle est aide-soignante à l'hôpital Saint-Luc à Abreschviller et peut détourner à sa guise les médicaments qu'elle veut, avec la complicité de médecins dont l'un est carrément au Conseil de l'Ordre. Deux villages unis derrière le maire, Robert Laval (ex-secrétaire de mairie et non élu) et Jean-Pierre Masseret. La gendarmerie de Lorquin a dissimulé les preuves. Lorsque les gendarmes ont pour mission de protéger des criminels, lorsque la police couvre et laisse faire, que doit-on penser ? Lorsqu'un juge parfaitement dressé et aux ordres décide seul et en alcôve de spolier les biens de l'individu, de l'éliminer, de lui détruire son outil de travail et de lui spolier son héritage, peut-on parler de Justice ? Lorsque des élus tentent le tout pour censurer une revue sur Internet (le RdM), allant jusqu'à aller pleurer chez Google pour interdire cette revue des actualités, que doit-on en conclure ?

Jeudi 5 janvier 2006
Nicolas Sarkozy a couvert ces crimes. Pourquoi ? Jean-Pierre Masseret est président de la Fraternelle, une loge maçonnique non-déclarée et se prétend socialiste (proche de Jospin). L'homme était grillé à Hayange en Moselle, comme à Metz où il fut conseiller et où il était impliqué dans une affaire de ballets roses avec d'autres élus et l'évêque de Metz (dans le sous-sol d'une discothèque). Il est toujours sénateur de la Moselle (région Lorraine), avec Philippe Leroy (président du Conseil Général, ex-patron de l'ONF). Jean-Marie Rauch rappelait d'ailleurs hier sur RTL9 la différence entre la Moselle et "la France", fustigeant allégrement celle-ci sur sa dette. Rappelons que la Moselle vit toujours sous les lois allemandes d'avant 1945 (Droit local ou Concordat, voir l'ONF). Qui paie ces privilèges germaniques d'un autre âge ?

Rébus: Pour construire des cathédrales (à pognon), il faut des gens, des pierres, des masses et des raies. Vous avez trouvé la réponse au rébus ? Passons à la suite. Il faut aussi des types pas trop hypocrites (francs) et des tailleurs de pierres, donc des maçons. Ajoutez un dieu de l'Olympe qui bat le roc (pour tailler les pierres à la masse, raie), et des seaux, scies et tés, bidons. Collez le tout avec du mortier opusien arrosé par les maçons.

Histoire du Reichsland Elsaß-Lothringen
L'Alsace et la Moselle deviennent allemandes en 1870. Le traité de Francfort (10 mai 1871) fera de l'Alsace-Moselle le Reichsland Elsaß-Lothringen. Le 31 octobre 1872, 50 000 Alsaciens-Mosellans préfèrent quitter le Reichsland pour rejoindre la France. La grande majorité a préféré, par référendum, intégrer l'Empire Allemand. Après la défaite de 1918, l'Allemagne perd le Haut-Rhin, le Bas-Rhin et la Moselle qui redeviennent français. De 1940 à 1944, la Moselle est annexée au IIIe Reich. Plus de 100 000 francophones (les gens ne parlant pas le patois germanique) sont expulsés. Le Reichsland Elsaß-Lothringen sera restitué à la France en 1945 qui conservera les lois Allemandes (le Droit local): Le régime des notaires, le régime foncier, les assurances sociales, les cultes, l'enseignement primaire, la chasse, le régime des tutelles et les lois sur les associations. Ce "Droit local" est resté en vigueur après 1919 et après 1945. Autrement dit, il est possible en Moselle de spolier les biens d'un individu en toute légalité (selon les lois allemandes d'avant-guerre !). Voilà ce que nous promet le tandem Sarkozy - Masseret. Car si la Moselle se vante d'avoir un système social bénéficiaire, elle ne dit pas comment elle y parvient ni avec quelles méthodes.

