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1) Silbervogel - Avion antipodal
Avion spatial Sänger - Allemagne - 1938

Nous entrons ici dans une hypothèse que j'avais imaginée en 1978 à un âge où on ne se pose -normalement- pas de questions sur le pourquoi de l'humanité ni sur l'incommensurable bêtise humaine... Les technologies issues de civilisations extraterrestres, les Hommes ont voulu (depuis l'Antiquité) les adapter à une tare qui doit être unique dans l'Univers: La guerre. Plutôt que de développer ces technologies des OVNI extraterrestres pour concevoir des engins qui permettraient aux Hommes de quitter le système solaire le jour où notre étoile aura consommé son énergie et s'effondrera en engloutissant tout, les Hommes n'ont songé qu'à la guerre et n'ont pas voulu envisager d'autres utilisations de ces technologies. Lorsqu'il faudra quitter la Terre et le système solaire pour nous établir ailleurs, nous n'aurons plus aucun moyen pour le faire. Pourtant, avec la conquête spatiale qui se termina en 1972, nous avions fait un petit pas vers la possibilité de quitter notre astre, nous avons tout abandonné pour nous tourner vers la Terre afin de nous espionner et de concevoir les armes pour nous détruire nous-mêmes. Eugene Sänger (22 septembre 1905, Pressnitz, Bohême, 10 février 1964, Berlin) a obtenu le titre d'ingénieur en aéronautique en 1930. En 1933, Eugene Sänger publie la "Technique du vol des fusées" à Munich. Il imagine un avion spatial hypersonique. Enfin un vaisseau spatial terrestre digne de ce nom ? Ce serait sans compter avec l'incommensurable imbécillité humaine.

L'application de l'avion spatial (antipodal) fut adaptée pour le missile A-4, le A-4b. Le premier tir de l'A-4b fut effectué le 8 janvier 1945. Un échec, le système de guidage n'était pas au point. Un second tir fut effectué le 24 janvier 1945 et se déroula sans problème jusqu'à la phase balistique mais vers Mach 4, une aile se brisa et l'engin fut détruit. C'est pourtant la première fois qu'un engin avait franchi le mur du son et avait atteint Mach 4, une vitesse qu’aucun autre avion ne dépassera avant le X-15 en 1958 (en 1963, le X-15 a établi le record absolu de vitesse: 7 297 km/h ou Mach 6,75 et le record d'altitude: 107 960 mètres). Eugene Sänger avait commencé à développer une fusée à propergol liquide qui se refroidit par son propre carburant circulant autour de la chambre de combustion. En 1933, le projet le plus fou de l'humanité va servir à imaginer la plus folle des armes, le «Silbervogel» (l'Oiseau d'argent), un bombardier sub-orbital propulsé par un moteur fusée, conçu par Eugene Sänger et Irene Bredt (1). Ce qui aurait dû être le plus remarquable engin volant conçu par l'Homme devint un avion spatial destiné... à bombarder les États-Unis.

En 1935, la Luftwaffe a fondé un centre de recherches sur les fusées à Trauen en Allemagne qui sera plus tard installé à Peenemünde. Sänger fut invité à s’y joindre. En 1938, Eugene Sänger et Irene Bredt (sa future épouse) ont fabriqué un modèle du Silbervogel et l'ont breveté. Le DFS (Institut de recherche aérospatiale) pour un avion qui pourrait atteindre l'orbite terrestre a été créé. Le Sänger antipodal avait un fuselage allongé, des ailes très courtes et un empennage horizontal situé à l'arrière de l'appareil avec deux ailettes à chaque extrémité. Le carburant était stocké dans deux grands réservoirs de chaque côté de l'avion. Les bouteilles d'oxygène étaient situés de chaque côté du fuselage. Un énorme moteur de fusée de 100 tonnes de poussée était monté à l'arrière bordé par deux moteurs de fusée d'appoint. Le pilote était assis dans un cockpit pressurisé dans la partie avant du fuselage et le Silbervogel avait un train d'atterrissage tricycle pour se poser en vol plané. La navette spatiale en 1938 en somme... mais équipée d'une soute centrale pour une bombe de près de 4 000 kg (la bombe atomique ?). Aucun armement défensif n'était prévu (quel avion allié aurait pu voler à cette vitesse et aussi haut ?)... Le Silbervogel était lancé sur un rail de 3 km de long à l'aide d'un booster pour atteindre Mach 1,5. Il montait ensuite à 30° jusqu'à 145 km d'altitude avec ses propres propulseurs et poursuivait son vol selon une trajectoire balistique jusqu'à 161 km d'altitude à 22 100 km/h (Mach 18). Le Silbervogel n'a pas été prévu pour dépasser l'orbite basse de la Terre, il avait une autonomie de 24 000 km, largement assez pour traverser l'Atlantique, larguer une bombe de 4 000 kg sur les États-Unis et atterrir sur une piste dans le Pacifiqueprès du Japon. Le Silbervogel n'a jamais été opérationnel. On frémit à l'idée de son utilisation par les Nazis mais il s'en est fallu de peu, de très très peu...

