Exoplanètes

Lundi 1er août 2005

Espace

Espace


Une 10e planète a été découverte par les astronomes Michael Brown de l'Institut de technologie de Californie à Pasadena et Chadwick Trujillo grâce à des images prises au télescope le 4 juin 2002, à partir de l'Observatoire du Mont Palomar près de San Diego. Des observations du télescope spatial Hubble ont confirmé leurs résultats et permis d'estimer la taille du nouvel objet observé. D'après Michael Brown, l'astre gravite à 14,4 milliards de kilomètres de la Terre et est 1,5 fois plus grand que Pluton, la 9e et la plus éloignée des planètes du système solaire. Son nom n'a pas encore été dévoilé, il a été baptisé 2003-UB313. Michael Brown a déclaré que «qualifier de "planète" ce corps, apparemment composé de roches et de glace de méthane tout comme Pluton, pouvait prêter à une controverse entre spécialistes, mais si 2003-UB313 n'était pas une planète, Pluton n'en était pas une non plus...» La découverte de la planète avait été publiée le 8 janvier 2005, après plusieurs examens des photos prises depuis l'observatoire du mont Palomar le 21 octobre 2003. Ceux qui suivent le RdM se souviennent que cette info y avait été relatée... 2003-UB313 se trouve dans la "ceinture de Kuiper". D'après les trois astronomes qui ont analysé les données, l'astre devrait faire moins de 3 000 kilomètres de diamètre.


L'astre ferait 1,5 fois la taille de Pluton dont le diamètre est de de 2 302 km. La planète, qui ressemble beaucoup à Pluton, se trouve la constellation de Cetus, elle n'avait pas été remarquée auparavant, son orbite se trouve à 45 degrés du plan de l'écliptique. Pluton, le 9e aste du système solaire, fut découverte le 18 février 1930 par Clyde W. Tombaugh. Son orbite est très excentrique, sa distance au Soleil varie entre 30 et 49 unités astronomiques. Il arrive donc à Pluton d'être plus proche du Soleil que Neptune. Son orbite est très inclinée, 17°9' par rapport au plan de l'écliptique. La distance moyenne de Pluton par rapport au Soleil est de 5 913 520 000 km. La période orbitale de Pluton est de 248,54 ans.

Vendredi 27 janvier 2006

Une nouvelle exoplanète, baptisée OGLE-2005-BLG-390Lb, vient d'être découverte à une distance d'environ 28 000 AL (années-lumière) de la Terre. L'étoile avait été découverte en juillet 2005 par des astronomes de l'OGLE (Opical Gravitational Lensing Experiment). Ils ont observé une "anomalie" et ont confié leurs observations à la Probing Lensing Anomalies NETwork (PLANET) dirigée par Jean-Philippe Beaulieu de l'Institut d'Astrophysique de Paris. Il s'agirait d'une planète tellurique, du type de la Terre. OGLE-2005-BLG-390Lb se situerait près du centre de la Voie Lactée. OGLE-2005-BLG-390 Lb met dix ans à tourner autour de son étoile. Elle en est relativement éloignée, environ 2,5 UA (Unités Astronomiques), soit 2,5 fois la distance de la Terre au Soleil. Les astronomes ont déjà découvert d'autres planètes extrasolaires. Deux gravitent autour de l'étoile 47 Ursae Majoris dans la constellation de la Grande Ourse. Ne serions-nous pas seuls dans l'Univers ? Il est encore trop tôt pour que l'égocentrisme humain l'admette. Les télescopes pointant vers l'Univers ont décelé 117 astres dont la masse est inférieure à treize fois celle de Jupiter, la limite admise pour ne pas être classés "naines brunes". Ces planètes gravitent autour d'étoiles dans d'autres systèmes stellaires. Durant l'été 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, deux astronomes suisses de l'Observatoire de Genève, ont décelé une planète tournant autour de l'étoile 51 Pegasi dans la constellation de Pégase à 40 années-lumière. 51 Pegasi est âgée de 5,8 milliards d'années, un peu plus que notre Soleil. En 1999, Alfred Vidal-Madjar et ses collègues découvrent HD 209458 b, une planète gravitant autour de l'étoile HD 209458, semblable au Soleil, située dans la constellation de Pégase. L'exoplanète est semblable à Jupiter. Elle se trouve à 7 000 000 de kilomètres de l'étoile et sa révolution est de 3,5 jours.