Un imbroglio franco-germanique
La Sarre fut un département français de 1798 à 1815. Après la Première Guerre mondiale, la Sarre fut administrée par la SDN (Société des Nations) par décision du Traité de Versailles (1919). Alors que la Moselle redevint française, le plébiscite du 13 janvier 1935 permit à la Sarre de réintégrer l'Allemagne. Après la Seconde Guerre mondiale, les Français occupèrent la Sarre. Elle fut restituée à la RFA (République Fédérale d'Allemagne) en 1957. C'est de Felsberg (Sarre), où son antenne fut dressée, qu'Europe 1 a diffusé ses émissions dès 1954. Depuis, la région de la Sarre en Moselle ne sait toujours pas si elle est en France ou en Allemagne. Ceci pourrait prêter à sourire si Jean-Pierre Masseret (PS) n'était président de la région, sénateur et président de la loge maçonnique La Fraternelle d'où il dicte ses lois au Sénat et à l'Assemblée (française). Par déduction logique, Nicolas Sarkozy obéit aux lois allemandes (d'où son empressement à courir derrière Angela Merkel).

On ne passe pas !

Mercredi 30 août 2006 - Le Reichsland Elsaß-Lothringen dispose de particularités comme les lois allemandes d'avant 1945, une langue germanique et un statut unique concernant les Églises et le financement des gens d'église. Pourtant, tout cela est contraire aux articles de la Constitution Française. En France, les gens votent en Français. En Alsace-Moselle, on a toujours le droit de voter en Allemand. Les candidats diffusent leurs tracts, professions de foi et bulletins de vote en Allemand. En 2002, Lionel Jospin et François Bayrou n'ont pas pu se prêter au jeu, se limitant au Français, négligeant la langue de Goethe. Non pas par respect pour leur pays (la France) mais pour des raisons purement matérielles. Jacques Chirac, lui, a distribué sa bonne parole sous de titre: «Ich glaube an Frankreichs Schicksal» (Je crois au destin de la France). Seul le Reichsland a ce droit (comme le statut spécial des Églises). Certes, les moustachus locaux évoquent ce privilège en martelant qu'avant 1918, la Moselle, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin étaient allemands. Oui. Mais il y a eu deux guerres mondiales depuis, et l'Alscace-Moselle est française ! Pourquoi ces privilèges refusés aux autres ? La Savoie et le comté de Nice ne sont devenus français qu'en 1861, aucun statut particulier ne leur a été accordé, pas plus qu'aux départements d'outre-mer.

Les documents en Allemand sont financé par l'État, donc par les citoyens de second rang que sont les Français (et même les Parisiens). En 1995, tous les candidats à la présidentielle (9 au total), ont fait imprimer et distribuer aux frais des autres (les Français... de France) leur matériel de campagne jusqu'aux bulletins de vote. Une représentante d'une association (Culture et Bilinguisme d'Alsace et de Moselle) se déclare carrément «nostalgique» en constatant un léger recul de l'Allemand lors des élections en Alsace-Moselle: «Nous sommes d'autant plus déçus que les professions de foi en allemand étaient l'un des derniers éléments visibles du bilinguisme dans la vie publique...»

En 2002, Jacques Chirac (UMP), Noël Mamère (Les Verts), Olivier Besancenot (LCR), Daniel Gluckstein (PT), Christine Boutin, Bruno Mégret (MNR) et Jean-Marie le Pen (FN) ont fait imprimer et distribuer leur profession de foi en Allemand. Alain Madelin (DL) s'est limité au Haut-Rhin (Colmar et Mulhouse) et à la Moselle. Durant la guerre, l'unique camp d'extermination nazi était justement niché entre l'Alsace et la Moselle (près de Schirmeck, Bas-Rhin): Le sinistre Struthof et l'horrible chambre à gaz, un peu plus bas, à Natzwiller.

Constitution Française - Titre premier : DE LA SOUVERAINETÉ
Article 1 - La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale - Article 2 - La langue de la République est le Français.

Vendredi 11 août 2006 - Les pasteurs protestants d'Alsace-Moselle protestent... Ils veulent avoir droit aux 35 heures, une semaine de plus de congés payés et une revalorisation de leurs salaires alignés sur des grades supérieurs. En Alsace-Moselle, les gens d'Église sont des fonctionnaires payés par l'État (les lois allemandes d'avant 1945). Ils relèvent du ministère de l'intérieur, autrement dit du ministre-candidat Nicolas Sarkozy.

Guerre de 1914/1918: Le centenaire a été raccourci ?