En juin 1941, les installations pour des essais à grande échelle sont construites mais l'Allemagne envahit la Russie. Tous les programmes futuristes sont annulés, la nécessité est de se concentrer sur les conceptions d'avions classiques. La Luftwaffe a tout essayé pour arrêter Eugene Sänger de publier ses résultats mais des exemplaires disparaissent... Après la guerre, la France demande à Eugene Sänger et à Irene Bredt de travailler pour le ministère de l'Air. Staline, intrigué par les rapports de renseignements sur le Silbervogel, envoya son fils Vassili Djougachvili et le scientifique Grigori Tokaty kidnapper Eugene Sänger et Irene Bredt afin de les conduire en URSS. Le plan a échoué mais en 1946, un bureau de recherches sur le concept du Silbervogel a été créé en URSS. En 1949, Eugene Sänger et Irene Bredt fondent la Fédération Astronautique en France. La version soviétique du Silbervogel propulsé par des statoréacteurs au lieu de moteurs-fusées, le bombardier Keldysh, fut développée mais jamais réalisée. Le concept a servi de base pour une série de projets de missiles dans les années 1960, heureusement, aucun d'entre eux n'a vu le jour.

Après la guerre, la plupart des scientifiques allemands se sont rendus aux alliés, en particulier aux Américains (Von Braun, qui conçut le Saturn 5 d'Apollo...) et se sont exilés aux États-Unis. En 1950, Dornberger a rejoint Bell Aircraft Company et reprit les travaux d'Eugene Sänger et de Irène Bredt sur le bombardier antipodal. La première réaction des Hommes fut qu'un engin volant au-delà de Mach 5 ne pouvait concerner... que ses missiles balistiques. Décidément ! Depuis 1947, au NACA (l'ancêtre de la NASA), un groupe d'ingénieurs dirigé par John V. Becker travaillait sur les vols hypersoniques. Aux États-Unis, le Silbervogel a donné le X-20 Dyna-Soar lancé avec un booster Titan II. Avec la création de la NASA pouvant accomplir les missions du «bouclier spatial» (Star Wars) censé détruire les missiles ennemis (qui a échoué !), l'USAF (United States Air Force) se retira des vols spatiaux et le projet Dyna-Soar fut abandonné. Encore aujourd'hui, beaucoup de missiles utilisent le concept de Sänger-Bredt. En 2010, nous cherchons péniblement à fabriquer un "canot de sauvetage" (la capsule Orion) pour la station ISS qui gravite à 350 km (qui sera abandonée) et nous ne pouvons plus aller sur la Lune. L'Homme a dû mal comprendre quelque chose...


1) Irene Bredt (1911, Vienne, 1983, Berlin) a obtenu son doctorat en physique en 1937. Elle fut chercheur scientifique au Centre allemand dirigé par Eugene Sänger. Irene Bredt est devenue l'assistante de Sänger qui l'épousa en 1951. De 1937 à 1942, Irene Bredt fut chercheur en thermodynamique sur les moteurs-fusées à propergol liquide à Trauen, de 1942 à 1945, chercheur sur les statoréacteurs à Ainring et co-auteur du rapport Top Secret «Moteur-fusée pour un bombardier à longue distance» qui fut quand-même publié en 1944. Elle fut conseiller scientifique et directeur de nombreux instituts de recherche civils et militaires. Irene Bredt a aidé Eugene Sänger -son mari- à développer de nombreuses théories scientifiques (comme le Ramjet). En 1970, Irene Sänger-Bredt a été honorée par Hermann Oberth (25 juin 1894, 28 décembre 1989), le physicien allemand considéré comme l'un des pères fondateurs des vols spatiaux.