Mercredi 25 avril 2007

Des chercheurs de l’Observatoire de Genève et du Centre d’astronomie de Lisbonne ont découvert une planète gravitant autour de l’étoile Gliese 581 (Gl 581) à 20,5 années-lumière de notre Terre. La planète a été localisée avec le télescope Harps de l’ESO (Observatoire Spatial Européen) à La Silla, au Chili. Son orbite autour de son étoile est de 13 jours et elle est 14 fois plus proche de son étoile que la Terre du Soleil. Cette planète, hors du système solaire (exoplanète), gravitant dans un autre système planétaire, pourrait présenter des conditions favorables à une vie extraterrestre, donc où les Hommes pourraient vivre. La planète, qui n'a pas encore été baptisée, serait «de type terrestre habitable» et serait, parmi les plus de 220 répertoriées, la première à «posséder une surface solide, une surface liquide et une température proche de celle de notre astre». Elle rassemblerait donc les caractéristiques «permettant une vie extraterrestre». La température moyenne de cette Terre lointaine se situe entre 0 et 40 degrés Celsius, condition favorable à la présence d’eau liquide. L'exoplanète a un rayon de 1,5 fois celui de la Terre, la gravité à la surface y est 2,2 fois supérieure et sa masse représente 5 fois celle de la Terre. Selon les scientifiques, «cette planète va devenir l'enjeu des futures missions spatiales en raison de sa température et de sa relative proximité de la Terre».


Michel Mayor, de l'Observatoire de l'Université de Genève, précise: «Les 220 exoplanètes découvertes jusqu'ici étaient en majorité de planètes gazeuses, très lourdes, et dont les températures étaient trop basses ou trop élevées... Malgré ces conditions favorables à la vie, il ne faudrait pas trop vite songer à fuir la Terre, la planète est 600 millions de fois plus éloignée que la Lune...» Selon Jim Fanson, le directeur du projet, «Essayer de détecter des planètes de la taille de Jupiter passant devant leurs soleils, c'est comme essayer de mesurer l'effet d'un moustique volant devant le phare d'une voiture... Découvrir des planètes de la taille de la Terre revient à tenter de détecter une toute petite puce»...

Samedi 7 mars 2009

Dans la nuit de vendredi en Floride, la NASA a lancé la sonde Kepler. La fusée Delta II portant la sonde a décollé à 22 heures 49 (samedi, 3 heures 49 GMT) de Cap Canaveral. La mission du satellite Kepler est de repérer dans la Voie Lactée des planètes semblables à la Terre. La sonde va observer plus de 100 000 étoiles semblables à notre Soleil autour desquelles pourraient graviter de petites planètes telluriques comme la nôtre. Environ 300 exoplanètes ont été découvertes depuis 1995 mais la plupart sont des géantes gazeuses où l'existence de formes de vie semble improbable. La sonde Kepler devra donc détecter des planètes telluriques se trouvant dans la "zone habitable" d'une étoile, soit dans un mince endroit où une planète ne serait ni trop près ni trop éloignée de l'étoile. La sonde porte le nom de Johannes Kepler, l'astronome allemand (1571 - 1630) qui étudia le mouvement des planètes. C'est toujours selon ce principe (les faibles variations de lumière) que l'on cherche les planètes aujourd'hui.



Osiris, une exoplanète de l'étoile HD 209458

Mardi 10 août 2010

Le "Large Space Telescope" (premier nom d'Hubble) a été construit en 1985. Le télescope spatial Hubble a été lancé le 24 avril 1990 par la mission STS-31 de la navette spatiale Discovery. Le lancement devait se faire en 1986 mais il a été retardé à cause de la catastrophe de la navette Challenger en janvier 1986. Hubble vient d'observer une queue de gaz s'échappant d'une exoplanète très chaude, HD 209458b. Un phénomène similaire avait déjà repéré sur Wasp-12b, une autre exoplanète bouillonnante. L'exoplanète gazeuse HD 209458b gravite très près de son étoile, la température à la surface est apparemment de 1100 degrés Celsius. Cela avait déjà été constaté il y a une dizaine d'années par le spectrographe STIS (Space Telescope Imaging Spectrograph) du télescope spatial Hubble. Les chercheurs ont modélisé la masse de gaz perdu, ils suspectaient depuis 2003 que ce gaz s'échappait de l'exoplanète sous la forme d'une queue semblable à celle des comètes. L'atmosphère gazeuse de l'exoplanète était probablement dilatée par la chaleur. Les chercheurs pensent en avoir eu la confirmation avec un nouveau spectrographe. COS (Cosmic Origins Spectrograph) a été installé en 2009 sur le télescope spatial Hubble.

COS a confirmé que le gaz surchauffé s'échappe de HD 209458b dans notre direction à 35 000 km/h, poussé par le vent stellaire émis par l'étoile toute proche. Il y a quelques mois, les astronomes avaient déjà profité de COS pour étudier une autre exoplanète surchauffée, Wasp-12b. Wasp-12b est si proche de son étoile qu'elle en fait le tour en un seul jour. La température serait de 2500 degrés Celsius, elle perd six milliards de tonnes de gaz par seconde qui tombent en spirale vers l'étoile Wasp-12. Les astrophysiciens assistent donc à l'agonie de l'exoplanète. Les techniques de détection utilisées pour l'étude de HD 209458b pourraient servir à rechercher des traces d'une vie comparable à ce que nous connaissons sur d'autres exoplanètes moins bouillantes. HD 209458b, appelée Osiris (un dieu de l'Égypte), est une exoplanète en orbite autour de l'étoile HD 209458 dans la constellation du Pégase située à 150 années-lumière (année-lumière = 300 000 km/seconde) du système solaire. HD 209458 est le nom de l'étoile où gravite l'exoplanète HD 209458b (Osiris) découverte en 2000 selon la méthode des transits. Le rayon de son orbite est de quatre millions de kilomètres, son année dure 3,5 jours terrestres. Sa masse étant d'environ deux cents fois celle de la Terre, elle doit probablement être une planète géante gazeuse. Le sodium et l'hydrogène qui ont été détectés confirmeraient cette hypothèse.