Jeudi 7 novembre 2013

François Hollande a commémoré le centenaire de la guerre de 1914/1918 qui a débuté le 1er août 1914. Que va-t-on commémorer le 1er août 2014 ? La prise de la smala d'Abd el-Kader par le duc d'Aumale le 16 mai 1843 ? Messieurs les ministres, Monsieur le président, un centenaire, c'était jusqu'ici 100 ans. Donc, le centenaire du début de cette boucherie pour récupérer l'Alsace et la Lorraine, vous auriez pu l'organiser le 1er août 2014, non ? Il aura fallu deux guerres mondiales pour qu'un gugusse comme moi puisse naître en France. L'Alsace et la Lorraine sont des régions où le racisme, même et surtout le racisme anti-Français, fait partie des traditions. L'Alsace et la Lorraine sont le berceau du Saint Empire germanique, la Lotharingie. Je pense, Messieurs les ministres, Monsieur le président, qu'un minimum de culture serait nécessaire pour diriger un pays. Certes, Nicolas Sarkozy avait déjà, dans un discours officiel, situé l'Alsace en Allemagne. Le Reichsland Elsaß-Lothringen (terre d'Empire Alsace-Lorraine), venu de l'Empire allemand (Reich), a conservé les lois allemandes: le Concordat (Droit local), issu du concordat de 1801 signé entre Napoléon Bonaparte et Pie VII (1). Non seulement vous vous êtes trompés de date, nous sommes en novembre 2013, mais vous déformez l'Histoire. Vous auriez pu dire Monsieur le président, que cette boucherie a été totalement inutile, et qu'à part le fait de regagner l'Alsace et la Lorraine en 1919 -Traité de Versailles, que la France a reperdues en 1940-, cette guerre a surtout fait 40 millions de morts (pour rien).

La France a re-récupéré l'Alsace et la Moselle en 1945 au terme de la Seconde Guerre mondiale. Après la Seconde Guerre mondiale, le département de la Moselle est resté attaché administrativement à l'Alsace (Haut-Rhin et Bas-Rhin), ce n'est que dans les années 1960, lorsque la région Lorraine fut formée, qu'il fut rattaché aux départements de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges. Ce n'est pas pour autant que le Droit local a disparu en Moselle. Si j'avais eu le choix, j'aurais choisi un autre patronyme, mais je n'ai rien choisi, ni mon nom, ni mon prénom, ni ma date de naissance, ni le lieu où je suis né, ni la religion que l'on m'a imposée (je n'ai même pas choisi de naître). Je sais maintenant grâce à vous, Monsieur le président, qu'un centenaire ne signifie pas cent ans. Mais que m'a-t-on appris à l'école ?

(1) Concordat ou Droit local - La France est en principe un pays laïc et indivisible (article premier de la Constitution). Les ministres (prêtres, pasteurs, rabbins...) des quatre cultes reconnus en Alsace-Moselle sont indemnisés par l'État (ministère de l'Intérieur). En 1993, leurs rémunérations ont été alignées sur celles de la catégorie A de la fonction publique française, ils peuvent bénéficier des indemnités chômage (Assedic). Les évêques de Metz et de Strasbourg sont nommés par décret du président de la République après accord du Saint-Siège. Les grands rabbins et les présidents et membres des consistoires protestant et israélite sont nommés par le Premier ministre, les ministres des trois cultes sont nommés par le ministre de l'Intérieur. Les curés, les évêques, les pasteurs, les rabbins sont des fonctionnaires payés par l'État, donc par tous les Français. La religion est enseignée obligatoirement à l'école primaire et au collège. En cas de dispense, les élèves du primaire assistent à des cours de morale. Le Droit local, c'est les lois allemandes... en France. Les professions de foi, tracts et affiches des candidats (même à la présidentielle) sont accompagnées de leur traduction en allemand en Alsace. L'Alsace-Moselle dispose de deux jours fériés supplémentaires par rapport au reste de la France (le Vendredi saint et la Saint-Étienne, le lendemain de Noël) et du régime local de la chasse, de la justice, des notaires ou des associations. Les trains roulent du côté droit sur les lignes à double voie en Alsace et en Moselle (comme en Allemagne) alors qu'ailleurs en France, ils roulent du côté gauche.


