Dossier

du RdM

L'Opus Dei selon d'autres sources

La garde blanche du Pape

C'est un outil de "re-christianisation" fortement encouragé par Jean Paul II et l'extrême droite catholique. C'est une milice religieuse, puissance économique et politique cherchant a infiltrer les pouvoirs étatiques. L'Œuvre cultive le culte du secret: les membres ne doivent jamais révéler soit leur appartenance soit l'appartenance d'autres membres à l'Œuvre. Tous les moyens visibles et cachés, publics et secrets sont employés car il faut s'étendre dans le monde entier. Jean Paul 2 fut élu Pape Grâce à l'Opus Dei. Fondée en 1928, dans le lit de l'Espagne Franquiste (la haine du communisme, des juifs) par un jeune prêtre, Jose María Escrivá de Balaguer, canonisé depuis par Jean-Paul II. Sa constitution est secrète. Comme le Pape Pie XII, il minimisa l'horreur du nazisme et de l'holocauste, y voyant un rempart "providentiel" contre le communisme.

Hitler ? Un brave homme !" - Hitler sauveur avec Franco de l'Espagne communiste: "Hitler contre les juifs, c'était Hitler contre le communisme."

Réseaux fascistes

L'Opus Dei protège les anciens SS en fuite depuis 1945, et ce dans le monde entier, comme l'ancien recteur de l'Université d'Aix-la-Chapelle, en fait un SS proche collaborateur d'Himmler. En France, l'abbé Wenceslas Munyeshyaka criminel contre l'humanité, responsable de massacres et de viols à Kigali en juin 1994 a obtenu l'asile en France grâce à Mgr. Joseph Duval, président de la Conférence épiscopale de France, qui aurait couvert sa fuite en lui offrant en prime un ministère sacerdotal. L'Église de France réédite la soustraction à la Justice d'un criminel contre l'humanité, malgré le précédent scandaleux de Paul Touvier (c'est dans un cloître proche de Nice que l'on retrouvera l'ancien milicien du régime Pétainiste). Un haut prélat d'Amérique du sud laisse 4 religieux se faire torturer (car opposant au pouvoir en place). Ce digne personnage sera reçu avec faste par Jean-Claude Gaudin maire, de Marseille, membre de l'Opus Dei comme Raymond Barre.

La femme de l'actuel Président de la République
serait pour la reconnaissance des associations catholiques d'extrême droite de Mgr Lefèvre et pour légaliser l'occupation de leurs lieux de culte.

RÉSEAU ÉCONOMIQUE

Un réseau financier puissant basé sur des banques en Suisse, en Italie, des sociétés, des fondations, des associations et des syndicats: Solidarnosc, le syndicat Polonais fut soutenu financièrement par l'Œuvre, et comme par hasard, le pape polonais fut le candidat de L'Opus Dei après la mort (subite) du pape Jen-Paul 1er. Des scandales financiers énormes finissent par des meurtres ou suicides. Le prince Jean de Broglie, trésorier des Républicains Indépendants de Valéry Giscard d'Estaing et proche de l'Opus est assassiné. Cette affaire est d'autant plus intéressante que les déclarations hâtives du ministre de l'Intérieur avait empêché de comprendre les mobiles du meurtre.Ce n'est que plusieurs années plus tard, à l'occasion du scandale Matesa en Espagne que l'on découvrit que Jean de Broglie était un des financiers de l'Opus Dei, et que le parti de Michel Poniatowski avait bénéficié de ses largesses. La banque Ambrosiano très proche du Vatican est en banqueroute, la Loge italienne P2 y est mêlée, le directeur de la banque est retrouvé pendu sous un pont de la Tamise.

RÉSEAU MONDIAL

Si auparavant, la stratégie mondialiste était tournée contre le communisme, la nouvelle lutte semblerait être le puissant jeu de monopoly contre l'islamisme: gagner l'Afrique, revenir dans l'Occident à des gouvernements "forts". Actuellement c'est l'Amérique du sud qui a le vent en poupe pour l'action de l'Œuvre (tous les hauts prélats nommés par le pape en sont issus). Aux USA, l'Œuvre progresse. En GB, un cuisant article dans le Times remet le mouvement en sommeil momentané. L'Opus Dei infiltre aussi les organismes internationaux: l'ONU, la CEE (EEE), l'Unicef.