On suppose car en réalité, aucune technologie humaine ne permet de voir ces planètes gravitant autour d'étoiles lointaines dans l'Univers. Nous avons surtout détecté des géantes gazeuses proches de leur étoile. Il est en effet beaucoup plus facile de découvrir une planète massive tournant autour de son étoile par la méthode de la vitesse radiale qui détecte la planète en interpolant sa présence par les fluctuations de la trajectoire de l'étoile. Vu ans l'autre sens, des extraterrestres auraient plus de chance de détecter Jupiter que la Terre avec cette méthode.

Avec les 350 km de l'ISS, nous ne somme pas prêts de visiter notre propre galaxie même à des vitesses de 28 000 km/h (les navette spatiales)... Nous aurions dû (mais ce n'est qu'une pensée personnelle) profiter de la technologie des OVNI (de ces extraterrestres qui n'existent forcément pas) pour construire des engins dépassant, en les protégeant avec des boucliers magnétiques autour de l'engin tournant autour de son axe, la vitesse de la lumière. Mais c'était plus intéressant de fabriquer des OVNI volant à Mach 3 à 10 000 mètres d'altitude et de les truffer de bombes ou de missiles pour pouvoir nous entre-tuer un peu mieux que Cro-Magnon. L'évolution pour l'Homme a donc été de pouvoir se massacrer de façon plus élégante qu'avec des pierres, des massues, des haches ou des Grosse Bertha. La Terre se trouve à environ 150 000 000 de kilomètres du Soleil (150 millions de kilomètres = 1 UA). Lorsque nous observons notre étoile (située à environ 8 minutes-lumière), nous la voyons telle qu'elle était il y a 8 minutes. Notre galaxie, la Voie Lactée, dont le diamètre est estimé entre 100 000 et 120 000 années-lumière, contient entre 100 et 200 milliards d'étoiles. Notre Soleil se situe dans le bras d'Orion à 30 000 années-lumière du centre de la Voie Lactée et fait un tour complet en 225 millions d'années. Il y aurait donc logiquement plusieurs dizaines -voire des centaines- de milliards de planètes dans notre Galaxie sans compter les milliards d'autres galaxies... En 2010, nous avons découvert... 245 exoplanètes, des géantes gazeuses, comme nous aurions découvert Jupiter si nous vivions ailleurs et avec nos technologies. Nous en aurions déduit que la vie n'existe pas autour du Soleil.



Planètes autour de HD 10180
Mardi 31 août 2010

L'observatoire Kepler de la NASA est conçu pour déceler de nouvelles planètes gravitant autour d'étoiles éloignées en mesurant la baisse de luminosité de ces étoiles lorsque des planètes passent devant. Des chercheurs anglo-saxons ont analysé sept mois de relevés du télescope Kepler et ont découvert deux grandes planètes, Kepler-9b et Kepler-9c. Les chercheurs pensent que ces planètes tournent autour de l'étoile en 19,2 et 38,9 jours. Une planète seule transiterait devant l'étoile selon une périodicité précise, les variations observées proviennent peut-être des deux planètes nouvellement découvertes. En étudiant leur signature gravitationnelle, les astronomes avancent que Kepler-9b et Kepler-9c sont les deux objets les plus massifs en orbite autour de l'étoile. Les résultats des études devraient apporter aux astronomes les moyens nécessaires pour sonder les propriétés physiques de ces planètes. Les astronomes suggèrent également l'existence d'une troisième planète avec une masse plusieurs fois plus grande que celle de la Terre transitant devant l'étoile dans une orbite plus interne, ce qui reste à confirmer. Par ailleurs, les astronomes de l'ESO (Observatoire européen austral) au Chili, ont annoncé avoir découvert un système d'au moins cinq planètes -peut-être sept- tournant en orbite autour d'une étoile semblable au soleil.

