Nounours à Lamanère - Ermitage Notre-Dame-du-Coral

Jeudi 25 juillet 2013 - Mise à jour: Dimanche 18 août 2013 - Dimanche 27 octobre 2013

Ce mardi, mon pilote avait prévu de (re) tenter la traversée complète des Gorges de la Fou par la passerelle. Mais il faisait trop chaud et il y avait trop de monde. Ce sera pour une autre fois. Depuis le croisement de la route de Prats-de-Mollo, il y avait des bus et des voitures garés tout le long de la route montant aux gorges, les employés du parking avaient du boulot pour contenir cet afflux de touristes. Sur la minuscule route avant La Forge-del-Mitg, alors que nous nous apprêtions à traverser le pont (la longue passerelle à une voie) et prendre cette minuscule route où nous avons fait demi-tour, nous avons croisé une troupe de buggy tout-terrain (on peut en louer au parking des gorges) promenant des touristes par les chemins forestiers de montagne tout autour des gorges. Un souvenir et des sensations inoubliables ! Dix photos prises ce 25 juillet ont été ajoutées au diaporama des Gorges de la Fou (1). Nous avons donc modifié notre plan de vol. Mon pilote me dit: «Nounours, es-tu déjà allé au village le plus au sud de la France ?» - «Tu oublies que je ne suis venu par La Poste à Arles-sur-Tech qu'en décembre 2012 !» - «C'est vrai Nounours... Ça te dirait d'y aller ?» - «Oh oui oh oui ! C'est où ?» - «Tout au sud de la Gaule, Nounours... Juste avant l'Espagne...» Nous regagnons la route départementale et nous bifurquons à droite vers Prats-de-Mollo jusqu'au croisement de Saint-Laurent-de-Cerdans. Là, nous prenons à gauche vers Saint-Laurent-de-Cerdans jusqu'à La Forge-del-Mitg. Mon fidèle pilote a dû prendre un sacré coup de soleil par cette chaleur torride.


Arrivés au pont, à droite avant La Forge-del-Mitg, il voulut voir où menait cette minuscule route. Vous avons stoppé après quelques kilomètres, cette journée n'était pas prévue pour escalader les chemins forestiers, la route devenait très étroite et un écriteau prévenait: "Attention danger, abeilles". Impossible de faire demi-tour, mon pilote a dû redescendre en marche arrière, sans le moteur, en première en jouant sur l'embrayage pour ne pas utiliser les freins. Nous repartîmes à La Forge-del-Mitg sur la route "normale" et avant Saint-Laurent-de-Cerdans, nous prîmes à droite en direction de Serralongue. On se croirait au Tyrol. Nous fîmes une longue pause à Serralongue et nous avons visité ce magnifique village. Par cette chaleur, un humain doit boire beaucoup et mon pilote me dit: «Nounours, j'ai liquidé les deux bouteilles de soda, allons boire un grand diabolo-menthe bien froid avec des icebergs à cette terrasse, sinon, tu rentreras à pied à Arles-sur-Tech, je suis complètement déshydraté...»

Serralongue est un village située dans les Pyrénées-Orientales. En catalan, le nom de la commune est Serrallonga. Le site de Serralongue (Serra longa "la longue montagne") est occupé depuis le Xe siècle où un château fut construit. Au cours du XIIIe siècle, le château de Serralongue devient Cabrenç, toutefois, le nom du village restera Serralongue. Avant la Révolution de 1789, le château de Cabrenç était déjà abandonné depuis longtemps. L'Église Sainte-Marie de Serralongue date du XIe siècle. Le Conjurador (unique en France) date du XIVe siècle. Il y a à Serralongue un musée médiéval où sont exposés des outils, des objets du Moyen-Âge et une collection remarquable et unique de maquettes animées. Serralongue possède un golf 18 trous, on y pratique l'équitation, la gymnastique, il y a un court de tennis, 7 circuits pédestres (Tours de Cabrenç, Xe siècle, classé monument historique), des aires de pique-nique, des aires de jeux pour enfants, etc... Puis, nous continuâmes notre route vers Lamanère. Il y avait beaucoup de motards, nous avons été escortés par un couple sur un "gros cube" qui s'est arrêté avant nous pour prendre des photos de ces paysages féeriques. En fait, on pourrait s'arrêter à chaque lacet pour prendre des photos. Nous, nous prenons surtout les ponts. À Lamanère, mon pilote a bu presque toute la fontaine au pied de l'église tant il avait soif. Il a fait vraiment très très chaud tout au long ce cette balade...

