Les géoglyphes de Nazca (Pérou)
Mise en ligne: Jeudi 19 juillet 2012

 

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Les géoglyphes de Nazca furent découverts en 1926 au Pérou. La civilisation Nazca est une culture pré-incaïque du sud du Pérou qui s'est développée entre moins 300 et 600 après J-C. Elle est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses lignes et figures tracées dans le désert proche de la ville de Nazca. Nazca était une civilisation située dans une région semi-désertique entre la Cordillère des Andes et l'océan Pacifique. Les lignes énigmatiques et mystérieuses sont de grandes figures tracées sur le sol (géoglyphes) parfois longues de plusieurs centaines de mètres voire plusieurs kilomètres. Parmi ces lignes géométriques de taille gigantesque, citons des figures animales gravées dans le sol: Singe, oiseau-mouche (colibri), condor, lézard, chien, araignée, orque et cet étrange "homme-hibou" ou plutôt cet... "extraterrestre". On trouve aussi des figures géométriques: Lignes, spirales, ellipses, pistes d'atterrissage tracées sur la surface de la Pampa. Les dessins franchissent les collines, les montagnes sans que leur forme ni la rectitude des lignes en soient affectées. La situation de ces géoglyphes géants au milieu du désert du sud du Pérou où les précipitations sont très faibles (trente millimètres de pluie par an) a permis à ces lignes d'être protégées de l'érosion et des ravages du temps... Et nous revenons à l'obsession de l'Homme à tout imaginer pour nier l'existence d'extraterrestres. L'Homme DOIT être le seul être vivant dans l'Univers.

Des extraterrestres auraient pu aider les Égyptiens à construire les pyramides ? Les habitants de l'île de Pâques à ériger ces statues colossales ? Les Mayas à établir un calendrier cosmique ? Les Nazcas à réaliser ces gigantesques géoglyphes ? Mais non, les extraterrestres, ça ne DOIT pas exister. Alors, on échafaude les théories (uniquement terrestres) les plus stupides pour expliquer ces mystères... Les géoglyphes se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils sont dessinés est couvert de cailloux, l'oxyde de fer les a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs dessins (visibles uniquement d'avion). Les figures de Nazca sont impossibles à distinguer du sol. Comment ont fait les Nazcas pour les tracer ? Avec quels moyens ? On ne peut pas dessiner de façon aussi parfaite des figures dont la taille peut atteindre plusieurs centaines de mètres voire plusieurs kilomètres. Ces dessins sont donc le résultat d'un long travail méthodique et très précis. Comme les réponses sérieuses sont rares voire inexistantes, certains ont avancé qu'elles sont le résultat de l'intervention d'extraterrestres. Et pourquoi pas. Ce n'est pas plus farfelu que cette théorie (réellement avancée): Des conducteurs sous forme de fines feuilles de cuivre ou d'or auraient été étendus sur le terrain. Ces conducteurs auraient pu être utilisés comme des antennes pour écouter les ondes très basses fréquences produites par les séismes. Cette hypothèse s'appuie sur une théorie (très controversée): "SES" (Seismic Electric Signals). Les traces de Nazca seraient la marque de l'emplacement où auraient été déposés ces conducteurs, mais aussi de tests effectués afin de trouver des positions dans l'axe des champs électromagnétiques. Donc, et c'est logique, cela signifierait que ce site servait à protéger la vie des mortels (oracle) permettant de communiquer avec les dieux de la montagne. Johan Reinhard, ayant détaillé diverses traditions antiques, avait élaboré une théorie selon laquelle les dieux de la montagne prenaient la forme d'aigles ou de condors, figures présentes sur le site. Ouais. Moi, je préfère croire à des extraterrestres ayant donné des coups de pouce aux Nazcas pour dessiner les figures en les guidant depuis des OVNI. Comment ? Je n'y étais pas.