Ce pourrait être un système semblable à notre système solaire: Sept planètes contre huit planètes du système solaire (Pluton ayant été déclassée). Les chercheurs pensent avoir trouvé "ce qui est très probablement le système avec le plus de planètes découvert jusqu'à présent". Les astronomes ont utilisé le spectrographe HARPS installé sur le télescope de 3,6 mètres de l'ESO à La Silla au Chili pour étudier pendant six ans cette étoile semblable au Soleil. HD 10180 est située à 127 années-lumière de la Terre dans la constellation de l'Hydre mâle ou Serpent de Mer (1). Grâce aux 190 mesures de HARPS, les astronomes ont détecté un infime mouvement dû à l'attraction gravitationnelle complexe de cinq planètes ou plus. Les cinq signaux les plus forts seraient des planètes de masse semblable à Neptune (entre 13 et 25 masses terrestres) en orbite autour de l'étoile avec des périodes allant de 6 à 600 jours. Ces planètes seraient distantes de leur étoile de 0,06 à 1,4 fois la distance Terre-Soleil. Les chercheurs pensent qu'il y a encore deux autres planètes, une devrait être une planète du type de Saturne (65 masses terrestres) tournant autour de l'étoile en 2 200 jours. L'autre devrait être la planète la moins massive jamais découverte (environ 1,4 fois celle de la Terre). Elle serait très proche de l'étoile, son année durerait 1,8 jour terrestre. Selon l'ESO, ce nouveau système planétaire découvert autour de l'étoile HD 10180 est unique (de ce que nous pensons connaître dans l'Univers). Avec au moins cinq planètes de type Neptune réparties sur une distance correspondant à l'orbite de Mars, la région interne de ce système est plus peuplée que celle de notre Système Solaire et on y trouve beaucoup plus de planètes massives. Les astronomes connaissaient quinze systèmes avec au moins trois planètes. Le plus peuplé était 55 Cancri avec cinq planètes dont deux planètes géantes.

1) L’Hydre mâle est une petite constellation située près du pôle sud céleste et découpe une partie de l'espace située sous le plan de la Voie Lactée. Elle ne contient donc pas énormément d'étoiles visibles.




Kepler-16b, la planète aux deux soleils
Samedi 17 septembre 2011

George Lucas avait vu juste. La science-fiction a souvent décrit des choses que personne n'a voulu croire. Dans Star Wars (La Guerre des étoiles, 1977), George Lucas avait imaginé une planète circumbinaire, Tatooine. La science-fiction devient une fois de plus réalité: Des astronomes ont découvert une planète dans notre galaxie, ils l'ont nommée Kepler-16b du nom du télescope qui l'a observée. Kepler-16b est située à 200 années lumières (une AL = 300 000 km à la seconde) de notre Terre dans la Voie Lactée. Kepler-16b dispose de deux soleils comme George Lucas l'avait imaginé dans Star Wars. Les scientifiques sont bien évidement aux anges: «Une fois de plus, nous découvrons que notre système solaire n'est qu'un exemple parmi la diversité des systèmes planétaires que la nature peut créer...» L'univers de Star Wars met en scène de nombreuses planètes comme Tatooine, Coruscant, œcumenopole, Mustafar ou Hoth. Certaines planètes ressemblent à la Terre (Naboo ou Alderaan). Si des planètes ou des lunes volcaniques telles que Mustafar ou Endor n'ont jamais (ou pas encore) été découvertes, certaines originalités imaginées dans Star Wars ont bien été observées par les scientifiques. Le double coucher de soleil sur Tatooine n'est plus de la science-fiction. Déjà, une exoplanète, HD 188753, avait été nommée «Tatooine» à cause de sa triple étoile.

Avec la découverte de Kepler-16b, la planète aux deux soleils, nous entrons réellement dans la fiction de George Lucas. Kepler-16b, dont la masse est d'un tiers de la masse de Jupiter, est un quart moins grosse que Jupiter. La planète Kepler 16b boucle son orbite en 229 jours à 105 millions de kilomètres de ses deux soleils et surtout, dans le même plan. Les astronomes ont déterminé précisément les caractéristiques des deux étoiles: L'une est un tiers moins massive et moins grande que le Soleil. L'autre est cinq fois plus petite et plus légère. Les deux étoiles tournent l'une autour de l'autre en 41 jours. Imaginez notre Terre avec deux soleils dont l'un tournerait autour de l'autre. Et bien, cela existe et dans notre propre galaxie.



Exoplanète Tau Boötis b

Vendredi 29 juin 2012

Il aura fallu attendre 15 ans pour que l’exoplanète Tau Boötis b dévoile en partie ses secrets. Les astronomes espèrent comprendre les mystères des autres exoplanètes masquées par la lumière de leur étoile. Tau Boötis b est l'une des premières exoplanètes à avoir été découverte en 1996 dans la constellation du Bouvier. Tau Boötis b est située à "seulement" 51 années-lumière de la Terre. On peut même voir son étoile à l’œil nu. Y a-t-il des "petits hommes verts" sur Tau Boötis b ? Il faudrait arrêter de fumer la moquette. Même sur Mars il ne peut pas y en avoir, Mars a sans doute été habitable mais ne l'est plus depuis des millions d'années et ne le sera jamais plus. Découvrir une planète habitée sera très difficile car le temps où une planète est habitable est très court par rapport à la durée de vie de l'astre. Durant les premiers milliards d'années, la planète est une fournaise. Il faut attendre que les rayons de l'étoile s'appauvrissent pour qu'elle devienne habitable quelques millions d'années et ensuite, elle est trop froide (comme toutes les planètes après Mars ou Jupiter dans notre système solaire). Il ne suffira pas seulement de découvrir ces planètes mais les découvrir au moment où elles sont habitables. Si des civilisations extraterrestres ont observé la Terre il y a des milliards d'années, ils ont découvert une planète où la vie n'existait pas (encore). S'ils l'observent dans "X" milliers d'années, ils découvriront un astre mort devenu trop froid. Il y a des milliards d'années, Jupiter a sans doute été habitable puis Mars et enfin la Terre. La Terre est actuellement la seule planète de notre système solaire où la température moyenne est idéale au développement de la vie mais cela ne durera qu'un temps.