Curriculum Vitae:
Michel Barnier

Né le 9 janvier 1951 à La Tronche (Isère)
Diplômé de l'École Supérieure de Commerce de Paris (ESC)

Membre des Cabinets des ministres de l'environnement, de la jeunesse et des sports, du commerce et de l'artisanat (1973-1978).
Conseiller général de la Savoie, canton de Bourg-Saint-Maurice, fief d'Hervé Gaymard (1973-1999).
Député (R.P.R.) de la Savoie, 2e circonscription (Albertville) (1978-1993)
Président du Conseil général de la Savoie (1982 - 1999).
Coprésident du Comité d'organisation des XVIe Jeux olympiques d'Albertville et de la Savoie (1987-1992).
Ministre de l'environnement (1993-1995).
Ministre délégué aux affaires européennes (1995-1997).
Sénateur de la Savoie (1997 - 1999).
Président de l'Association française du Conseil des communes et régions d'Europe (1997-1999).
Président de la délégation du Sénat pour l'Union européenne (1998-1999).
Commissaire européen chargé de la politique régionale (1999-2004).
Membre de droit du bureau politique de l’UMP (2002).
Président du Conseil du développement durable de l’UMP (2003), Président fondateur du Club "Nouvelle République", membre permanent du groupe de commissaires "Relations inter-institutionnelles", cofondateur et membre du club Dialogue et Initiative. Ancien président de la Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne (FACIM), il sera remplacé par... Hervé Gaymard.
Ministre des Affaires Étrangères (1er avril 2004 - Mai 2005).
Nommé au Conseil d'État après sa sortie du gouvernement en juin 2005 (2 août 2005).
Nommé vice-président de Mérieux Alliance, en charge du développement international (Février 2006).
Nommé vice-président du PPE - Parti Populaire Européen (Mars 2006).
Chargé de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection de 2007 à l'UMP (Mars 2006).
Promu officier de la légion d'honneur (2 janvier 2007).
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche (Nicolas Sarkozy, gouvernement Fillon 2, juin 2007)

15 mars 2005 - Union Européenne, Jeux Olympiques: Histoire l'Euros !
Article 23 de la Constitution Française:
«Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec TOUT mandat parlementaire, de TOUTE fonction de représentation professionnelle à caractère national et de TOUT emploi public ou de TOUTE activité professionnelle.»

Partie IV: Convention Européenne - Liste des membres: Président: Valéry Giscard d’Estaing. Autres membres du Praesidium: Michel Barnier - Représentants de la Commission: Michel Barnier.
Barnier est, avec Jean-Claude Killy, membre du Comité International Olympique (CIO), dont la localisation est en Helvétie. Suivez bien. Chaque COJO doit reverser une partie du butin au CIO. Le 22 juillet 2002, à l'occasion des XXVIIIe Jeux Olympiques d'Athènes, l'Union européenne (UE) annonce qu'elle va apporter 1,4 milliard d'euros aux JO de 2004 en Grèce.

C'est Michel Barnier qui l'annonce lui-même à l'occasion de sa visite à Athènes, en qualité de membre de la Commission européenne en charge de la politique régionale (fonds structurels) où il rencontre Gianna Angelopoulos-Daskalaki, présidente du comité d'organisation des Jeux d'Athènes (ATHOC), Costas Simitis le Premier ministre, Christodoulakis le ministre de l'Économie et des Finances, et Papandreou, ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et des Travaux publics. Les fonds européens cofinanceront des infrastructures pour un montant de 1,4 milliard d'€.