Bombardier antipodal Sänger
Envergure: 15 m - Longueur: 27,98 m - Vitesse: 22 100 km/h (Mach 18) - Altitude: 161 km



2) V-2 EMW A-6, A-4b et A-9
Luftwaffe - 1944 (Allemagne) - Fusées habitées à étages

Il n'est pas dans mon intention de prouver quoi que ce soit mais de chercher ce qui ne va pas sur Terre. Je suis passionné d'informatique et de technologie. J'ai conçu mes premiers programmes dès 1978. J'avais déjà décelé un énorme malaise dans notre monde: Les avancées technologiques incroyables et les utilisations qui en sont faites. Très jeune, j'ai étudié la Bible (sans aucune croyance religieuse), Platon, les civilisations grecque, égyptienne, romaine, maya, etc... et j'ai eu la certitude que d'autres civilisations, sur d'autres planètes, devaient "aider" les humains devenus des primates à évoluer depuis qu'une partie est venue s'installer sur Terre (2). Car si les premiers avaient la connaissance, les suivants ont vite régressé (retour à la préhistoire)... Comment les humains ont-ils utilisé ces technologies qu'on leur apportait ? Dans les récits antiques, ces extraterrestres deviennent les "messagers des dieux" et dans la Bible, "les messagers de Dieu" ou les "anges" puis à notre époque, nous avons commencé à entrevoir d'autres possibilités, les OVNI (Objets Volants Non Identifiés) ou UFO (Unidentified Flying Object) et l'éventualité que nous ne serions pas seuls dans l'Univers.

En 2010, il est toujours aussi pénible que sous l'inquisition -quand Galilée a démontré que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil et pas le contraire- d'évoquer cela sans se heurter aux idéologies religieuses ou évolutionnistes. Plus on étudie les inventions, plus on constate que quelque chose n'a pas été compris par l'Homme. Venons-en à notre V-2 EMW A-4b, une fusée habitée à étages conçue en 1944 alors que le grand Reich qui devait durer mille ans s'effondre. Le projet de l'avion-fusée à deux étages A-9/A-10 fut imaginé au début de 1940. Quand les USA entrent en guerre en 1941, le projet est soudainement et inexplicablement abandonné. Vers la fin de 1944, le ministère de l'aviation du Reich songe à des attaques de missiles contre les États-Unis. Des documents allemands saisis ont prouvé l'existence d'un A-9, un missile-fusée piloté. Le projet de la fusée V-2 améliorée est confié à Wernher von Braun à Peenemünde. Wernher von Braun imagine d'utiliser l'oxygène et l'hydrogène liquide comme carburant, un concept essentiel dans la technologie des fusées, les Américains ne l'utiliseront que bien plus tard pour les lanceurs Atlas-Centaur et surtout pour le Saturn 5 sans lequel Apollo ne serait jamais arrivé jusqu'à la Lune. C'est là que tout dérape une nouvelle fois. Plutôt que d'utiliser ces technologies pour construire des vaisseaux leur permettant de quitter la Terre, les Hommes en font des armes pour s'auto-détruire. Le V-2 a volé en 1940 avant de démolir Londres et la Belgique. Le but est d'en faire un missile piloté qui pourrait frapper l'Amérique. Selon Wernher von Braun, l'engin doit atteindre la vitesse de 2 626 m/sec (en se servant de l'énergie de la gravité de la Terre !). Aucune expérience dans ce domaine n'ayant jamais été faite, une aile trapézoïdale a été choisie. Le 27 décembre 1944, l'engin a été lancé mais n'a pas dépassé 295 mètres. Le 24 Janvier 1945, le troisième prototype a été lancé avec succès et a franchi le mur du son atteignant la vitesse de 1 128 Km/h et une altitude de 46 000 mètres.