Lamanère est une commune située dans les Pyrénées-Orientales. C'est le village le plus au sud de la France. Le point le plus au sud de la France continentale, le puig de Coma Negra, se trouve à Lamanère. Le premier nom du village était "Villa Menera" de Bassegoda (1225). Le territoire dépendait du château de La Roca de Bassegoda. Le nom est attesté dans un texte de 1427 citant "Le lloch appellat La Menera". En catalan, Lamanère est "La Menera", le nom catalan a été francisé de manière erronée, on a confondu le premier "e" de menera avec un "a". Menera serait issu du celtique, plus tard, "mener" prendra le sens de mine et "menera" fut utilisé désigner des mines. En effet, la région produisait du fer, du plomb, du cuivre et de la houille. Le nom a alors été utilisé à la fois pour désigner la localité et la rivière. Lamanère signifie «la minière», là où il y a une mine. "Menera" a donc la même origine que le mot catalan "mineria" qui signifie "exploiter des mines" (il y avait des mines à Lamanère, il y avait également une usine d'espadrilles). En 2010, la commune comptait... 54 habitants. L'église Saint-Sauveur (1378) et l'église Sainte-Christine (1267) de Lamanère sont des églises romanes. Le château de Cabrenç (XIIe siècle) est situé sur un pic rocheux au dessus du village, le château est classé monument historique. L'église Saint-Sauveur contient un magnifique retable du XVIIIe siècle. L'église romane Sainte-Christine contient deux statues (XVIIe et XVIIIe siècles): Sainte Christine et Saint Michel terrassant le dragon.

En fait, nous avons fait tout le tour du coin, nous sommes rentrés par la route de Serralongue rejoignant la route de Prats-de-Mollo, bien au-dessus des Gorges de la Fou. En revenant vers Arles-sur-Tech, nous sommes repassés au croisement de Saint-Laurent-de-Cerdans. Arrivés à mon fan-club à Arles-sur-Tech, nous ne nous sommes pas attardés, mon pilote avait pris environ 140 photos (avec une carte mémoire de 4000 photos, il photographie tout, même les nanas se baignant dans les torrents, j'ai dû le retenir pour qu'il ne bascule pas d'un pont). Il devait réaliser le livre à pages tournantes (un concept qu'il a créé spécialement pour moi, Nounours le motard et pour vous afin que vous puissiez vous évader avec moi, Nounours, dans mes balades en Catalogne), choisir les photos et les redimensionner, rédiger le texte et faire la mise en page.

Le dimanche 18 août 2013, nous sommes retournés à Lamanère (le village le plus au sud de la Fance) pour visiter l'ermitage Notre-Dame-du-Coral, un ermitage sur la route qui relie Sainte-Marguerite (Col d'Ares) à Lamanère. Il est situé au sommet d'un éperon rocheux sous lequel se trouvait auparavant le village de Miralles aujourd'hui en ruines. Il faut traverser Lamanère, la route qui continue en montant devient une piste assez chaotique. "Coeur de chêne" se disait autrefois "Coral", mais l'origine la plus probable du nom serait la traduction de "el terrer rog de Corall" (la terre rouge de Corail). La chapelle mesure 7 m sur 23 m. Sur la partie ouest se trouve la bergerie, au nord l'hôtellerie (dans le prolongement du toit de l'église). C'est ici qu'on logeait les pèlerins. La bergerie étant dans le prolongement de l'église, on a construit des murs de part et d'autre du parvis jusqu'à faire rejoindre les deux bâtiments, puis on a construit un toit. Le parvis s'est ainsi transformé en pièce supplémentaire. La défense de l'église était en partie assurée par la présence d'une meurtrière près de la porte. Les bénitiers sont à l'extérieur. Le mur-clocher abrite deux cloches.