Autre théorie tout aussi loufoque: Les Nazcas ont réalisé des figures visibles depuis le ciel, longues de plusieurs centaines de mètres voire de plusieurs kilomètres, en dégageant le sol de ses plus grosses pierres aux endroits du dessin. Selon nos sources (au RdM), l'aviation a été inventée au tournant du XIXe et du XXe siècle. Certains ont avancé l'idée que les Nazcas auraient utilisé des ballons à air chaud pour réaliser le traçage de leurs figures au sol. Aucune preuve archéologique n'a pu en démontrer la validité. En 1975, l'Américain Jim Woodman et l'Anglais Julian Nott fabriquèrent un ballon à air chaud selon les techniques utilisées par les Nazcas pour la momification des corps, basées sur l'utilisation de bandes de toile et de cordes. Le résultat ne fut guère concluant: le ballon s'éleva à une hauteur de 90 mètres puis a chuté brutalement et a failli tuer les aérostiers. Il existe d'autres dessins terrestres aux dimensions impressionnantes, notamment sur les flancs de certaines collines qui bordent le plateau de Nazca. Mais ils furent créés par les Paracas, bien avant les Nazcas. Aucun élément scientifique ne prouve que les Paracas aient utilisé des aérostats.


D'après le géomorphologue Bernhard Eitel, le climat était tempéré en 8000 avant J-C. Il a découvert du loess, une roche sédimentaire produite par l'érosion éolienne et qui ne se forme que par la décomposition des végétaux. Il a aussi trouvé à la base du loess des coquilles d'escargots qui ne vivent qu'en milieu humide, ce qui confirme la végétation florifère de l'époque. Ensuite, une période de sécheresse est arrivée graduellement avec une zone critique entre 100 avant J-C et 400 après J-C, qui semble être le début de la disparition des Nazcas (environ 800 après J-C). Ces dates correspondent aussi a l'arrivée des Waris qui ont envahi le territoire des Nazcas. Les géoglyphes de la civilisation Nazca auraient été réalisés entre 400 et 650. Les lignes et géoglyphes de Nazca, de Pampas et de Jumana auraient, selon une autre théorie, été réalisés à partir de maquettes, les Nazcas réalisaient les ouvrages à grande échelle probablement à l'aide de procédés géométriques comme le carroyage. Vous pouvez toujours essayer, si vous arrivez à dessiner des figures aussi parfaites d'un kilomètre, prévenez-moi. Et comme toujours, notre civilisation, celle de Facebook et des iPhones, ramène tout à la religion -aux cultes des dieux, pardon-. Ces figures gigantesques prenant la forme d'animaux, ce sont naturellement des tracés représentant les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas. Il devait donc y avoir au moins 4 à 500 divinités puisqu'on a dénombré -pour l'instant- plus de 350 dessins distincts. De nos jours, les Nazcas effectuent une procession (eh oui, c'est ça l'évolution) sur le parcours formant certaines figures. Ce rite est certainement récent, il n'y a aucune preuve qu'il ait toujours été pratiqué.

Selon une autre hypothèse, les figures sont associées au chamanisme. Les chamans prenaient des substances hallucinogènes qui leur permettaient de voir leur animal-pouvoir. Certaines des drogues utilisées pendant les cérémonies rituelles donnent la sensation de voler dans les airs, ce serait la raison pour laquelle les géoglyphes ont été créés pour être vus du ciel [décidément, je préfère la théorie extraterrestre, ndlr]. Plus simplement, ces dessins seraient destinés à des dieux habitant les cieux (donc, plus dans les montagnes. On monte d'un étage !). Cette théorie est accréditée par le fait que les motifs des animaux sont les mêmes que ceux qu'on trouve dans le panthéon nazca, sur les céramiques par exemple. La plupart des figures sont constituées d'une seule ligne ne se recoupant jamais. Une autre théorie est à déconseiller aux âmes sensibles:

Les Nazcas pratiquaient des sacrifices humains lors de cérémonies religieuses. Les têtes coupées servaient de trophée, deux incisions étaient pratiquées dans les crânes pour pouvoir les suspendre. Deux sous-théories s'opposent: Celle d'ennemis décapités, mais aussi celle de sacrifices volontaires. Les sacrifices volontaires auraient eu le pouvoir de faire tomber la pluie en échange du don de sa tête. La deuxième hypothèse serait confirmée par la présence de strontium, ce qui indiquerait que les sacrifiés étaient bien de la région. La bioarchéologue Michèle Buzon a démontré que les entailles sur les vertèbres cervicales ont été provoquées par des couteaux en obsidienne qui ont entraîné la décapitation. Il n'existe pas d'autres traces de coups sur les squelettes, signe qu'il n'y a pas eu de combat, ce qui implique le côté volontaire du sacrifice (remarquez, il n'y avait pas de traces de lutte sur les guillotinés, on les attachait tout bêtement). On trouve aussi dans les tombeaux des coquilles Saint-Jacques transportées au travers du désert depuis la mer. Le symbole de la puissance de l'eau et de la fertilité. Pour les Nazcas, la mort est une forme de renaissance, une transition qui les mène vers une nouvelle destination. Ils étaient enveloppés et enterrés en position assise. On trouve les corps enterrés sans la tête mais avec à côté une poterie représentant la tête et au-dessus, la végétation qui repousse sur le crâne, symbole de la renaissance de la vie. Kawatchi est la capitale cérémonielle. Cette cité est composée de nombreux temples et terrasses où les Nazcas venaient soit pour y faire des offrandes de têtes humaines, soit pour être sacrifiés au temple. C'est près de ce temple que l'on trouve la plus grande concentration de géoglyphes. En 1984, Henri Stierlin a émis l'idée que les lignes servaient à préparer les fils de trame et de chaîne des tissus mortuaires retrouvés dans les tombes de Nazca. Ces tissus ont en effet la particularité d'être tissés de fils d'un seul tenant. Or, pour préparer de manière artisanale de tels fils, il faut une ligne droite du double de la longueur pour permettre le tordage puis le repliage du fil sur lui-même. Ces lignes de travail se sont superposées de manière anarchique au fil des siècles. Les pieux retrouvés sur le Grand Rectangle (300 pieux pour ce rectangle de 800 m de long et 100 m de large) semblent confirmer que ces dessins ont été tracés par carroyage: le dessin est quadrillé, puis reporté sur le sol où l'on a pris soin de tirer des cordages qui reproduisent les mêmes carrés à une plus grande échelle. Cette théorie est, avouons-le, un peu tirée par les cheveux. Les Nazcas auraient réalisé ces dessins ne pouvant être vus que du ciel pour habiller les cadavres des volontaires à la décapitation.

Les Nazcas avaient développé l’irrigation pour pallier le manque d’eau chronique dans cette région aride en construisant des puits profonds en spirales de plusieurs mètres reliés par un réseau d’aqueducs souterrains. Une autre théorie avancée est celle-ci: Les figures et les lignes auraient servi de repères pour retrouver les résurgences et sources alimentant ce réseau. Bref, passons, ce n'est pas plus crédible que le reste.

Dans "Chariots of the Gods", Erich von Däniken a proposé en 1968 une théorie ufologique. Les figures de Nazca seraient soit des pistes d'atterrissage pour les vaisseaux spatiaux extraterrestres, soit des messages réalisés par la population locale sous leur direction. Cela fait partie de la "Théorie des Anciens Astronautes". Tout cela est à déconcerter touristes et historiens. Leur message est peut-être inscrit dans le sol, mais le désert refuse toujours de dévoiler ses secrets. Le jour où nous cesserons de voir des dieux partout, où nous admettrons qu'il y a d'autres humanoïdes ailleurs dans l'Univers et que notre petite boule bleue est sans doute visitée depuis la préhistoire, nous aurons fait un petit pas vers la connaissance.

Une autre théorie m'a intéressé: D'après la mathématicienne allemande Maria Reiche, ayant consacré la plus grande partie de sa vie à l'étude archéologique et à la préservation du site, les géoglyphes formeraient un immense calendrier astronomique dont les lignes pointent vers des étoiles ou des constellations. Cette théorie fut contestée en 1968 par Gerald Hawkins d'après des recherches réalisées en se fondant sur des calculs informatiques. En reconstituant la carte du ciel telle qu'elle était à l'époque des Nazcas, il affirma que 80% des géoglyphes n'avaient aucune relation avec les constellations importantes. Toutefois, ses recherches furent très vite démolies à cause d'une énorme erreur de méthodologie: Gerald Hawkins avait reconstitué la carte du ciel en se fondant sur celle de Stonehenge... qui n'est pas dans le même hémisphère.

