Reynès - San Pau - Taillet - Notre-Dame-de-la-Roura - Calmeilles

Mardi 11 juin 2010 - Mises à jour: Jeudi 15 août 2013, mardi 4 septembre 2013

Mon pilote n'avait jamais visité les endroits où il passait en bus (de 2009 à novembre 2012). Il a fait deux escales sans moi (le 8 et le 17 mai 2013) en rentrant à Arles-sur-Tech au Pont-de-Reynès en passant par la départementale de Perpignan. Le mardi 11 juin 2013, il était encore plus HS que d'habitude. Je me suis dit: «Mon brave Nounours, nous ne sortirons pas aujourd'hui...» Il a vu son nouveau technicien (le toubib qui remplace le précédent, il a intérêt à le garder celui-là car il est très bon), il a un nouveau traitement car maintenant, en plus de la pompe complètement naze, les œdèmes aux poumons et aux pattes, il a des crampes effroyables aux guiboles et aux bras, comme de l'onglée... Son diabète a un peu baissé (3,3) mais c'est encore trop élevé... Bref, je me suis dit, «Nounours, tu vas rester au hangar par un si beau temps...» Eh oui, car l'été est revenu dans les Pyrénées-Orientales. Ce mardi, il a même fait très chaud. Après la visite du toubib, je le vis descendre au hangar (la buanderie où est ma Kawa) mettre l'appareil photo, des casse-croûtes, des boissons et des bananes dans les sacoches de ma Kawasaki Eliminator. Je lui ai hurlé: «On va se balader ? Où ça ?» Il me répondit: «Nounours, je t'emmène à Reynès franchir le pont de la rivière Kwaï -l'ancien pont ferroviaire de Reynès-, excuse-moi...» - «Ouah ! Génial ! Je ne suis jamais passé sur un pont ferroviaire avec ma Kawa Eliminator...» Mon pilote m'a gâté, nous avons pris l'autre route pour aller à Reynès, celle du pont à une voie franchissant le Tech en survolant Amélie-les-Bains.


Et nous n'avons pas de parachute sur notre Eliminator. Je me suis murmuré à moi-même: «Avec son vertige, il ne passera jamais...» Nous sommes passés quand-même et nous sommes arrivés à Reynès où j'ai roulé sur le Pont de la rivière Kwaï -sur le pont du Tech, pardon- et nous sommes montés vers le massif au-dessus de Reynès vers Le Vila. La route est très petite et les lacets ne sont pas adaptés à un pilote complètement destroy qui en plus a le vertige à 50 cm de haut. Nous voyons Reynès en bas, jusqu'à Céret. Vertigineux ! Et là, mais il fallait s'en douter, il a bifurqué à droite et a pris une route encore plus étroite pour aller à Notre-Dame-de-la-Roura de la paroisse de Taillet. Il a réussi à aller jusqu'à la chapelle avec la Kawa et a même fait le tour du hameau (marcher aurait été pour lui impossible aujourd'hui). Nous avons fait une longue halte pique-nique à la chapelle Notre-Dame-de-la-Roura, il est allé visiter la chapelle pendant que je goûtais à mon triomphe habituel. Il fallait qu'il mange un petit peu s'il ne voulait pas partir en vrille, les ruelles descendent autant qu'elle montaient dans l'autre sens. Vraiment vertigineux ! Durant tout le trajet, je lui ai dit: «Oublie tes campes, ton vertige, et répond aux gens à pied, aux touristes en voiture et aux motards qui font de grands saluts à Nounours...»

Reynès compte 1204 habitants (seulement 44 habitants au km²) répartis sur une très grande superficie (27,56 km²). La commune de Reynès s'étend du Tech jusqu'à la frontière espagnole. Son point culminant est le Roc de France. Reynès comprend une multitude de lieux-dits situés à une altitude allant de 132 m à 1440 m: Reynès (Reiners en catalan, le village proprement dit), les hameaux du Pont-de-Reynès, le Vila (de l'autre coté du Tech où se trouve la chapelle Notre-Dame-de-la-Roura), Mas-Carol, San-Pau et sa chapelle du XVIIe siècle (de l'autre coté du pont), la Cabanassa, La Farga ("La Forge") et le Vert-Vallon avant Reynès en venant de Perpignan. Le Pont Neuf, de type Gustave Eiffel, était un pont ferroviaire de 1883 à 1965. Si on ne peut pas passer en voiture, moi, Nounours le motard du cosmos, je suis passé avec ma Kawasaki. À Reynès, on peut admirer la chapelle Saint-Vincent du XVIIIe siècle ("Notre Dame des Neiges") au pied du château de Reynès (il faudra qu'on y retourne car nous n'avons pas tout visité).