Suite à la reconquête Carolingienne sur les Sarrasins en 811, les religieux ont bâti des abbayes dans toute la région et ont fait construire de multiples sanctuaires dans les endroits les plus reculés des montagnes. Les pionniers qui ont repeuplé la région se sont regroupés autour de ces sanctuaires en formant les villages. C'est ainsi qu'apparu Notre-Dame-du-Coral, une toute petite chapelle (presque un oratoire) sur l'éperon rocheux. Le village de Miralles s'est développé mais à sa destruction, la chapelle tomba dans l'oubli. Selon la légende, une statue de bois représentant la vierge provenant de cette chapelle a été dissimulée dans un tronc d'arbre. Elle fut retrouvée plus tard. L'église Notre-Dame-du-Coral est mentionnée dès 1267 (Sancta Maria de Coral). Pendant que les ermites parcouraient le pays en quête de dons, des gardiens restaient à l'église. Ils en étaient les titulaires. En 1926, l'administrateur (l'abbé) entra en conflit avec les propriétaires, il profita de la sélénité de l'évêque d'Elne pour imposer ses vues. Vu l'opposition entre l'abbé et les propriétaires, l'évêque d'Elne interdit l'église au culte, plus aucune messe n'y fut célébrée depuis le 18 mai 1931. De nos jours, l'ermitage est ouvert aux visiteurs, en tant que gîte rural, chambres d'hôtes et tables d'hôtes. On peut visiter la chapelle librement. Pendant que je discutais avec des chevaux, mon pilote est resté longtemps dans la chapelle, il en a parcouru tous les recoins et a pris pas mal de photos. Nous avons passé un dimanche dans un autre temps, dans les décors somptueux des Pyrénées, à cheval entre les Pyrénées-Orientales et l'Espagne. Sur la route Serralongue - Lamanère, nous nous sommes arrêtés à un caveau (d'une famille), comme "perdu" là, en pleine forêt, le long de cette route de montagne alors qu'il n'y a aucun cimetière à la ronde... 51 photos prises ce dimanche 18 août ont été ajoutées au diaporama.

Le dimanche 27 octobre 2013, nous avons profité de la prolongation de l'été pour retourner à Lamanère et à Serralongue où nous avons visité le petit hameau de la Forge de Galdarès, un hameau de Serralongue. C'est un tout petit lieu-dit de quelques maisons faisant partie de Serralongue. Il y a un bien sympathique camping -hélas fermé en octobre-. Pour se rendre à ce camping, il faut passer un petit pont vertigineux.

(1) Nounours aux Gorges de la Fou



Nounours au hameau Le Tech - Le Col de Sous

Mercredi 31 juillet 2013 - Mise à jour: Dimanche 18 août 2013

Depuis samedi, mon pilote est dans un état affolant, nous ne sommes quasiment pas sortis. Son moral commençait à flancher. Je lui ai dit d'une voix de Nounours: «Allez mon fidèle pilote... Faisons une toute petite balade, pas loin, ça te remettra le moral en place...» - «D'accord Nounours...» me répondit-il. «On va prendre des photos de la route de Prats-de-Mollo. Comme on va s'arrêter souvent, ma pompe à hémoglobine devrait tenir...» Nous partîmes dans l'après-midi, il faisait très très chaud à Arles-sur-Tech et il a oublié de prendre à boire. Je me suis susurré à moi-même: «Mon brave Nounours, nous n'irons pas loin, il est complètement cuit...» Nous fîmes effectivement pas mal de photos de cette route vraiment exceptionnelle. Une très belle route, large, mais une route sinueuse de montagne, où la visibilité est souvent nulle du fait qu'elle contourne des pitons rocheux. La route est en grande partie construite "dans le vide" soutenue par des demi-ponts le long de la paroi. En bus ou en voiture, on ne se rend pas compte où on roule. En voiture, il serait impossible de faire ces photos, les endroits pour se garer ne sont pas sur les tronçons les plus vertigineux et ça se comprend aisément. De plus, en cette saison, ça circule énormément. On aurait tendance à rouler vite mais la prudence s'impose. Nous sommes montés ainsi jusqu'au village Le Tech. Au petit croisement avant Prats-de-Mollo, je dis à mon pilote: «Prends à droite, la route du Col de Sous (ou Col de Soous) !» Le croisement est une vraie épingle à cheveux, la route est très étroite et ça grimpe sévère.