Faisons le bilan. J'ai du mal à imaginer les Nazcas fabriquant des conducteurs utilisés comme des antennes pour écouter les ondes très basses fréquences produites par les séismes. J'ai du mal à imaginer les Nazcas réaliser des géoglyphes si grands qu'il ne peuvent être vus que d'avion, faire des maquettes de tissage pour habiller les volontaires à la décapitation et ensuite faire ces dessins à la grandeur réelle destinés aux dieux des montagnes voire même du ciel. Je préfère croire à d'autres dieux dans des OVNI. Des extraterrestres auraient bien pu guider les Nazcas pour réaliser ces dessins gigantesques. Comme je doute que les Nazcas connaissaient la montgolfière, l'hélicoptère ou l'avion, ils ont été guidés par des humanoïdes dans des OVNI. Ces dessins pourraient être des messages que nous ne voulons pas comprendre car ils ficheraient en l'air nos religions de l'ère forcément la plus évoluée de tout l'Univers puisque nous y sommes seuls, lamentablement seuls (à huit milliards quand-même).




Les Moaï de l’île de Pâques (Polynésie)
Mise en ligne: Jeudi 19 juillet 2012

Les Moaï (mo'ai) sont les statues monumentales de l’île de Pâques en Polynésie. Elles furent taillées entre le IXe et le XVIIe siècle. La majorité de ces monolithes est sculptée dans du tuf issu de la carrière de Rano Raraku. Quelques-uns ont été sculptés dans d'autres roches volcaniques de l'île (basalte, trachyte ou tuf volcanique). Leur taille varie de 2,5 à 9 mètres, certaines allant jusqu'à une dizaine de mètres (dont une située sur la côte nord sur l'Ahu (1) Te Pito Te Kura). Leur poids moyen est de 14 tonnes (jusqu'à 80 tonnes pour les plus gros). Les monolithes sont tournés principalement vers l’intérieur de l’île à l'exception des Moaï du Ahu Akivi qui regardent l'océan. Selon Jo Anne Van Tilburg, le nombre de Moaï s'élève à près de 887 sur l'ensemble de l'île. Les Moaï, dans leur état final et après édification, possédaient des yeux blancs en corail et l’iris était en tuf rouge ou noir obsidienne. Certains portent une sorte de coiffe, le pukao, fait de tuf rouge, issu de la carrière de Puna Pau, et pesant lui-même plusieurs tonnes. Emblème de l'île de Pâques, les Moaï, gigantesques dieux de pierre, ont été dressés le plus souvent dos à l'océan. On suppose (?) qu'ils protégeaient ainsi le peuple contre le monde extérieur.

On peut voir des centaines de statues, certaines semblant prêtes à être extirpées, d'autres à l'état d'ébauche, dans la carrière située sur une pente du volcan Rano Raraku dans l'est de l'île de Pâques. Comme si les tailleurs de pierre avaient dû cesser leur activité brutalement. Guerres tribales ? Changement de divinité ? Épidémies ? La raison de l'événement reste un mystère. Depuis leur création, les Moaï ont subis des dommages ou des modifications. Lors de la plus violente guerre tribale ayant opposé les "Courtes Oreilles" et les "Longues Oreilles", ces derniers furent exterminés. La plupart des statues n'ont pas été abattues immédiatement. Durant les premières explorations de l'île au XIXe siècle, les Européens ont constaté qu'il y avait de moins en moins de Moaï debout. On pense que les "Longues Oreilles" faisaient sculpter les statues. Les nouveaux "maîtres de l'île" n'auraient plus eu aucun intérêt pour les Moaï. Les Moaï ont perdu leur yeux et certains ont perdu leur pukao (leur coiffe). Environ 300 statues dans la carrière du Rano Raraku n'ont pas été achevées. Certaines sont à peine commencées, d'autres sont presque terminées et d'autres quasiment prêtes à être déplacées. La plus grande de toutes n'a jamais été achevée. Elle mesure plus de 24 mètres et aurait pesé entre 135 et 150 tonnes. Ces statues inachevées prouveraient un arrêt soudain de la fabrication (le massacre des "Longues Oreilles" par les "Courtes Oreilles" ?).