Les Jeux Olympiques d'Albertville - Février 1992 - Le COJO

Grenoble 1968, Isère, France... Les Jeux Olympiques d'hiver vont se solder par un désastre financier. Les français vont éponger les dettes pendant 25 ans. 5 décembre 1981: L'idée des J. O. de Savoie est lancée; le 11 décembre, le projet prend forme à Val d'Isère (Savoie), la station huppée de Jean-Claude Killy et de Michel Barnier (originaire de La Tronche, Isère, fief d'Alain Carignon). Depuis des années, Barnier vise la Savoie où il occupe désormais ses fonctions. Le 26 janvier 1983, le dossier est déposé et le 27 avril 1984, l'Association de Création du Comité de Candidature est enregistrée. Sont nommés président et vice-président: Michel Barnier et Jean-Claude Killy. Du 3 au 6 juin 1986, la candidature de la Savoie est défendue à Berlin-Est à une cession du CIO (Comité International Olympique présidé par Juan Antonio Samaranch, multimilliardaire propriétaire de plusieurs banques et membre de l'Opus Dei). 1986: Première Cohabitation - Le 10 avril 1986, Jacques Chirac, premier ministre, reçoit Michel Barnier et Jean-Claude Killy, Henry Dujol (maire d'Albertville) et le Président du Conseil Régional de Rhône-Alpes. Le 15 avril 1986, Barnier remet le dossier au Président de la République. Le 17 octobre, le CIO réuni à Lausanne attribue les XVIèmes Jeux Olympiques d'hiver à Albertville. Lillehamer, qui était candidate, est éliminée. Pour que cette charmante bourgade de Norvège ne crie pas au scandale, le CIO va changer la règle établie, Lillehamer aura ses jeux non pas 4 ans mais 2 ans après Albertville... Y aurait-il eu "arrangement" entre les deux membres de l'Oeuvre, Michel Barnier représentant le COJO et Antonio Samaranch représentant le CIO ? 1987: La guerre éclate: La querelle de clochers est engagée. Barnier en veut trop et ignore totalement les stations de Maurienne qui auront leur autoroute; les JO seront ceux de la Tarentaise, la Maurienne récupérera la pollution et le vacarme des PL. Killy, qui se sent lésé financièrement, pique sa crise de nerfs et quitte l'organisation (qu'il réintégrera plus tard, nous verrons comment il sera récompensé). Le 24 février 1987, Michel Barnier est nommé président du Conseil d'Administration du COJO (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques). Le même jour, il dépose les statuts du COJO à la Sous-préfecture d'Albertville.

Rappelons l'article 23 de la Constitution Française:
Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec TOUT mandat parlementaire, de TOUTE fonction de représentation professionnelle à caractère national et de TOUT emploi public ou de TOUTE activité professionnelle... Évitons de citer le Code électoral, les articles concernant l'inéligibilité et les incompatibilités sont tous arbitrairement ignorés et bafoués.

SONT MEMBRES DU COJO:
Jacques Chirac (Premier Ministre) - Charles Pasqua (Ministre de l'Intérieur) - Édouard Balladur (Ministre du Budget) - Alain Carignon (Ministre de l'Équipement) - Bernard Pons (Ministre des Affaires Étrangères) - Christian Bergelin (Ministre des Sports) - Le Directeur des Sports - Le Préfet de la Savoie - Michel Barnier (député de la Savoie) - Jean-Claude Killy - Le CIO (Comité International Olympique) - Le CNOSF (Comité National Olympique et du Sport Français) - La FFS (Fédération Française de Ski) - La FFSG (Fédération Française des Sports de Glace) - La région Rhône-Alpes - Le département de la Savoie (présidé par Michel Barnier) - L'Association de maires de Tarentaise.

Sont désignés au Conseil d'administration du COJO:
Le Président du Conseil Général (Michel Barnier) - Le Ministre du Budget ( Édouard Balladur) - Le Ministre des Sports (Christian Bergelin) - Le Président du Conseil Régional (Rhône-Alpes) - Le Préfet de Savoie - Le Maire d'Albertville (Henry Dujol) - Michel Bally (PDG de la SFTRF - Tunnel du Fréjus et autoroute de Maurienne) - Michel Ziegler (Maire de Courchevel, inéligible pour escroquerie) -
Sont impliqués dans l'affaire: La SAS (Société d'Aménagement de la Savoie: Barnier et le CA des Savoie) - l'AICS, le CILS (Sociétés satellites de la SAS) - Les SIVOM, l'OPAC, les HLM et la DDE.