J'avais mal pour lui quand je le voyais peiner à descendre de l'Eliminator tant il avait mal aux guiboles. Je me suis murmuré à moi-même: «Mon gros Nounours, nous finirons un jour au bas d'un ravin, il s'approche toujours plus près du vide avec ma Kawasaki et pour un humanoïde qui a le vertige à 50 cm de haut, il prend de sacrés risques pour avoir les meilleures prises de vue...» Nous montâmes donc le Col de Sous pour visiter le village Le Tech (El Tec) où nous nous étions déjà arrêtés le dimanche 2 juin 2013. Mais cette fois, nous faisons tout le tour du hameau et par le Col de Sous, nous allons visiter l'église dominant le village. L'église est sur un monticule au-dessus du hameau et encore au-dessus et derrière, sur un petit piton, il y a la "tour horloge" indépendante de l'église. Nous aurions pu rejoindre Prats-de-Mollo ou Corsavy par des petites routes de montagne mais comme mon pilote manquait cruellement de forces, je lui ai conseillé: «Continuons plutôt la route du Col de Sous !» - «Mais Nounours...» me rétorqua-t-il. «Je ne sais pas où mène cette route !» - «Contente-toi de piloter, c'est moi le chef...» Nous continuâmes à gravir cette petite route au-dessus du hameau Le Tech et son vertige le reprit en longeant les ravins et les vieux ponts... Il mourrait de soif, la chaleur était suffocante. Nous nous arrêtons près d'une veille ferme de montagne (habitée, les gens cultivent là-haut). Nous avons croisé des voitures qui descendaient, nous étions garés et il prenait des photos. Une dame nous a crié: «Il est beau votre passager. Magnifiques paysages, hein ?» Mon pilote avait un autre soucis: «Nounours, si je ne trouve rien à boire, c'est toi qui sera obligé de piloter...» Nous poursuivîmes la montée du col, les paysages sont tout simplement époustouflants. Tout à coup, je lui criais: «T'as vu ce bâtiment et cet étrange pont ? Tu vas pouvoir te désaltérer !» - «J'ai vu Nounours. Tu sais ce que c'est ? C'est la centrale EDF hydroélectrique de Llau ! Je vais enfin pouvoir boire Nounours...» La centrale hydroélectrique de Llau fonctionne sans barrage, uniquement grâce à l'eau du torrent captée dans une conduite forcée. Et là, foi de Nounours, je n'en ai pas cru mes yeux. Il ne sait pas nager et le voilà attaquant la descente vers le torrent et carrément dans le torrent. Il a tellement bu que les habitants de la vallée ont dû manquer d'électricité... Sur certaines photos, vous pouvez facilement imaginer où était mon photographe.

Mais enfin, mon pilote était bien requinqué et rafraîchi (l'eau du torrent était assez froide quoique moi, Nounours, je n'y ai pas goûté). Lorsqu'il est remonté à l'Eliminator, des gens en voiture nous ont averti qu'un tracteur montait avec une grosse remorque de foin vers un mas (une ferme) tout en haut. Nous continuâmes à monter la route du col et arrivés au croisement perdu en pleine montagne, où il y a le mas (la ferme), je lui fis remarquer que nous approchions de la réserve de ma Kawa. «C'est juste Nounours. Faisons demi-tour, nous pourrons poursuivre une des deux routes (sans doutes des chemins de randonnées) une prochaine fois, une route -ou un chemin- mène encore à Prats-de-Mollo mais par la crête...» En redescendant vers le hameau Le Tech, d'autres voitures nous ont averti que nous allions croiser le tracteur qui montait. Heureusement, quand nous avons croisé le tracteur, il y avait assez de place sur le bas côté pour nous garer et laisser passer le tracteur et sa remorque de foin. Arrivés au hameau Le Tech, nous avons pris la route allant au village, nous avons rejoint la route départementale Prats-de-Mollo / Perpignan.