On ne sait rien des raisons ayant poussé les Rapanui (le peuple de l'île de Pâques) à ériger ces statues gigantesques à un rythme de plus en plus frénétique et de taille de plus en plus colossale. Dans ce travail ahurissant, ils auraient épuisé les ressources de l'île de Pâques («la plus isolée du monde»). On ignore également tout des rites qu’ils pratiquaient. Selon les archéologues, partout en Polynésie, les Ahu servent à vénérer les ancêtres et les dieux, les Tiki
(2) que l'on dresse (les Moaï sont forcément des Tiki de taille gigantesque) étant là pour les représenter. Les Moaï seraient donc liés à un ancien culte des ancêtres... Nous en revenons toujours à cette obligation des Hommes à tout dédier à des dieux ou à des divinités (3).

Les méthodes de datation appliquées à l'os retrouvé sur un Ahu ou à l'obsidienne ont permis d'évaluer les premiers Ahu sans statues à l'an 1100 environ et les dernières édifications de Moaï remontent aux alentours de l'an 1600. Les premiers Moaï semblent de taille et de morphologie humaine et auraient évolué vers des morphologies plus imposantes (n'ayant plus rien à voir avec des humains). Le culte des Moaï prit fin subitement lorsque les habitants eurent saccagé tout le bois de l'île. Un nouveau culte, celui de «l’homme oiseau», se serait mis en place quand un marin hollandais, Jacob Roggeveen, découvrit l’île de Pâques le 5 avril 1722. L’évangélisation massive de la population fit disparaître toute trace des anciens cultes, la plupart des souvenirs de cette civilisation fut perdue. La tradition d'édification des Moaï est toutefois restée ancrée dans la culture orale des Pascuans. Des Moaï ont été expatriés à Paris, à Londres, à Bruxelles, à Washington, à Viña del Mar, à La Serena et à Santiago.


Presque tous les Moaï de l'île ont été excavés de la carrière de tuf du volcan de Rano Raraku. Sur les 887 comptabilisés, environ cinquante n'ont pas été taillés dans le tuf de Rano Raraku. La carrière de Rano Raraku contient encore un grand nombre de Moaï inachevés. Selon les théories, les tailleurs de pierre taillaient d'abord le bloc dans le roc sans détacher le dos de la paroi. Le bloc était dégrossi sur la face avant, puis on sculptait des détails morphologiques (sauf les yeux taillés lors de l'édification). Ensuite, le bloc était détaché de la paroi en taillant le dos de la statue. Le Moaï, en position horizontale, pouvait alors être transporté sur son lieu d'édification. Les pukaos sont taillés de la même façon dans la carrière de Puna Pau. Dans les années 1950, Thor Heyerdhal et une équipe de six personnes ont voulu tailler un Moaï avec des outils de l'époque. Ils se sont arrêtés avant d'avoir terminé l'excavation de leur statue. Selon Thor Heyerdhal, il aurait fallu environ 12 à 15 mois pour extraire un Moaï... de taille moyenne. Les grands mystères sont ceux du transport et de l'édification. La carrière était souvent située à plus de 20 kilomètres du lieu de l'édification. Des "essais" de reconstitution du transport ont été effectués par Jo Anne Van Tilburg et une équipe d'hommes musclés avec bien sûr les moyens de l'époque (sic). Les statues ont été déplacées sur des traîneaux en bois attachés par des cordes sur des rails à pirogue constitués de rondins de bois maintenus par des traverses. Cet "essai" a montré que 50 à 70 personnes tirant le traîneau en synchronisation pouvaient déplacer un Moaï de près de 12 tonnes sur une distance de 14,5 km en une semaine (à raison de 5 heures par jour et faire des pas de 5 mètres). Cet "essai" ne confirme évidemment pas le déplacement des Moaï de 20 mètres de haut et pesant plus de 80 tonnes sur plus de 20 kilomètres.

