Rediffusion d'une émission de Régis Winter - N° 2

 

Régis

Winter



La cabine de prise de son (1984 - 1990)
Studio Apocalypsis - Lettenbach, Moselle


Nous entrons ici dans la phase que j'appellerais «Le suicide collectif de la clique à Régis Winter». Après une tournée des radios dans un peu toute la France où je représente l'apôtre seul (impossible de déplacer l'acteur qui se prend vraiment pour Régis Winter), le temps était venu de trucider le plus grand chanteur de l'Univers à son insu. De toute façon, les émissions avaient atteint le stade de non-retour, les dernières émissions étaient programmées pour fin 1990. J'ai alors voulu donner une fin éclatante à Régis Winter. Un feu d'artifices de l'absurde et le délire total. 1990 sera le massacre en faux-direct du grand Régis Winter livré à lui-même avec sa guitare. Nous lui avions procuré une copie de ma Fender noire. Il voulait jouer sur ma Fender Stratocaster, j'ai refusé net, vous allez commencer à comprendre pourquoi dans cet extrait... Tout commence par une émission en Lorraine pour Radio Lorraine Relax où j'avais été invité la veille à cette radio à Nancy (photo) pour une émission qui restera dans les anales de la radio. L'émission a été comme d'habitude prolongée, la Lorraine, plongée dans le désarroi, ne savait pas ce qui l'attendait. Rentré au studio avec quelques personnes de Nancy, nous attaquons l'enregistrement au petit matin.

Là, ça commence réellement à déraper. Plutôt que de remettre l'acteur sur les rails, je le pousse dans sa folie imaginative imprévisible. L'enregistrement est réalisé dans les conditions du live au studio Apocalypsis. Les invités participent involontairement puisque je vais laisser tous les micros ouverts. Un boeuf qui a viré au cauchemar pour les auditeurs non-préparés à un tel délire. Rappelons aux auditeurs qui auraient raté la première rediffusion que les chansons de Régis Winter ont toujours le même thème. En Anglais, en Allemand, en Italien, en Japonais, en Arabe, en Congolais ou en français, il raconte sa vie, parle de lui, de sa Tomston 2400 cm³ 26 cylindres et de Pascal, son imprésario...

Enregistrement © 1989 by studio Apocalypsis - Michel Mahler - Durée de l'extrait: 14 mn 13 - Durée de l'émission: Une heure.

«Pourquoi pas l'été mais l'hiver» (extrait d'une chanson de Michel Mahler) - Arménie, Amanda Lear et Michel Rocard - Régis Winter ministre - Régis Winter, seul au micro, parle de lui, de sa carrière et déjà... de ses mémoires. - L'histoire de Nancy (le prénom). J'avais expliqué au gaillard le petit scénario mais il a tout mélangé. J'essaie de le rattraper en vain. Si vous écoutez bien, vous entendrez l'ambiance de fond au studio. Les micros restent tous ouverts, c'est la rigolade pour les habitués mais l'étonnement des invités surprise qui n'ont jamais assisté à un enregistrement d'une émission de radio dans ces conditions. J'assure la technique en réalisant les interviews à la limite du fou-rire car il faut s'imaginer l'australopithèque en face. La charmante animatrice a abandonné après cette émission. On la comprend. Boire ou conduire une émission de radio, nous avions choisi les deux... - La leçon de guitare. Régis Winter commence à être livré à lui même, c'est le début du suicide en direct. - Petites histoires drôles. Si on faisait une émission ainsi de nos jours, nous aurions toutes les associations sur le dos... - «Disco», improvisation de Régis Winter sur des effets modifiés en direct pendant qu'il chante en Anglais. La vraie version de «Pourquoi pas l'été mais l'hiver» est au dossier chansons
(1) ainsi que la BO.
 


Régis Winter - (1) Chansons