Nous commençons à peine à observer quelques exoplanètes de notre galaxie et il y a des milliards de milliards de galaxies. Jusqu’à présent, les astronomes observaient les exoplanètes indirectement car la lumière émise par leur étoile est trop intense, elle les masque. Les exoplanètes ne peuvent pas proprement dit être observées, les astronomes les découvrent en évaluant certains effets gravitationnels qu'elles produisent sur leur étoile ou lorsqu’une exoplanète s’interpose entre son étoile et la Terre (comme ce fut le cas récemment pour Vénus passant devant le Soleil vu de la Terre mais Vénus n’est pas une exoplanète, c'est une planète de notre système solaire). Depuis l'antiquité, les Hommes ont su observer les galaxies, les étoiles, mais l'observation de planètes gravitant autour d'autres étoiles est très récente. Nous n'en avons encore découvert que quelques centaines, il y en a sans doute des milliards de milliards rien que dans notre galaxie, la Voie Lactée. Le télescope spatial JWST (James Webb Space Telescope) doit succéder en 2018 au télescope spatial Hubble. Il doit être utilisé, entre autres, pour observer les premières étoiles et galaxies qui se sont formées après le Big Bang. Le JWST doit être lancé et positionné en orbite héliocentrique (autour du Soleil) au point de Lagrange L2 à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

Le JWST aura pour objectif la compréhension des mécanismes de formation des étoiles, l'étude des systèmes planétaires et de la formation de la vie. Une équipe dirigée par Matteo Brogi de l'observatoire de Leyde (Pays-Bas) a utilisé le télescope VLT de l'ESO (Observatoire Austral Européen) au Chili a pu démêler les deux sources lumineuses: En étudiant la vitesse de rotation de la planète autour de son étoile, les astronomes sont parvenus à atténuer suffisamment l'éclat de l'étoile et ont réussi à observer celui de la planète Tau Boötis b. Selon Matteo Brogi, «Seulement 0,01% de la lumière que nous voyons provient de la planète, le reste vient de l'étoile, ce n'était donc pas facile d'étudier la planète... Cela reviendrait à distinguer la lumière d'une bougie devant un phare de marine uniquement parce qu'elle serait portée par un homme en marche !» Les astronomes ont pu calculer l’angle de rotation de la planète autour de l'étoile et en ont déduit que sa masse qui est six fois celle de Jupiter. L’atmosphère de Tau Boötis b a également pu être analysée ainsi que sa température à différentes altitudes. D'après Ignas Snellen de l'Université de Leyde, «Avec cette nouvelle technique, nous pouvons maintenant étudier les atmosphères d'exoplanètes qui ne passent pas en transit devant leur étoile et mesurer leur masse, ce qui était impossible avant... Peut-être qu'un jour, nous trouverons de cette façon des preuves d'activité biologique sur des planètes similaires à la Terre...» Tau Boötis b fut la première exoplanète décelée en 1996 dans la constellation du Bouvier à 51 années-lumière de la Terre.

En réalité, les astronomes ont déjà émis l'hypothèse que notre galaxie, la Voie Lactée, hébergerait des milliards de planètes telluriques (comme la Terre) d'une à dix fois la masse de la Terre et qui seraient "habitables". Y a t-il de l'eau liquide sur ces planètes plus massives que la Terre ? Les astrophysiciens ne le savent pas mais pensent que c'est possible. Selon l'ESO (Observatoire Européen Austral ), ces planètes sont "habitables" même si certains astrophysiciens préfèrent la formule: «Ce sont des planètes "potentiellement" habitables...» L'Homme est-il prêt pour admettre qu'il n'est pas seul ? Neuf "super-Terres" ont été trouvées dont deux aux environs des étoiles Gliese 581 et Gliese 667. Selon les astrophysiciens, «40% de toutes les Naines Rouges ont une super-Terre en orbite dans leur zone habitable... Vu qu'il y a environ 160 milliards de Naines Rouges dans la Voie Lactée, il y des dizaines de milliards de planètes telluriques (comme la Terre) dans leur zone habitable...» Or, rechercher des exoplanètes autour des Naines Rouges est plus facile pour les astrophysiciens, elles provoquent un effet plus fort sur la lumière de l'étoile. On pensait d'abord que les Naines Rouges ne possédaient pas d'exo-Terres habitables. Depuis, les astrophysiciens ont changé d'avis. Dans notre très proche banlieue (30 années-lumière de la Terre), il y aurait une centaine de ces planètes et certaines seraient habitables. Le télescope spatial Kepler de la NASA observe des milliers de "candidates" au titre d'exoplanètes. Bientôt, les astrophysiciens nous annonceront qu'il y a des milliards de Terres autour d'étoiles du type de notre Soleil, pas par imagination mais parce qu'ils les auront observées. Les Gaulois n'auraient jamais imaginé que l'Amérique était habitée. D'ailleurs, l'Amérique n'existait pas pour eux, la Terre s'arrêtait brusquement à la ligne d'horizon, au-delà de la mer, il n'y avait plus rien. Plus tard, on a découvert que des "petits des hommes rouges" -des Sioux, pardon- y vivaient. Nous avons même découvert que l'Amazonie -jusqu'ici inconnue- était habitée ! Nous commençons à peine à observer quelques exoplanètes de notre galaxie et il y a des milliards de milliards de galaxies.