Les Pascuans ont fait une démonstration de l'édification à Thor Heyerdhal. Ils érigèrent une rampe de pierre en pente douce le long d'un Ahu sur laquelle la statue a été tirée la base en avant. La tête de la statue est soulevée de quelques centimètres grâce à des leviers de rondin. Dans l'espace ainsi fait, les ouvriers glissent des pierres maintenant la tête de la statue. De degrés en degrés, la statue est élevée jusqu'à sa position finale. Il semble que les Moaï coiffés d'un pukao ont été érigés en une seule fois, le pukao était déjà sur son Moaï dans sa position couchée, l'ensemble était maintenu par un châssis. Plutôt que d'être élevé sur la tête de son Moaï une fois celui-ci debout, tout était dressé en même temps. Après l'édification, le Moaï était paré de ses orbites. En 1979, deux scientifiques, Sonia Haoa et Sergio Rapu, ont découvert un œil complet de Moaï (un demi-globe en corail blanc et un iris en tuf rouge) au pied d'un Ahu. On pense (...) que ces yeux étaient à la garde des prêtres pascuans, ils en paraient les Moaï lors de l'érection des statues. Il y a beaucoup de Moaï à terre, inachevés, brisés et enterrés. Un bon nombre d'entre eux ont été mis à terre lors des multiples guerres tribales ayant jalonné l'histoire apparemment mouvementée de l'île de Pâques. Le cratère de la carrière du volcan Rano Raraku est aujourd'hui envahi par la végétation. Les Moaï étaient taillés avec des haches grossières en basalte ou en éclats d'obsidienne. On aurait trouvé dans le cratère du Rano Raraku un système primitif de poulie qui aurait pu permettre de lever les statues. Certains pensent que les Rapanui auraient été aidés des peuplades des autres îles du Pacifique pour mettre en place les Moaï, leurs techniques étant "plus développées"... Le plus long Ahu de l'île de Pâques est celui de Tongariki mesurant 145 mètres. Le seul Ahu où les 7 Moaï regardent en direction de la mer est le Ahu Akivi. Les Moaï regardent toujours vers le ciel («ceux qui regardent les étoiles»). Les traits des Moaï n'ont aucun rapport avec le physique des Polynésiens. Qui étaient-ils sensés représenter ? Les yeux à l'origine indiquaient-ils la direction de planètes d'où partaient des extraterrestres ?

(1) Ahu: Espace sacré du marae dans le culte polynésien. Les Ahu étaient des monuments de pierre servant de supports aux Moaï.

(2) Tiki: Homme, Dieu ou Homme-Dieu. Représentation humaine sculptée de façon stylisée et assez grossière que l'on trouve sous forme de statue ou de pendentif, souvent en jade ou en os. À Tahiti, un Tiki placé à l'extérieur d'une maison est sensé protéger les habitants.

(3) Il s'agit là d'une supposition personnelle: Et si les dieux étaient des humanoïdes venant "visiter" la Terre avec des OVNI ? Les humains (de toutes les époques), ne pouvant ni expliquer cela ni le comprendre, les auraient identifiés à des dieux ou à des anges. Avons-nous évolué au XXIe siècle ? Je ne pense pas, nous continuons à tout vouloir expliquer par des cultes à n'importe quoi. Il est possible -je précise bien, possible- que les Égyptiens de l'Antiquité, ne comprenant pas ce que les "dieux" (des extraterrestres) leur demandaient de faire en les aidant depuis le ciel (depuis leurs OVNI), on décidé d'y enterrer leurs pharaons et d'aménager les pyramides en tombeaux. Il est possible que les grands mystères de notre humanité (Moaï de l'île de Pâques, géoglyphes de Nazca, pyramides d'Égypte, des Mayas, des Aztèques, des Incas, sphinx, temples antiques, cités englouties -l'Atlantide-, récits antiques et même la Bible), aient pu avoir une toute autre signification: Tout cela serait des messages, des signes que l'Homme n'a jamais su -ou voulu- interpréter et comprendre, et qu'il aurait tout "arrangé" pour correspondre aux diverses religions ou croyances. Il pourrait y avoir une entité supérieure (dans une autre dimension) et les extraterrestres seraient les "messagers" entre cette entité et notre monde. Venant d'autres systèmes stellaires, peut-être même de galaxies fort lointaines, ils auraient évolué différemment de nous, peut-être leur temps de vie est-il totalement différent (le temps est relatif). Leur technologie, non tournée vers la guerre mais vers le progrès, leur aurait permis de construire ce que nous appelons les OVNI. Ils viendraient vous visiter depuis la préhistoire pour nous aider à évoluer en nous donnant des indices et des messages. Ce pourrait être l'origine des dieux ou des anges, des écrits "arrangés" de la mythologie ou de la Bible, des hiéroglyphes et des légendes. Mais l'Homme n'est pas prêt pour accepter une telle hypothèse. Dans une chanson, Michel Polnareff disait: «L'Homme a fait Dieu à son image» (Le désert n'est plus en Afrique). Je pense aussi qu'il y a une entité du Mal et que c'est elle qui a pris possession de la Terre. Albert Einstein le pensait, il voulait ajouter deux dimensions aux 3 connues (matière, espace et temps): Le "Mal" et le "Bien". La "vérité" ne devrait -qui sait- être dévoilée aux Hommes qu'aux "temps de la fin" (l'ouverture des sept rouleaux, Apocalypse ou Révélation de Jean). Je l'ai écrit dans "La Fille sans visage".



