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En
1951, Jean-Charles Parot, ingénieur à la
SNCASO, propose le Vautour SO.4050 à
l'état-major de l'Armée de l'Air, un
dérivé du prototype SO.4000, un
biréacteur à ailes et empennage en
flèche. Le train d'atterrissage "monotrace"
était constitué de deux "diabolos" ventraux et
de deux "balancines" latérales rétractables
dans les nacelles moteurs. Trois versions ont
été prévues: un monoplace d'attaque au
sol (Vautour A), un biplace de bombardement (Vautour B) et
un biplace de chasse tout temps (Vautour N). Le premier
prototype fit son premier vol le 16 octobre 1952 à
Melun-Villaroche. D'abord propulsé par deux Atar
101B, il fut ensuite équipé de deux Atar 101C
qui lui permirent de franchir le mur du son le 30 juin 1953.
Un deuxième Vautour (version A), vola pour la
première fois le 16 décembre 1953, et un
troisième, un Vautour B, le 5 décembre 1954,
équipé de deux réacteurs
Amstrong-Siddeley Sapphire. L'Armée de l'Air
reçut son premier Vautour B le 22 mars 1955.
L'Escadron Marche 85 (Loire) fut équipé de
Vautour "N" et "B" dans le cadre des campagnes d'essais de
la bombe atomique. 140 exemplaires furent construits de 1956
à 1959, 30 Vautour IIA, 40 Vautour IIB et 70 Vautour
IIN.
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