Exoplanètes étranges: Kepler-36b et Kepler-36c

Samedi 30 juin 2012

Du jamais vu jusqu'ici: Deux planètes, Kepler-36b et Kepler-36c, gravitant autour de leur étoile aussi proches l'une de l'autre, les astronomes n'avaient jamais observé cela. Pourtant, depuis le lancement des télescopes spatiaux, Hubble et Kepler (en orbite héliocentrique, soit en orbite non pas autour de la Terre mais autour du Soleil), les astronomes on déjà découvert des choses surprenantes dans notre Univers comme Kepler-16b, la planète aux deux soleils. Selon moi, ce que nous allons découvrir dans notre Univers changera totalement notre perception de la vie, de l'évolution, de la création et même du Big Bang. Non pas que la théorie du Big Bang soit fausse, mais c'était peut-être une première approche d'un phénomène tellement gigantesque qu'aucun cerveau humain ne pouvait le comprendre. Je suis certain que le temps où l'on découvrira ce qu'il a au-delà du "Mur de Planck" n'est plus très loin. Il appartiendra aux scientifiques de préparer les Hommes à de telles révélations: Nous ne sommes pas uniques, notre Univers n'est pas unique, il y a des univers d'antimatière, des univers de matière et des dimensions où le temps est concret et la matière et l'espace abstraites.

Le "miroir" ou le "négatif" de notre Univers en somme, où la matière et l'espace sont concrets et le temps abstrait. Des univers de matière peuvent jaillir d'une dimension d'antimatière (Big Bang), s'étendre (l'expansion des univers) puis d'effondrer (Big Crunch) pour retourner vers une dimension d'antimatière et redonner naissance à un autre univers de matière. Il y aurait même des univers -ou mondes- emboîtés et ne voyageant pas forcément dans la même direction du temps (le temps, comme la lumière, pourrait être isotrope, il aurait les mêmes propriétés dans toutes les directions). Les astronomes américains ont été pour le moins surpris de découvrir deux exoplanètes dont les orbites autour de leur étoile sont étrangement très proches l'une de l'autre. Il s'agit d'un phénomène jusqu'ici jamais observé dans l'Univers. Essayons d'imaginer ce spectacle extraordinaire dans notre Univers: Deux planètes (exoplanètes puisque gravitant autour d'une autre étoile), une tellurique (ou rocheuse) comme la Terre et l'autre gazeuse comme Neptune qui évolueraient autour du Soleil à une distance très proche l'une de l'autre. Imaginons qu'au lieu de lever ou coucher de Lune, ce soit une planète gazeuse géante comme Neptune qui apparaisse à l'horizon. Et bien, ce monde existe réellement, c'est un système stellaire situé dans la constellation du Cygne à environ 1200 années-lumière de la Terre (une année-lumière = 9460 milliards de km). Ce système stellaire étrange est appelé Kepler-36 (du nom du télescope spatial Kepler ayant découvert ces exoplanètes.

Les deux seules planètes de ce système stellaire, Kepler-36b et Kepler-36c, passent très près l'une de l'autre, ce sont les plus proches que les scientifiques ont jamais observé dans un système planétaire. Les deux planètes se rapprochent au plus près tous les 97 jours en moyenne, elles sont alors éloignées d'une distance inférieure à cinq fois la distance Terre-Lune, soit environ 1,9 million de km. Les astronomes ont découvert cette étrangeté cosmique en analysant les données recueillies par le télescope Kepler pouvant détecter une exoplanète quand elle passe devant son étoile. Ce nouveau système planétaire découvert par les astronomes contient seulement ces deux planètes en orbite autour de l'étoile Kepler-36a ressemblant à notre Soleil, un Soleil plus vieux que le nôtre de plusieurs milliards d'années. La planète la plus proche gravitant autour de l'étoile est Kepler-36b, une planète tellurique (ou rocheuse) comme la Terre, elle fait environ 1,5 fois la taille de la Terre et a une masse 4,5 fois plus grande. Kepler-36b tourne autour de l'étoile en quatorze jours à une distance moyenne de moins de 17,7 millions de km. La seconde planète, Kepler-36c, est gazeuse comme notre Neptune. Elle est 3,7 fois plus grande que la Terre avec une masse huit fois supérieure. Cette "Neptune" extra-solaire tourne autour de l'étoile Kepler-36a en seize jours à une distance de 36,21 millions de kilomètres. Selon les astronomes, «Une telle proximité entre ces deux exoplanètes provoque d'énormes forces gravitationnelles qui les compressent et les étirent...» Les astronomes cherchent à comprendre pourquoi ces deux planètes, si différentes, ont pu se retrouver dans des orbites aussi rapprochées autour de leur étoile. Les planètes pourraient se percuter !