Révélations sur les Moaï de l’île de Pâques

Mise en ligne: Vendredi 20 juillet 2012

Vous verrez, un jour, quelqu'un admettra que ma théorie n'est pas si dingue que ça. Donc, une récente découverte fiche en l'air la théorie des guerres tribales, du massacre des habitants entre eux et du saccage des arbres sur cette île mystérieuse à 4 000 kilomètres des côtes du Chili et de Tahiti: L'île de Pâques. Cette civilisation disparue n'a laissé pour seul héritage que ces 887 statues géantes -les Moaï- et des légendes orales. L'île de Pâques (Rapa Nui) livrera-t-elle ses secrets ? Comprendrons-nous enfin pourquoi et comment s'est éteinte une civilisation capable d'ériger des statues hautes de 2,5 à plus de 10 mètres et pesant de 14 tonnes à 80 tonnes pour les plus grosses ? Capable de les tailler avec des outils rudimentaires, de les transporter sur plus de 20 kilomètres et de les dresser sur des socles en pierres (les Ahu) sans aucune technologie ?

De nombreuses théories ont été avancées: Pour transporter les statues jusqu'aux Ahu près du littoral, les habitants de l'île avaient coupé tous les palmiers pour en faire des rondins. Donc, plus d'arbres.... Les clans de l'île se seraient alors massacrés dans des guerres fratricides d'une horreur insoutenable entraînant la disparition de cette civilisation vouée au culte des Moaï (statues géantes représentant les dieux).

Ça, c'était avant, jusqu'il y a quelques jours. Depuis, une nouvelle théorie fondée sur l'étude des statues debout, plantées sur les Ahu du littoral et celles abandonnées en chemin entre les carrières et les côtes a été publiée: Les Moaï auraient (comme le prétend la légende orale), "marché" jusqu'à leur destination finale. Où ça ? Vers le cosmos, les Moaï regardaient tous vers le ciel («ceux qui regardent les étoiles»). Il s'agit donc d'un déplacement vers le ciel remettant en cause la théorie de la déforestation de l'île et donc la disparition des habitants de l'île de Pâques. Les deux chercheurs à l'origine de cette théorie tentent de prouver la validité de leur hypothèse en reconstituant le trajet d'un Moaï (d'une statue).

Là, je vais donner quelques petits conseils à ces deux chercheurs. Trouvez les plans d'origine et remettez bien les yeux exactement comme ils étaient orientés à l'époque. Les yeux des Moaï indiquent des trajectoires (comme les géoglyphes de Nazca et les pyramides d'Égypte). Vous tomberez peut-être sur Nibiru ou sur d'autres planètes d'où partent des extraterrestres. Vous découvrirez qui sait, en plus de Nibiru, une ou plusieurs planètes pas très "naturelles" (non, je ne pense pas du tout à
Pluton et à Charon) où sont les Moaï qui ont tout laissé en plan lorsqu'ils sont partis. Ils n'ont même pas terminé la plus grande statue de 24 mètres de haut pesant entre 135 et 150 tonnes. Pourquoi sont-ils partis aussi vite ? L'OVNI principal a ordonné à ces extraterrestres de rentrer dare-dare. «Revenez, il n'y a rien à faire avec les humains !»
(1) aurait dit le chef extraterrestre aux autres se faisant représenter par des Moaï et ayant donné le code aux habitants de l'île de Pâques, aux civilisations Nazca, Maya, aux Égyptiens et à d'autres dont Moïse. Les extraterrestres auraient aidé les Terriens à bâtir des pyramides, des édifices (que bien sûr les humains vont transformer en temples), à tailler des statues géantes à leur image indiquant des trajectoires à suivre. Le tout est de bien remettre les yeux à la bonne place dans les orbites des Moaï. Une erreur de moins d'un millième de millimètre vous mènera n'importe où dans le cosmos. N'oubliez jamais ceci: Les Moaï regardaient tous vers le ciel («ceux qui regardent les étoiles»). Le 21 décembre approche, si vous trouvez la trajectoire de Nibiru, la planète invisible vue par les Mayas, ou d'autres choses ressemblant des OVNI, prévenez-nous. Le tout sera de trouver des OVNI en état avant la fin du monde.