Le village de Reynès remonte à la préhistoire. Des vestiges datant d'entre 5000 et 2000 ans avant JC y ont été retrouvés au lieu-dit "Cova de la Dona": Des fragments de poteries, une hache de pierre verte polie, des éléments de colliers et un poinçon en os poli. Un dolmen se dresse toujours au lieu-dit du Camp d'en Seris ainsi que quelques vestiges du Néolithique tardif. En 1600, Alexis d'Albert accorde la construction d'une forge (La Farga -"La Forge"-, avant Amélie-les-Bains). Dès 1630 (guerre de 30 ans), les Français s'opposent au roi d'Aragon, la population de la région est hostile à la France, c'est pourtant la France qui récupère les anciens comtés à la signature du traité des Pyrénées en 1659. En 1674, Louis XIV impose la Gabelle (impôt sur le sel) aux comtés du Roussillon et de Cerdagne. Les habitants du Vallespir entrèrent en rébellion, cela entraîna la baisse de la population du village et des naissance (les hommes étaient dans le maquis et beaucoup furent tués dans le conflit). La commune de Reynès fut officiellement déclarée sous la Révolution française. Dès 1793, une autre guerre entre la France et l'Espagne fait encore baisser la population. Les habitants étaient plutôt favorables aux Espagnols, la France comme l'Espagne avaient tenté de réduire à néant la culture catalane. Le train arrive dans le Vallespir à la fin du XIXe siècle. Le "Pont Neuf" fut construit à Reynès en 1883. Il servit jusqu'en 1965 (arrêt de l'exploitation de la ligne). Depuis, il est destiné uniquement aux cyclistes et aux piétons. Il est surmonté des vestiges des voies ferrées, la voie où je suis passé avec la Kawa est en-dessous. La départementale de Perpignan passe sur le pont du Moyen-Âge à une arche, en voiture ou en bus, on ne s'en rend pas vraiment compte. Pour aller d'un hameau à l'autre, on emprunte le pont moderne parallèle à l'ancien pont de chemin de fer. Moi, Nounours le motard du cosmos, je suis passé sur les trois ponts avec ma Kawa. Je ne suis pas sur toutes les photos car le diaporama comprend des photos du 8 et du 17 mai 2013 (sans moi) et celles de ce mardi 11 juin 2013, du Vila (El Vilar) et de Notre-Dame-de-la-Roura (paroisse de Taillet) où je suis allé avec ma moto.

En fin d'après-midi, nous sommes rentrés à Arles-sur-Tech en nous arrêtant à une terrasse à Amélie-les-Bains (par la départementale normale de Perpignan). Il y en avait du monde. Quel triomphe ! On me prend en photo, on me filme, on pose à côté de Nounours le motard. Nous sommes enfin arrivés à Arles-sur-Tech où des Allemands (et une Allemande) se sont garés à côté de ma Kawa avec leurs BMW. Le reste de la troupe n'est pas visible sur la photo (à la fin du diaporama). Je n'ai pas compté combien de motos sont passées pendant qu'il buvait son café à la terrasse. Ceci dit, il faudra qu'il change les piles de ma guitare électrique. Quand des curieux la touchent, elle joue des solos de Hard Rock. Surprenant !