Tous les sources de ce document sont tirées du Monde Diplomatique, de la revue catholique Golias, de la revue Maintenant, de l'Événement du Jeudi n°620 (terrible collusion de la droite, du patronat, de l'Église) de l'émission télé de France2 "Envoyé spécial" et du Réseau Voltaire.

La république et l'Opus Dei
Dans «Le Monde diplomatique» de septembre 1995, le journaliste François Normand présente l'organisation Opus Dei, très droitière secte catholique. Son article, intitulé «La troublante ascension de l'Opus Dei», évoque la présence de personnalités de l'organisation parmi les proches du premier gouvernement de Jacques Chirac... Nous en reproduisons ici un extrait.

«Le président Jacques Chirac a-t-il nommé des membres de l'Opus Dei au gouvernement de M. Alain Juppé? La question peut paraître saugrenue, sachant le peu d'attrait du fondateur du RPR pour la "chose cléricale", mais la composition du gouvernement devait satisfaire les nombreuses composantes de la droite française qui avaient soutenu la candidature du maire de Paris, dont le puissant lobby catholique conservateur. Si on a souligné la proportion relativement élevée de femmes dans ce cabinet --- douze ministres ou secrétaires d'État sur quarante-deux membres ---, on a moins relevé la coloration bien-pensante de ces ministres.

Mme Colette Codaccioni, ministre de la solidarité entre les générations, mère de cinq enfants et ancienne sage-femme, se définit comme "chrétienne et pour l'éducation à la vie"; Mme Elisabeth Dufourcq, secrétaire d'État à la recherche, est l'auteur d'une thèse sur les congrégations religieuses féminines, dont elle a tiré un livre intitulé Les Aventurières de Dieu; Mme Anne-Marie Idrac, secrétaire d'État aux transports, est la fille de l'un des pères fondateurs du Mouvement républicain populaire (MRP), parti catholique, et militante elle-même de leur héritier: le Centre des démocrates sociaux (CDS); et Mme Françoise de Veyrinas (CDS), secrétaire d'État aux quartiers en difficulté, est issue d'une famille toulousaine catholique militante. On peut s'interroger sur l'entrée au gouvernement et dans les cabinets de deux personnes "proches" sinon membres de l'Opus Dei: M. Hervé Gaymard, secrétaire d'État aux finances, et son épouse, Mme Clara Lejeune-Gaymard, directeur de cabinet de Mme Colette Codaccioni, fille du professeur Jérôme Lejeune (décédé en 1994), fondateur du mouvement antiavortement Laissez-les vivre, nommé par Jean Paul II au Conseil pontifical pour la famille et membre de l'Opus Dei. Un autre gendre du professeur Lejeune, le philosophe Jean-Marie Meyer, ne cache pas son appartenance à l'Oeuvre. Il est également membre du Conseil pontifical de la famille. Selon la revue catholique Golias, "la fille et le gendre du professeur Lejeune sont à l'Opus Dei", et l'affirmation est reprise par la revue Maintenant: "Jacques Chirac a placé l'opusien Hervé Gaymard [député de la Savoie] dans son équipe de campagne présidentielle."»

Il est certainement intéressant de compléter cet extrait d'article d'une note du Réseau Voltaire intitulée «Jacques Chirac impose un théoricien fasciste, "proche" de l'Opus Dei, à la direction des Journaux officiels» de septembre 1997. «Par décret du président de la République, adopté en Conseil des ministres et cosigné par le Premier ministre, Jean-Paul Bolufer est nommé directeur des Journaux officiels.»