Mettez-vous dans la peau d'extraterrestres qui nous observent de leurs OVNI. Il doivent se dire: «Bon, cette fois, nos primates vont enfin comprendre qu'ils pourront quitter leur Terre avant qu'il ne soit trop tard !» Ben niet... Ayant constaté qu'en équipant le V-2 (A-4) d'ailes on augmentait la portée, Werhner von Braun a conçu trois avions-fusée pilotés. L'A-4b, un appareil de recherche aérodynamique, l'A-6, un appareil de reconnaissance de haute altitude et à grande vitesse et surtout l'A-9... un bombardier intercontinental... Donnez ce que vous voulez à l'Homme, sa seule obsession sera de l'utiliser pour se massacrer. L'A-6 était équipé d'un un cockpit pressurisé, d'un train d'atterrissage et d'un parachute de freinage. Il devait être lancé verticalement comme l'A-4 et pouvait atterrir par ses propres moyens. L'A-6 était un A-4 (V-2) amélioré. Le premier étage était un A-10 avec un temps de fonctionnement de 50 secondes. Deux versions furent envisagées: Une utilisant un faisceau de 6 moteurs de V-2 avec une tuyère commune, l'autre avec un seul moteur-fusée mais plus puissant. Après le fonctionnement du premier étage, le second se séparait et prenait le relais. Il était prévu d'utiliser soit un V-2, soit un A-4b non piloté (un V-2 avec des ailes). L'altitude atteinte par le deuxième étage était celle le l'ISS en 2010 (350 km) ! La vitesse, après l'extinction des moteurs, était de 10 200 km/h ! L'Homme a imaginé que, si un deuxième étage ailé était utilisé, la portée serait de 4 800 km avec bien sûr une charge militaire d'une tonne. L'Amérique aurait pu être bombardée depuis des sites basés en Europe. Selon Rainer Karlsch, un historien allemand, dans son livre "La bombe de Hitler", les Nazis ont testé plusieurs bombes nucléaires entre octobre 1944 et mars 1945, soit bien avant les bombes atomiques américaines sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Kurt Diebner a dirigé la section de physique atomique du HWA. Son équipe aurait mis au point la seconde bombe atomique allemande testée près de Ohrdruf (Allemagne) le 3 ou le 4 mars 1945. Si les Nazis avaient pu prolonger la guerre de quelques mois, ils auraient pu lancer des bombes atomiques sur les USA avec le V-2 EMW A-9 ou avec le Silbervogel, l'avion antipodal (avion spatial) d'Eugene Sänger et de Irene Bredt Sänger de 1938.

Le projet du V-2 EMW A-4b fut inexplicablement rejeté par le IIIe Reich. Le grand Reich venait de stopper net la fabrication d'un engin qui aurait permis d'aller sur la Lune en vol habité avec un concept liant le programme Apollo (1969, le lanceur Saturn 5) et la navette spatiale (1976) pouvant atterrir par ses propres moyen. Selon moi -je précise bien, selon moi- les entités de l'autre dimension ont "soufflé" aux Nazis d'abandonner comme ils donnent les idées aux inventeurs. Les entités matérialisées servant de lien (les extraterrestres dans leurs OVNI ???).

Le concept du V-2 EMW fut repris en 1958 par les USA avec le North American X-15, le premier avion spatial Américain (le X-15 a atteint 7 272,68 km/h le 3 octobre 1967 et 107 960 mètres d'altitude le 23 août 1963). Un X-15 a testé des statoréacteurs de l'A-6 de Werhner von Braun... Le V-2 est directement à l'origine des missiles intercontinentaux, des vols spatiaux et de la conquête de l'espace avec... Werhner von Braun.


Cactéristiques du EWM A-6
Propulsion: Moteur-fusée EMW et un statoréacteur - Carburants: A-Stoff (oxygène liquide) et M-Stoff (Méthanol)
Envergure: 6,33 mètres - Longueur: 15,75 mètres - Vitesse: 2 900 km/h - Altitude: 95 000 mètres - Portée: 800 km

Caractéristiques du EWM A-4b
Propulsion: Moteur-fusée EMW de 25 300 kg de poussée - Vitesse: 7 290 km/h
Envergure: 3,5 mètres avec les ailes - Longueur: 14,2 mètres - Charge militaire: 1 tonne d'Amatol - Portée: 500 km

Caractéristiques du EWM A-9
Propulsion: Moteur-fusée EMW de 25 300 kg de poussée - Vitesse: 10 500 km/h
Envergure: 3,5 mètres - Longueur: 14,2 mètres - Charge militaire: 1 tonne d'Amatol - Portée: 4 300 km avec étage A-10

2) Revoyez "2001, l'Odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick (1968), en filigrane, il y a la réponse.
Notre humanité est une suite de sept époques d'un long voyage dans notre système solaire démarré sans doute sur Jupiter. Hélas, tout a très mal tourné.