Le jeudi 15 août 2013, nous sommes enfin allés à Taillet. 14 photos de Taillet ont été ajoutées au diaporama. Taillet est un petit village du massif des Aspres bâti sur un site préhistorique. Il est courant de trouver dans les montagnes environnantes des vestiges du Néolithique mais aucune trace préhistorique n'est présente à Taillet. Taillet est apparu au Moyen-Âge (conquête de la plaine du Roussillon par Charlemagne). Cette conquête (en 811) mit fin à une succession de dominations diverses: les Celtes (500 avant J-C), les Romains (121 avant J-C ), les Wisigoths (408) et les Sarrasins (739) eux même chassés par les Carolingiens. Nous connaissons peu de choses de l'histoire de Taillet. Au Moyen-Âge, le village était une possession de la puissante famille d'Oms. Le 24 juillet 1357, Bérenger II d'Oms reçut de Pierre III d'Aragon la haute et basse justice du village, ce qui rendait le seigneur encore plus puissant. Il reçut cette justice en même temps que celle d'Oms. Taillet possède des édifices religieux: L'église Saint-Valentin, consacrée en 1141, bâtie selon un plan à nef unique avec une abside semi-circulaire, l'église Notre-Dame-del-Roure (Notre-Dame-de-la-Roura) et quelques oratoires. Notre-Dame-de-la-Roura est un minuscule hameau blotti autour de l'église. Le hameau de Notre-Dame-del-Roure est situé sur le territoire de Taillet et domine le village. L'église du hameau est un ancien vestige d'un village autrefois paroissial. L'église est d'origine romane, elle contient des peintures murales du XIIe siècle, une porte du XVIe siècle et un retable de 1651. Nous sommes partis de Riunoguès (le massif des Albères, en face du Canigou) puis, à Céret, nous avons pris le Col de Llauro (massif des Aspres) et nous avons bifurqué vers Oms. De là, nous avons pris la petite route des crêtes nous ramenant à Reynès (à 6,5 km de Céret). Nous nous sommes longuement arrêtés à Taillet en faisant le tour du village avec l'Eliminator (pour éviter à mon pilote d'avoir trop à marcher). Surprenant et très joli village médiéval, la route vaut elle aussi le détour. On domine toute la vallée (Reynès, Céret, jusqu'à la Méditerranée). Là-haut, dans les montagnes des Pyrénées, moi, Nounours le motard, j'ai vu... des lamas ! Vivant en toute liberté, avec juste une petite clôture comme pour les chevaux, ces charmantes bêtes ne sont pas du tout belliqueuses, les lamas n'ont même pas craché sur mon pilote quand il est allé les voir de tout près. Le lama vit en principe dans la Cordillère des Andes.


Le mercredi 4 septembre 2013, nous n'étions pas sortis depuis plusieurs jours. Avec Noutnoute et Canard (1), nous avions déjà commandé les planches et prévenu un pasteur (un curé protestant), mon pilote était bon à enterrer. Je le vis descendre me voir dans la buanderie qui sert de garage à mon Eliminator (là où je demeure, Noutnoute et Canard s'occupent de Radio Noutnoute en haut, moi, je surveille mon Eliminator en bas) et mettre deux bouteilles de sirop, de quoi grignoter et l'appareil photo dans les sacoches de l'Eliminator... «On sort quand-même ?» lui demandais-je. «Il fait trop beau Nounours. Encore une journée sans sortir et mon moral va s'effondrer.» - «OK, mais je t'interdis tout effort et la marche à pied, même sur 20 mètres.» - «Nous allons juste faire une petite sortie Nounours, sur des routes sans virages en épingle à cheveux et qui ne grimpent pas trop.» - «Où ça ?» - «Je n'en sais rien Nounours, tu décideras en route...» Nous partîmes donc d'Arles-sur-Tech en direction de Perpignan. Arrivés au premier croisement à l'entrée d'Amélie-les-Bains, je dis à mon pilote: «Tourne à gauche, allons à Palalda, ce n'est pas loin.» Nous fîmes une pause à Palalda. Puis, nous continuâmes vers le Col Xatard (la route des cols). Il prit une minuscule route à gauche en direction du Mas Le Canès et du Mas Le Puig. Les lacet sont hyper serrés et ça grimpe ! Le Mas Le Canès est un exploitation, c'est habité à l'année comme le Mas Le Puig. Dans les Pyrénées-Orientales, partout dans les massifs, il y a des mas, des villages, des hameaux (avec leurs chapelles ou leurs églises, desservis par des navettes des bus à 1 €) et bien sûr un labyrinthe de petites routes sinueuses de montagne. Les villages ou les hameaux sont sur de très vastes superficies. Du Mas Le Canés, nous redescendîmes à la route des cols en direction du Col Fourtou. Au col Fourtou, je dis à mon pilote: «Prends à droite vers Céret. Nous n'avons jamais fait cette route. Puis nous rentrerons à Arles-sur-Tech, ça suffira pour aujourd'hui...» Nous devons nous arrêter souvent pour boire et pour permettre à sa pompe de se reposer. À ce rythme, le temps passe vite et en septembre, les journées sont plus courtes.