Dans notre système solaire, les planètes telluriques (Mercure, Vénus, la Terre et Mars) sont proches du soleil, les planètes géantes et gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune évoluent plus loin du Soleil. Le système stellaire Kepler-36 est le premier où un tel rapprochement entre une planète rocheuse et une gazeuse est révélé. Mais, selon les scientifiques, «Il est probable que cela n'est pas rare ailleurs dans notre galaxie, la Voie Lactée...» Dans ce monde dans un monde où le temps file vers la recherche et la compréhension de l'Univers et de notre Voie Lactée, nous nous approchons d'une grande vérité qui surprendra le monde de caniveau où la technologie des uns est utilisée à des fins minables par les autres. En me passionnant pour notre monde depuis l'antiquité et la préhistoire, j'ai remarqué que cela a toujours été ainsi. Il y a plusieurs mondes emboîtés n'allant pas forcément dans la même direction. Je suis certain que le brave Albert Einstein l'avait compris en déclarant: «Il faudrait ajouter deux dimensions aux trois de notre Univers (espace, matière, temps): Le Mal et le Bien». Einstein avait ajouté, quand des astrophysiciens ont découvert le plus gigantesque amas de galaxies au confins de l'Univers connu: «C'est là qu'il faut chercher Dieu...»

Il y a sans doute encore plus étrange que Kepler-36b, Kepler-36c ou Kepler-16b, la planète aux deux étoiles. D'énormes efforts devront être faits surtout face à l'obscurantisme des religions. Si un jour nous observons des extraterrestres sur une planète située à 30 millions d'années-lumière, cela fera 30 millions d'années qu'ils sont peut-êtr morts et que la vie n'existe plus sur cette planète. C'est idem dans le sens inverse, si des extraterrestres nous observent d'une planète située à 30 millions d'années-lumière, ils observent la Terre il y a trente millions d'années (pour eux, la Terre est une planète sans vie). Pour comprendre et accepter ce que nous allons découvrir, il faudra se sortir des stupidités terre-à-terre de notre monde. C'est plus difficile à comprendre qu'un texto, mais nous découvrirons un jour l'origine de l'humanité, de l'Univers et nous devrons être préparés pour cela.



Spitzer découvre deux exoplanètes autour de l'étoile GJ-436

Mercredi 23 juillet 2012

Deux exoplanètes, un peu plus petites que la Terre, ont été découvertes autour de l’étoile GJ 436, une naine rouge située à 33 années-lumière de la Terre dans la constellation du Lion. L’une d’entre elles, UCF-1.01, pourrait être recouverte d’un océan de magma. Les exoplanètes ont été décelées par le télescope spatial Spitzer or Spitzer n’était pas prévu pour "partir à la chasse" aux exoplanètes. C’est pourtant grâce à ce télescope spatial que les astrophysiciens ont découvert l'exoplanète UCF-1.01 gravitant autour de l'étoile GJ 436. On connaissait déjà l’existence d’une exoplanète, GJ 436b, similaire à Neptune. Elle laisse toutefois les planétologues perplexes concernant sa composition chimique. Les caractéristiques de son orbite laissaient supposer qu’une seconde exoplanète existait. On avait détecté des changements dans l’inclinaison de son orbite, ce qui prouvait l’existence d’un second objet exerçant des perturbations. La sonde Deep Impact (Epoxi) avait déjà fourni des indications laissant supposer l’existence d’une autre exoplanète autour de GJ 436. Les astrophysiciens, en se fondant sur les données d’Epoxi, en ont déduit que le télescope Spitzer pouvait détecter des transits planétaires.

En particulier pour cette hypothétique seconde exoplanète. L'étoile GJ 436 est une naine rouge (1), UCF-1.01 pourrait être recouverte d'un océan de magma (cette planète en serait à son stade d'évolution comme la Terre il y a des millions d'années). Spitzer est à court d’hélium liquide depuis longtemps mais il peut toujours être utilisé, les données de ses observations sont archivées. Des astrophysiciens sont donc "partis à la chasse" à cette exoplanète avec Spitzer. Il semble que des modulations de la courbe de luminosité dans l’infrarouge de GJ 436 correspondent à la présence de deux nouvelles exoplanètes effectuant des transits. La première a été baptisée UCF-1.01. Son rayon serait d’environ deux tiers de celui de la Terre et sa masse 0,28 fois celle de notre planète. Il s'agit d'estimations pouvant être remises en cause, les astrophysiciens ne le cachent pas. Cette planète boucle son orbite autour de sa naine rouge en moins de 1,4 jour. Une atmosphère, et encore moins la vie, ne peuvent exister sur UCF-1.01... La seconde, UCF-1.02, aurait un rayon et une masse similaires à ceux de UCF-1.01. Mais dans les deux cas, il s’agit d’estimations indirectes. Les scientifiques parlent de découverte de "candidates au titre d’exoplanète" et non de la découverte de GJ 436c et GJ 436d. Sur les milliers d'étoiles identifiées par Kepler dans la Voie Lactée et supposées avoir des systèmes planétaires, seulement trois contiennent au moins une planète de taille inférieure à la Terre. On comprend la prudence des chercheurs. GJ 436 pourrait être un système en formation, dans quelques milliards d'années, une de ses planètes pourrait devenir habitable comme ce fut le cas pour la Terre dans le système solaire.