La note d'information est complétée d'un portait de Jean-Paul Bolufer:

«Né le 5 novembre 1946 à Alger, Jean-Paul Bolufer est ancien élève de l'ENA (promotion "Simone Weil"). Très proche de Jean Ousset, il adhéra à la Cité catholique et milita pendant ses études au Comité étudiant pour les libertés universitaires (CELU) aux côtés de Francis Bergeron. Il participa dans ce mouvement d'une part à une méchante campagne contre l'IVG, comprenant la diffusion de matériel injurieux à l'égard de Simone Veil, et d'autre part à la publication de la revue L'Université libre. De 1974 à 1977, il fut chargé de mission au SGDN où il prolongea la croisade "antisubversive" que Jean Ousset avait commencée en Algérie. En 1977, le CELU fusionna avec un groupe lyonnais sous la dénomination Club de l'astrolabe. Dans le souci de coller au plus près des combats locaux, le Club de l'astrolabe poursuivit essentiellement ses activités à Lyon et Jean-Paul Bolufer créa à Paris, en 1980, le Cercle de la Cité, dont il fut président. Dans la même période, il rejoignit le cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris (1979-1986 et 1988-1989) tout en étant secrétaire général de la Fondation Claude-Pompidou (1980-1989).

En 1983, il publia avec le président du Club de l'astrolabe, Michel Delsol (beau-père de Charles Millon), un Projet pour la France : construire nos communautés (éd. Le Livre Essor). La jaquette de l'ouvrage précise : "En cherchant à rompre le rythme cadencé de la droite et de la gauche, Projet pour la France propose la voie d'un vrai rassemblement conçu à partir des communautés de destins, dans lesquelles des hommes et des femmes naissent, travaillent et vivent". En d'autres termes, les auteurs entendent mettre un terme au processus démocratique d'alternance et instaurer un ordre fasciste, au sens exact du terme, fondé sur la Famille, le Travail et la Patrie. À titre d'exemple, on trouve au chapitre III, intitulé "Famille d'abord", la proposition suivante : établir un "Code des libertés familiales, qui outre les prestations accordées aux familles, comporterait la création d'une nouvelle catégorie de délits et de peines contre toutes les atteintes morales et physiques aux familles [IVG, homosexualité, etc. - Ndlr]. On ne saurait aujourd'hui protéger l'intégrité de celles-ci qu'à ce prix. Le Code des libertés familiales prévoirait aussi la représentation des familles au sein de véritables Chambres des familles qui exerceraient des fonctions de proposition auprès des pouvoirs publics et veilleraient à ce que les médias non seulement ne portent pas atteinte aux principes familiaux mais permettent vraiment l'expression et l'information des familles". En annexe du livre, un texte intitulé "L'autoprotection sociale" propose la liquidation de la Sécurité sociale et la mise en place de "retraites à capitalisation familiale", c'est-à-dire subordonnées au nombre d'enfants que l'on a élevés.

Pendant la première cohabitation, il dirigea le cabinet de Lucette Michaux-Chevry au secrétariat d'État chargé de la Francophonie (1986-88). Il fut également directeur de cabinet du président du conseil général Midi-Pyrénées, Marc Censi (1989-96), poste où il surprit aussi bien en soutenant l'implantation en France d'une secte d'extrême droite sud-africaine, la mission Kwasizabantu, qu'en pétitionnant son soutien à S. S. Jean-Paul II. Enfin, il fut directeur de cabinet du préfet de la région Île-de-France, le pasquaïen Joël Thoraval (1996-97), tout en continuant à militer à la Cité catholique, devenue Office international, puis ICTUS, sous la présidence de maître Jacques Trémollet de Villers. Il y a développé une théorie de l'infiltration en milieu socialiste et assuré la formation de cadres politiques.

Selon nos informations, Jean-Paul Bolufer est un "proche" de l'Opus Dei.»

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S'il est habituel de distinguer I'Eglise de la secte par leurs divergences doctrinales, la différence principale et principielle se décide en un lieu plus profond encore

Historique

L'Opus Dei a été fondée en 1928 par le prêtre catholique romain Espagnol Jose-Maria Escriva de Balaguer y Albas (1902 - 1975). il était professeur de Droit Canon à Saragosse et à Madrid et consulteur au Vatican de la commision pontificale pour l'interpréttion authentique du code de Droit Canon. L'Opus Dei a été approuvée par le Vatican en 1950. Le pape Jean-Paul II en a fait une prélature personnelle en 1982. Cela signifie qu'elle ne dépend que de lui et court-circuite toute l'organisation hiérarchique catholique, y compris les rouages de l'administration vaticane. Son prélat est depuis 1994 l'évêque espagnol Javier Echevarria, né en 1932. Le fondateur a été béatifié par Jean-Paul II en 1992.