En allant du Col Fourtou vers Céret, il prit une petite route sans issue à gauche. Il n'y avait aucun panneau. «Où allons nous ?» lui demandais-je. Nous découvrîmes un superbe hameau médiéval bâti autour de son église. C'est en visitant l'église que mon pilote apprit où nous étions: «Nous sommes à Calmeilles, Nounours.» Calmeilles (Calmella en catalan) est un hameau médiéval situé dans les Pyrénées-Orientales dans le massif des Aspres. Les premières formes du nom de Calmeilles sont Ipsas Calmezelas (853), Calmicella (929) et Calmelas (1720). À la présidentielle de 2012, au premier tour, Jean-Luc Mélenchon a réalisé son meilleur score de toute la France à Calmeilles, ce qui a ému mon pilote car lui aussi avait voté Jean-Luc Mélenchon au premier tour. L'église paroissiale Saint-Félix est mentionnée dès 959 (dans une donation à l'église d'Elne). L’église, datant du XIIe siècle, est de style roman. Il s'agit d'une église à nef unique avec une abside semi-circulaire où l'on peut voir des arcatures lombardes et quelques éléments sculptés. L'église contient une statue de la Vierge de style roman du XIIe siècle connue sous le nom de "Mare de Déu de la Salut". Nous rejoignîmes la route des cols et nous nous dirigeâmes vers Taulis. Là, nous avons revu nos lamas. Nous nous sommes arrêtés plus longuement pour discuter avec ces charmantes bêtes qui vivent en principe dans la Cordillère des Andes. Puis, nous sommes descendus à Reynès et nous avons pris le pont moderne vers Amélie-les-Bains. Il faisait déjà nuit mais c'était très agréable de rouler avec cette douce chaleur et une légère brise venant de la Méditerranée. Arrivés à Arles-sur-Tech, nous sommes directement rentrés à notre base, mon pilote était lessivé mais son moral était revenu. Tout au long de cette balade, sur ces petites routes de montagne, nous avons croisé énormément de touristes à moto, en camping-car ou en voiture, des Allemands (toujours à moto), des Britanniques, des Néerlandais, des Belges, de tous les départements de France et toujours autant de cyclistes. 33 photos de ce mercerdi 4 septembre ont été ajoutées au diaporama: de Palalda, de la route des cols, de Calmeilles et des lamas.

Trois photos du village de Reynès ont été ajoutées le jeudi 19 septembre 2013 et une photo d'une réunion entre Nounours, Noutnoute et Canard.

(1) Noutnoute et Canard



Découverte de Palalda avec l'Eliminator

Mardi 23 juillet 2013

Ce mardi, nous devions refaire la route des cols pour visiter les endroits où nous ne sommes encore jamais allés. Au départ d'Arles-sur-Tech, il faisait vraiment très très chaud. Arrivés à Palalda où nous devions prendre des photos avec moi, Nounours, le motard, mon pilote me dit: «Nounours, notre balade va tourner court, un sacré orage arrive. Nous abandonnons la route des cols...» - «Je veux visiter Palalda ! Qu'importe l'orage qui arrive, emmène-moi faire le tour du village médiéval...» - «OK Nounours. C'est toi qui commande !» me dit-il en fidèle pilote bien dressé. Nous avons refait des photos de Palalda, le village ne se limite pas à la cité médiévale, il y a mille choses à découvrir dans ce village extraordinaire. L'ancien lavoir est toujours utilisé, il faudra qu'on aille faire un petit reportage photo (avec une carte de stockage d'environ 4000 photos, mon pilote ne se prive plus). Nous sommes rentrés par une petite route menant sous le pont à voie unique survolant Amélie-les-Bains, de l'autre côté du Tech et de la départementale de Perpignan. Arrivée au pont, il a commencé à pleuvoir et dès Amélie-les-Bains, c'était un déluge. J'ai ordonné à mon pilote de continuer jusqu'à Arles-sur-Tech: «Nous irons nous mettre à l'abri à la terrasse de mon fan-club, le bar Le Central, toi tu boiras ton café habituel, moi, Nounours, je vais m'enfiler une bière...» Le patron m'a mis un grand drapeau catalan pour que je ne prenne pas froid et a bien vérifié qu'il ne pleuvait pas à la terrasse. À Palalda, mon pilote aurait dû pendre en photo les deux touristes venues me saluer.


Ces deux jeunes filles auront de quoi raconter à leurs amis: «On vu un gros Nounours se faufiler dans les ruelles de Palalda avec sa Kawasaki !» Les deux jeunes filles voulaient visiblement être photographiées avec moi, Nounours the Super Biker, mais l'idiot a attendu qu'elles m'aient pris en photo sur ma moto avant de redémarrer la Kawa. Malgré l'orage, nous avons passé une très agréable journée. Dans les Pyrénées-Orientales, il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour faire des découvertes, ce département regorge de trésors qu'il faut absolument visiter. Mon pilote a remplacé des photos du diaporama du jeudi 4 mars 2013 et a ajouté les photos d'aujourd'hui de moi, Nounours, faisant le tour de Palalda avec son Elininator.