Le Tech est une commune située à l'embranchement du Tech et de son affluent, "La Coumelade". Au VIIIe siècle, les peuples vivant dans la plaine durent s'installer en montagne à l'arrivée des Sarrasins qui détruisirent un grand nombre de constructions. Des pionniers, venus de la plaine, ont remonté la vallée de la Coumelade jusqu'au cirque montagneux qui entoure sa source, au lieu dit "Saint-Guilhem", où fut construit le premier village du Tech. Vers la fin du XIIe siècle, une tour à signaux fut construite qui communiquait avec celle de Prats-de-Mollo: la Tour de Cos. Non loin de la tour, une chapelle fut construite: Sainte-Cécile-de-Cos. Elle fut consacrée en 1158. Jusqu'en 1317 le village était uniquement le "Mas Bac" (Tec). Au XVe siècle, d'autres gens vinrent de la vallée pour le fer. En 1406, le roi d'Aragon a accordé la liberté aux habitants de prospecter le sous-sol et de l'exploiter. Les romains exploitaient déjà les mines de fer du Canigou. Au Moyen-Âge, les mines ont pris de l'ampleur. Le minerais était acheminé à dos d'âne jusqu'aux forges, à Prats-de-Mollo, Valmanya ou Montferrer. En 1492 une forge fut construite au Mas Bac. Elle attira immédiatement des mineurs qui s'installèrent près de la forge. Le village initial se dépeupla au profit du deuxième qui se développa rapidement, la forge nécessitait un important personnel. Du XVe au XVIIIe siècle, ce fut l'âge d'or du Tech. Dès le XVIIIe siècle, les techniques changèrent avec les hauts-fourneaux qui supplantèrent les forges traditionnelles, celles-ci disparurent très rapidement. La forge du Tech s'est arrêtée en 1750. Les habitants s'orientèrent vers l'exploitation forestière et le façonnage des bois de châtaigniers par des bûcherons nommés les "Cerclaires" ou par des scieries utilisant la force hydraulique (comme la forge). Le Tech possédait deux scieries. En 1789, le village fut jugé trop petit pour être désigné une commune. Il fut toutefois chef lieu de canton mais en 1800, Bonaparte établit le chef lieu de canton à Prats-de-Mollo. Le Tech restera un hameau de Prats-de-Mollo jusqu'en 1859 où il obtient le statut de commune. La tour-horloge n'avait pas d'autres utilité que celle de donner l'heure. En 1940, Le Tech fut ravagé par une inondation qui emporta l'église. L'église Sainte-Marie fut reconstruite après 1940. L'église contient un retable du XVIIIe siècle. Sur le territoire du Tech, il y a un ancien ermitage dédié à Saint-Guilhem (XIIe siècle), l'église Sainte-Cécile-de-Cos (1158), la chapelle Sainte-Marie-de-Bénat (1777) contenant un retable de 1782 et les chapelles Saint-Côme et Saint-Damien (Chapelle de la Llau) contenant un retable de 1723.

Le dimanche 18 août 2013, lors de notre balade à Lamanère pour visiter l'ermitage Notre-Dame-du-Coral, nous sommes allés au village Le Tech par la petite route de Corsavy - Montferrer. De là, nous avons pris le massif en face en direction de Lamanère. Sur certaines photos, on voit -dans la montagne- la conduite forcée reliée à la centrale hydroélectrique de Llau. 10 photos prises ce dimanche 18 août ont été ajoutées au diaporama.

© 2013 by Michel Mahler - Le Réveil des Marmottes


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