3) Lippisch DM-1 - Lippisch Li-P.13A
Allemagne - 1944

En 1944, Alexander Lippisch a conçu un intercepteur propulsé par statoréacteur. Une grande partie de la recherche provenait de son travail sur l'aile d'essai DM-1. Les ailes étaient repliée vers l'arrière à 60 degrés. Un seul grand aileron (gouvernail) dans lequel était encastré le poste de pilotage. Le statoréacteur était alimenté par une entrée d'air circulaire qui sortait du nez, la sortie se trouvait sous la dérive arrière.

Le P.13a avait une stabilité remarquable jusqu'à Mach 2,6. Un moteur à propergol liquide était prévu pour le décollage (sans être largué par avion) et pour que l'avion puisse utiliser le statoréacteur. Le Lippisch DM-1 fut parmi les projets d'avions aérodynamique les plus en avance à la fin de la deuxième guerre mondiale avec les ailes volantes de Horten et d'Arado. L'équipe de Lippisch (des universités de construction aéronautique de Darmstadt et de Munich) a conçu le DM-1 avec une aile delta à 60° et une dérive de même forme. L’appareil devait être largué d’un avion porteur, le Siebel Si-204, à 7900 mètres d’altitude.

Le DM-1 était une étape dans les recherches pour développer un avion qui dépasserait Mach 2. Des modèles de même structure aérodynamique avaient été testés en soufflerie jusqu’à des vitesses de Mach 2,6. Le Lippisch Li-P.13A, un appareil supersonique, ne fut jamais construit car il était beaucoup trop en avance sur son temps. Le DM-1 fut découvert par les Américains à la fin de la deuxième guerre mondiale et le prototype fut transporté aux États-Unis. Apprenant que Lippisch était à Wright Field, le responsable en aérodynamique de Convair, Ralph H. Schick, put rencontrer Alexander Lippisch et recueillir de précieux renseignements avant de lancer l’étude des ailes delta en flèche de 45 à 70° qui déboucheront après la guerre sur le Convair XF (USA), le SAAB (Suède) ou le Mirage (France)... et même le Rafale.

Envergure: 6,0 m - Longueur: 6,7 m - Vitesse: 1650 km/h
Version suivante - Moteur: 1 turboréacteur Walther C-Raketen-Triebwerk - Vitesse: 1 200 km/h - Longueur: 8,94 m - Hauteur: 4,12 m



4) Messerschmitt Me P-1106
Allemagne - 1944 (Luftwaffe) - Monoréacteur Monoplace

Projet de Messerschmitt pour un avion supersonique daté du 12 décembre 1944 avec un moteur fusée. Prévu au départ pour améliorer le Je P-1101, le P-1106 a été remodelé bien des fois.

La première version avait une gouverne en "T" et l'habitacle était carrément fuselé dans le stabilisateur vertical. Puis l'appareil fut doté d'une gouverne en "V" et le cockpit a été déplacé légèrement vers l'avant, mais la visibilité du pilote était toujours aussi médiocre.

Les ailes ont été repliées vers l'arrière à 40 degrés. Le turboréacteur S 011 était placé à l'avant, sous le fuselage avec une entrée d'air centrale. L'armement prévu était de 2 canons Mk 108 de 30 mm. Le P-1106 suit le P-1092/3 dont il garde d'aspect.

Longueur: 9,19 m - Envergure: 6,65 m - Vitesse: 993 km/h



5) Messerschmitt Me P-1092/3
Allemagne - 1943 (Luftwaffe) - Monoréacteur Monoplace

Willy Messerschmitt a conçu le 16 juillet 1943 le chasseur à réaction P-1092/3. L'habitacle est logé à l'arrière, presque moulé dans l'aileron vertical. Deux entrées d'air latérales situées sous le nez alimentent le réacteur Jumo 004C.

Le fuselage avant étant libre, un armement plus lourd va y trouver sa place: quatre canons Mk 108 de 30 mm encastrés dans le nez. Avec les entrées d'air latérales, nous retrouverons ces concepts sur beaucoup d'avions après la guerre (dans les années 1950-1960). Le Messerschmitt P-1092/3 préfigure le Je P-1106 avec gouverne en "T" ou en "V" qui conservera le même problème de visibilité en raison de l'habitacle situé complètement à l'arrière de l'appareil.

Envergure: 9,4 m - Longueur: 8,1 m - Hauteur: 3,6 m - Vitesse: 993 km/h


© 2010 by Michel Mahler - Le Réveil des Marmottes

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