Le village médiéval de Palalda est situé sur un flanc des Pyrénées un peu à l'écart de la ville d'Amélie-les-Bains-Palalda, une ville thermale blottie au coeur du Vallespir dans les Pyrénées-Orientales (Catalogne du Nord). À deux pas de l'Espagne (Catalogne du Sud), à 30 km de la mer Méditerranée, la ville est entourée de montagnes, de forêts et d'aires de loisirs. Palalda a été rattaché à la ville d'Amélie-les-Bains en 1942. Des vestiges romains retrouvés sur le site prouvent que le village existe depuis l'Antiquité. Les premiers écrits qui font référence à Palalda datent de 833. La tour à signaux, servant de moyen de communication, date du XIIIe siècle. La tour fortifiée cylindrique, vestige des fortifications de Guillaume-Hugues de Serralonga, date de 1254 à 1260. Palalda est un village typique de la Catalogne. Par sa position géographique au pied de la chaîne des Pyrénées, le hameau devient un enjeu stratégique entre l'Espagne et la France. Lieu de passage communiquant par la vallée du Vallespir, c'est devenu un site crucial que se disputèrent les Ibères, les Celtes, les Romains, les Wisigoths, les Sarrasins, Charlemagne, les Rois Carolingiens et les Rois d'Aragon (Espagne). La région -qui était espagnole- est tombée dans le giron du Roi de France par la signature du Traité des Pyrénées en 1659. Le château du Moyen-Âge est près de la chapelle castrale du hameau, les habitants ont construit leurs maisons autour. Par la route des crêtes allant au village de Montbolo, on peut admirer le hameau adossé à la forteresse. Sur la route qui conduit à Amélie-les-Bains, on aperçoit Palalda perché sur un promontoire dominant la vallée du Tech autour du château médiéval... Le dimanche 14 avril 2013, mon pilote était allé sans moi faire une petite balade sur la route d'Amélie-les-Bains à Céret mais par la petite route de montagne passant par Palalda. Il a pris des photos des ruelles, des monuments et des paysages. En allant vers Céret par la petite route de montagne, il s'était arrêté au pont de chemin de fer reliant un des 3 ponts de Céret. Aujourd'hui, grâce à moi, Nounours, il a visité des endroits d'Amélie-les-Bains où il n'était jamais allé.



Un glacier s'est formé dans les Pyrénées-Orientales
Mardi 16 avril 2013

Un phénomène exceptionnel, en cette époque où la banquise recule de façon phénoménale, un glacier s'est formé en Catalogne française (66). Plus exactement, c'est un névé, une accumulation de neige en dessous de la limite des neiges éternelles qui dure même pendant l'été. Un névé peut être à l'origine d'un glacier. C'est ce phénomène exceptionnel qui s'est produit dans les Pyrénées-Orientales. C'est la conséquence d'un début d'année très enneigé. La formation de ce petit glacier à Porté-Puymorens pourrait permettre à la station de ski de rester ouverte cet été. Pourra-t-on faire du ski cet été en Catalogne avec en décor la mer Méditerranée ? On y songe. On se met a rêver à Porté-Puymorens dans les Pyrénées-Orientales de pouvoir skier cet été. Ce petit glacier s'est formé entre 2 000 et 2 500 mètres. J'ai beaucoup observé le massif du Canigou cet hiver. Si jusqu'en janvier, la neige était quasiment absente, elle est tombée abondamment ensuite. J'ai pris cette photo le dimanche 14 avril à l'entrée d'Arles-sur-Tech.

À certains endroits, on peut voir les deux massifs, derrière le Canigou, on peut observer le pic Carlit (Puig Carlit) en Cerdagne dans le massif du Carlit proche de Font-Romeu. Ce névé -ou petit glacier- s’est formé en Cerdagne, le massif le plus élevé des Pyrénées-Orientales où sont les stations de ski de Font-Romeu ou de Puigmal. Villefranche-de-Conflent est desservie par la route allant vers Prades et vers Perpignan (à l'est) et vers la Cerdagne et vers Andorre (à l'ouest). C'est à la gare de Villefranche que s'effectue le changement entre la ligne à voie normale venant de Perpignan et la voie du Petit Train Jaune (ligne de Cerdagne). Villefranche est reliée par un service de TER (Train Express Régional) à la Cerdagne et au littoral de la Méditerranée. La Cerdagne commence au col de la Perche, la principale municipalité de la Cerdagne française est Bourg-Madame.

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