Le 20 juillet 1988, Jean-Albert Corrand est nommé Directeur Général du COJO en remplacement de Claude Villain. Or, Jean-Albert Corrand n'est autre que le PDG de la SATM (Société Auxiliaire de Transport et de Matériel) (BBC) qui a le monopole absolu sur le béton et le transport, ce qui explique une envolée subite du prix du béton: +50% dès 1988. 17 novembre 1987: Création de l'association SAVOIE 92 avec (entre autres) Jean de Beaumont (PDG de Rossignol) - Jérôme Monod (PDG de la Lyonnaise des eaux) - Le Président de la Chambre de Commerce et d'industrie. 8 septembre 1988: Création de l'association CLUB COUBERTIN 92 avec (entre autres) IBM France, Le Crédit Lyonnais, BIS, RENAULT, AGF, la SNCF, la Poste, EDF, France Télécom, Air France, Alcatel, Thomson, Evian, Yoplait, K-Way, La Générale Sucrière, Vinco, Bose, Gaspard, Vicat...

En 1988, Alain Carignon le clame haut et fort: «Avec Barnier, c'est le grand amour...» En effet, on s'envoie en l'air avec Air France et on voyage gratos avec les bagnoles de chez Renault (qui disparaissent !)... En 1997, le montant global du budget prévisionnel des JO est de 3,176 milliards. En 1992, il dépasse les 12 milliards...
Les Recettes des Jeux (en Francs) - Source: Cour des Comptes (Paris - 22 janvier 1996, document que Pierre Jox a envoyé au RdM à sa demande) - Droits de retransmissions: CBS (USA): 1,458 milliard - NINE NETWORK (Australie): 51 millions - CBC (Canada): 60 millions - NHK (Japon): 54 millions - Droits d'utilisation des logos: 1,154 milliard (673 millions en espèce, 481 millions en nature) - Club Coubertin - Savoie 92: 1,018 milliard - Entreprises et Services publiques: 394 millions - Vente des équipements: 8,5 millions - Apport des collectivités locales: 298 millions - Subventions du FNDS (Fond National du Département Sportif): 412 millions, des communes: 246 millions, de la SNCF et d'EDF: 0,8 million, des Sociétés des Autoroutes de Rhône-Alpes: 1,9 million - Vente des billets, timbres et monnaies: 593 millions. Chaque entreprise était assujettie à une COTISATION MINIMALE de 50 millions. Ajoutons les 4 milliards de l'état, les "crédits spéciaux", les emprunts non remboursés et l'apport des banques. Le 6 mars 1987, le Premier ministre Jacques Chirac arrive en Savoie avec Michel Barnier et confirme le soutien de l'État, 4 milliards de Francs... et proclame: «Les Jeux Olympiques de 1992 seront une grande "affaire" nationale !»

1997: La candidature des JO de "Lille 2004" nous a quand-même coûté la bagatelle de quelques millions d'Euros. Le 15 juillet 1992, date de dissolution du COJO, le découvert était de 570 millions. Fin 1992, les intérêts s'élevaient déjà à 23 millions et le "litige fiscal" avait atteint plus de 120 millions et 40 millions avec l'administration fiscale (TVA). En 1997, les contentieux étaient toujours en cours; et au fil des années, la dette s'est accrue. Au total, les JO ont dépassé de 9 milliards le coût prévu. Le COJO a versé au CIO (voir Jan Antonio Samaranch) 417,6 millions et 145,8 millions ont été versés à un étrange Comité National Olympique américain (...). Jean-Claude Killy était alors un "homme d'affaires" implanté aux USA.

Ce qu'il faut enfin savoir: Des lois ont été inventées (voir le Journal Officiel de l'époque) pour régulariser la situation du COJO (Association loi 1901 !) et le remboursement de la TVA. D'autres lois furent imaginées pour lui octroyer des "aides". Édouard Balladur, Ministre du Budget de Jacques Chirac, a modifié des lois pour transformer les emprunts d'état en subventions et la prise en charge d'une (grande) partie du déficit du COJO. Michel Barnier sera nommé "collecteur du RPR" pour la région Rhône-Alpes. En 1995, cumulant un peu trop de mandats (?), Michel Barnier laisse sa place de président de la SAS (Société d'Aménagement de la Savoie) à Auguste Picollet, suppléant d'Hervé Gaymard, lui-même suppléant de Michel Barnier au département de la Savoie. Nos braves hommes ne sont alors que ministre et secrétaire d'état d'Alain Juppé, premier ministre de Jacques Chirac.

Lorsque je me suis présenté aux législatives de 1997 en Savoie, le Conseil Constitutionnel a bien eu du mal à "rejeter" ma requête en annulation.


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