Situation actuelle

On pense généralement que le pape actuel est affilié à l'Opus Dei via la société sacerdotale de la Sainte-Croix, qui est la branche séculière de la prélature pour les prêtres diocésains. Il faut noter que l'appartenance à l'Opus Dei est normalement secrète. Ce qui est sûr, c'est que le couple Poltawski, qui a servi de famille à Jean-Paul II à Cracovie après la disparition de ses parents, en est membre. Le porte-parole de presse du Vatican, Joaquim Navarro Valls en fait également partie. Il est un de ceux qui travaillent directement et quotidiennement avec le pape. En revanche, le pape Paul VI s'est toujours méfié de l'Opus Dei et l'a tenue à l'écart durant son pontificat.

Statistiques

Les effectifs mondiaux de l'Opus Dei s'élèvent à 82000 membres, dont 1500 prêtres répartis dans 90 pays. Il existe quatre sortes de membres:

les numéraires, prêtres, hommes ou femmes célibataires, qui vivent en communauté et sont les dirigeants;
les agrégés, célibataires qui vivent dans leur famille; les surnuméraires, laïcs mariés; les coopérateurs,
pouvant être catholiques ou non. Jean-Paul II a choisi plusieurs évêques parmi ses prêtres.

L'Opus Dei dirige 150 écoles de formation professionnelle, 200 résidences universitaires et 5 universités. On le voit, il est difficile de qualifier de secte un mouvement catholique aussi bien inséré dans l'Église romaine. Le rapport sur les sectes des parlementaires belges a pourtant fait le pas en 1997. Quelles sont ses motivations?

Méthodes

Il est certain que l'Opus Dei emploie des méthodes sectaires comme par exemple:

Des moyens de financement peu clairs et inavoués; la pratique du secret. A part pour les responsables, la fait d'être membre est secret. Les prêtres affiliés par la société sacerdotale de la Sainte-Croix ne sont pas obligés de faire connaître à leur évêque leur appartenance. "Cronica", l'organe interne de l'Opus Dei est secret et ne peut être lu que par les numéraires. L'Opus Dei est considérée par ses membres comme infaillible : "sacrée, sans tache, immuable"... Tout ce qui est en dehors de 'Opus Dei relève du "pourrissement" (sic). Elle est le "reste qui constitue la véritable Eglise". L'organisation de la prélature court-circuite l'autorité des évêques qui sont les dirigeants normaux des diocèses. Elle ne rend compte qu'au pape, c'est la prélature personnelle. Les jeunes doivent décider à 16 ans s'ils veulent rester célibataires ou se marier, décision qui doit être ratifiée par les chefs... L'Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d'instaurer un nouvel ordre catholique. Ses préférences pour les partis d'extrême-droite sont connues... Le mariage est systématiquement décrié et le célibat exalté. "Le mariage est réservé à la piétaille et non à l'état-major général du Christ" (Escriva). Tout ceci fait que certains catholiques réticents désignent l'Opus Dei comme la "sainte mafia". Il s'agit donc d'un catholicisme pur et dur, comme il a pu exister avant le concile de Vatican II... Quelques autres nouveaux mouvements font également problème par leurs méthodes musclées : le chemin Néo-catéchuménal, Communion et Libération, les Focolari, l'Oeuvre et certaines composantes du Renouveau... Le plus inquiétant est que le cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, ancienne Inquisition, estime que ces mouvements sont l'unique évolution positive de l'Église post-conciliaire.... Encore plus inquiétant : le Pape Jean-Paul II les a rassemblés tous (500000 personnes) à Rome à la Pentecôte 1998 et il les considère comme le fer de lance de sa nouvelle évangélisation.

Jacques Lemaire - Vigi-Sectes Belgique


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