(1) Savez-vous pourquoi tant d'OVNI ont été observés dans les années 1940, 1950 et 1960 et que tant de crashs d'OVNI ont été dissimulés à l'époque ? Les extraterrestres avaient peur de nous. Nous avions inventé la bombe atomique et durant la guerre froide, on était à deux doigts de déclencher une guerre nucléaire. Les extraterrestres venaient tout simplement nous surveiller et, au cas où, ils nous auraient anéanti car nous aurions mis en péril le fragile équilibre de l'Univers (une explosion atomique dans l'espace pourrait, par l'effet de papillon ou de dominos, tout déstabiliser).

Mystérieux hiéroglyphes des pyramides d'Égypte

Un temple maya dédié au "soleil nocturne"

Mise en ligne: Jeudi 26 juillet 2012

Une équipe d'archéologues a découvert les ruines d'un temple maya dédié au "soleil nocturne" sous une pyramide du site d’El Zotz, à 550 kilomètres au nord de Guatemala, la capitale. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à d'autres trésors mayas enfouis dans la région. Une équipe d'archéologues du Guatemala et des États-Unis a découvert un ensemble de masques et une frise surmontant le temple. Selon le directeur du projet Zotz, l'Américain Thomas Garrison, il s'agit d'une «sculpture incroyable par sa fonction d'hommage au soleil...» Il 'est pas possible de connaître la date exacte de sa construction, les datations au carbone permettent de situer l’édification du temple entre 350 et 400 après J-C. Selon l'archéologue Edwin Roman, l'iconographie représente «une glorification du soleil: Le temple disposait probablement de quatorze masques au niveau de la frise, mais seulement huit d'entre eux ont été répertoriés...» Ces découvertes mayas sur le site archéologique d’El Zotz sont peut-être les premières d’une longue série.

En effet, seulement 40% de l'édifice a été fouillé jusqu’à présent... La civilisation maya s'est étendue dans le sud du Mexique, au Guatemala, au Honduras, au Salvador et à Belize et a connu son apogée vers 250 après J-C avant de décliner vers 900 après J-C.

Selon Thomas Garrison «La découverte est importante car elle représente le temple du soleil nocturne et correspond au premier gouvernement qui a été enterré sous la pyramide du Diable, un bel édifice subliment décoré». Cette pyramide, de 13 m de hauteur, située dans un palais, contient la tombe du gouverneur et fondateur de la première dynastie d'El Zotz, connue sous le nom de Pa'Chan ("Ciel Fortifié"). Les fouilles sur ce site ont débuté en 2006 et les découvertes les plus importantes remontent aux trois dernières années. Au total, il est constitué de deux cents structures, notamment des stèles. Que pourrait être ce "soleil nocturne" ? Des extraterrestres venant visiter les Mayas la nuit dans un OVNI ? Pa'Chan, le "Ciel Fortifié" ? Ne me faites pas dire ce que je pense tout bas. Les extraterrestres et les OVNI, cela n'existe pas. L'Univers, qui poursuit son expansion, ne sert strictement à rien, la Terre et son Soleil auraient pu être les seuls astres de l'Univers, la Terre est la seule boule habitée. Quand la vie aura disparu sur Terre, il n'y aura plus de vie nulle part dans l'Univers. Vous pouvez -raisonnablement- imaginer l'Univers sans aucune vie ?

Pyramides d'Égypte


Texte © by Michel Mahler - Le Réveil des Marmottes

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