1) Une naine rouge est une étoile peu massive et peu lumineuses. Les naines rouges seraient les étoiles les plus nombreuses de la Voie Lactée et de l'Univers. Les naines rouges pourraient briller pendant des centaines de milliards d'années, c'est-à-dire plusieurs dizaines de fois l'âge du Soleil et même de l'Univers. Donc, les naines rouges n'en seraient qu'au début de leur existence. Proxima du Centaure (l'étoile la plus proche de nous), l'étoile de Barnard (2e système à moins de 6 AL) ou l'étoile Wolf 359 sont des naines rouges. Il faut faire la différence avec un autre type d'étoiles également appelées naines rouges: des "restes" d'étoiles, des naines blanches, dont la lumière a décru au fil des milliards d'années.




Une nouvelle exoplanète potentiellement habitable découverte

Jeudi 6 septembre 2012

Une nouvelle exoplanète "potentiellement habitable" vient d'être découverte par des astronomes européens de l’observatoire European Southern Observatory (ESO) de La Silla au Chili. Cette "super-Terre" orbite autour de l'étoile (une naine rouge) Gliese 163 et se trouve à 49 années-lumière dans la constellation de la Dorade. Elle a pu être décelée grâce au spectographe HARPS (le chercheur l'exoplanètes). La liste des planètes "potentiellement habitables" loin de notre système solaire s'allonge encore. Cette exoplanète a été baptisée Gliese 163c, elle aurait une masse 6,9 fois supérieure à celle de la Terre et un rayon environ 2 fois supérieur. Elle orbiterait autour de l'étoile Gliese 163 en 26 jours. Cette planète recevrait 40% d’énergie de plus que la Terre de son "Soleil". Les scientifiques ne savent pas grand chose de sa constitution, eau ou roche. Les chercheurs ont précisé: «Nous ne connaissons pas les propriétés de l'atmosphère de Gliese 163c, mais, si l'on suppose qu'il s'agit d'une version réduite de l'atmosphère terrestre, sa température de surface pourrait être d'environ 60°C...» La planète pourrait avoir une température compatible avec d’éventuelles formes de vie adaptées aux conditions extrêmes. 27 exoplanètes "potentiellement habitables" ont déjà été décelées par le télescope Kepler parmi plus de 2 300 exoplanètes attendant d'être confirmées. Certaines semblent beaucoup ressembler à la Terre, hélas, elles sont bien plus loin que Gliese 163 et il sera quasiment impossible de déterminer si ce sont vraiment des mondes habitables.

Les analyses des données de Kepler suggèrent que ces planètes sont très communes dans notre Galaxie. Beaucoup d'autres mondes ressemblant à la Terre attendent d'être découverts comme Gliese 163c. Cette planète n'est pas la seule qui a été identifiée dans la Galaxie, l'équipe a également détecté une plus grande planète, Gliese 163b, sur une orbite beaucoup plus étroite autour de Gliese 163 dont elle fait le tour en 9 jours. Une troisième planète -dont l’existence n’est pas confirmée- pourrait également être en orbite beaucoup plus loin autour de l'étoile.



La première exoplanète comparable à la Terre
Samedi 29 décembre 2012

Selon le laboratoire de l’Université de Porto Rico à Aricebo, nous devrions découvrir une exoplanète semblable à la Terre en 2013. Une planète jumelle de la nôtre en quelque sorte. Abel Mende, le directeur du laboratoire, a fait cette déclaration: «Je suis certain que la première planète jumelle de la Terre sera découverte l’an prochain...» Depuis 1995, plus de 850 planètes ont été découvertes en dehors du Système solaire. Mais jusqu'ici, aucune ne possédait les caractéristiques semblables à notre planète, la Terre, ayant permis à la vie de se développer. D'après Geoff Marcy, un "chasseur de planètes" de l’Université de Californie, «la première planète avec une taille, une orbite et un flux d’incidents stellaires propice à la vie devrait être annoncée en 2013...» Jusqu'à présent, notre technologie nous permettait de déceler des exoplanètes de grande taille, le plus souvent des géantes gazeuses comparables à Jupiter où la vie n'est évidemment pas (ou plus) possible. Va-t-on découvrir des extraterrestres sur cette planète ? Je ne le pense pas, nous ne sommes pas encore en mesure de détecter une planète habitée par d'autres humanoïdes. Le voulons-nous seulement ? Nous ne sommes pas prêts d'admettre que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers. Les extraterrestres, c'est bien dans la science-fiction, à condition de les imaginer comme ça nous arrange, des monstres, des guerriers barbares, des "envahisseurs"... à notre propre image.


Texte © by Michel Mahler - Le Réveil des Marmottes

Aviation - Espace