Dossier

du RdM

L'Opus Dei - Archives

2001 - Michel Mahler

Lettre

En 1995, le fraîchement nommé ministre du gouvernement Juppé (Jacques Chirac) Hervé Gaymard essaie de m'acheter. Il m'écrit (à la main) de chez lui, de Bourg-Saint-Maurice en Tarentaise (Savoie)... Je refuse en lui retournant sa lettre et en y ajoutant une photocopie d'un billet de 100 F pour sa contribution à l'Opus Dei... Ensuite, c'est un ami du ministre qui va essayer, un certain Patrick Bérard, directeur de Provencia. Il me propose 3000 balles si je laisse Hervé Gaymard tranquille...

L'Opus Dei fut fondée en 1928 par monseigneur Jose María Escrivá de Balaguer né le 9 janvier 1902 à Barbastro (province de Huesca en Espagne). Son but est de faire triompher le catholicisme d'état. Elle a soutenu, de façon occulte, les régimes fascistes de Franco en Espagne, de Mussolini en Italie et le régime de Vichy. La secte a financé le réarmement de l'Allemagne et a favorisé la prise de pouvoir d'Adolf Hitler. Le IIIe Reich correspond tout à fait à l'idéologie de la secte. Par exemple, la devise "travail, famille, patrie" prônée par le maréchal Pétain, en est directement issue... La devise officielle de l'Opus Dei est:


«Il faut que tout change pour que rien ne change et que nous restions les Maîtres. Le Pouvoir sous toutes ses formes, économique et politique d'abord, médiatique et judiciaire ensuite...»

Un document (très) compromettant: Une lettre manuscrite d'Hervé Gaymard (alors au Gouvernement Juppé, premier ministre de Jacques Chirac, 1995/1997), adressée à Michel Mahler.

Pro Vita, la Fondation Jérôme Lejeune et Laissez-les vivre sont directement liées à l'Opus Dei. Ce sont des fondations ou associations familiales à tendance extrémiste dont le but avoué est l'endoctrinement des valeurs morales par le biais de la culture. Par exemple, l'organisation politico-culturelle "Cité Catholique" fut rebaptisée ICTUS par Jacques Trémolet de Villers, l'avocat du milicien Paul Touvier et du gouvernement de Vichy. En 1978, l'Oeuvre Divine s'empare du Vatican par l'intermédiaire de Karol Wojtyla (Jean-Paul II). Après la Libération, Touvier ira se réfugier en Savoie. C'est l'Église qui va le protéger. Très bien défendu par Jacques Trémolet de Villers (de l'Opus Dei), il est gracié par Georges Pompidou en 1971 et acquitté par la justice en 1992. Il faudra attendre 1994 pour qu'il soit enfin jugé. Klaus Barbie sévissait à Lyon, où Jean Moulin fut arrêté, torturé et exécuté. Or, toujours à Lyon, un certain Raymond Barre a organisé la messe de béatification du fondateur de l'Opus Dei (José-Maria Escriva de Balaguer) en 1988. Raymond Barre était le "guide" de l'avocat de Villers au sein de l'Opus Dei. La secte a joué un grand rôle dans l'élection de Jacques Chirac en 1995.

PHOTO: Paul Touvier devant le siège de la milice à Chambéry (Savoie).

Les papes précurseurs de Jean-Paul II
Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti) Senigallia, 1792 ­ Rome, 1878
Pape de 1846 à 1878. Il encouragea d’abord le mouvement patriotique italien puis, à partir de 1848, entra en conflit avec les patriotes pour défendre sa souveraineté temporelle. Cette lutte aboutit, en 1870, à la prise de Rome, à l’annexion des États pontificaux par l’Italie et à la rupture du pape (qui se considérait comme un prisonnier volontaire au Vatican) avec le gouvernement italien. Sur le plan spirituel, Pie IX, fidèle à son attitude intransigeante, condamna le socialisme, le rationalisme et le libéralisme du monde moderne (encyclique Quanta cura, 1864). Il proclama le dogme de l’Immaculée Conception, la virginité de Marie (1854), et réunit le 1er concile du Vatican, qui définit le dogme de l’infaillibilité pontificale (1870).

Pie XII (Eugenio Pacelliome) Rome, 1876 ­ Castel Gandolfo, 1958
Pape de 1939 à 1958. Durant la Seconde Guerre mondiale, son manque de prise de position officielle lors de l’extermination des juifs par les nazis lui a été reproché. Pie XII a accentué le caractère international de l’Église romaine en créant de nombreux cardinaux non italiens. Il proclama le dogme de l’Assomption en 1950. Sur le plan théologique, il adopta une attitude conservatrice.

Article 68-1 de la Constitution:
Les membres du Gouvernement
sont pénalement responsables
des actes accomplis dans
l'exercice de leurs fonctions et
qualifiés crimes ou délits au
moment où ils ont été commis.

Les magouilles - La pédophilie

Prenons le Tunnel du Mont-Blanc... Je n'ai cessé de crier qu'il y aurait une catastrophe... Un certain Michel Bouvard, député RPR de la Maurienne et représentant de la SFTRF m'a tout simplement envoyé une lettre de menaces (à l'entête de l'Assemblée nationale, s'il vous plaît) ! Je n'avais pas le droit, d'après lui, de mettre en cause de si jolies œuvres d'art (c'est ainsi qu'on définit les ponts ou le béton en France)... Il y a quand-même eu 39 morts... Ces gens sont des assassins protégés par le système. Qui fut PDG du Tunnel du Mont-Blanc après Edmond Giscard d'Estaing ? Édouard Balladur en personne. Et le premier ministre de Mitterrand (Balladur) était en sus PDG de la société Saint-Gilles et il plaçait son pognon en Suisse. C'est la Suisse elle-même qui, excédée, a dénoncé ce scandale ahurissant; la France a étouffé l'affaire...

Un raz de marée politico-judiciaire s'est abattu sur le RdM... Un autre protagoniste de la SFTRF (Tunnel du Fréjus et autoroute A43 - Savoie - France): Michel Barnier, ministre de l'Environnement et co-organisateur des J.O. d'Albertville avec Jean-Claude Killy. En fait, les J.O., les autoroutes à pognon, les tunnels à PL, tout est lié à une magouille politique et financière par le biais de sociétés bidons, satellites de la secte. Or, pour que le blanchiment d'argent fonctionne, il faut bien sûr la complicité de plusieurs banques.

En 1995, Jacques Chirac est élu Président. Qui était sont directeur de campagne ? Hervé Gaymard. Son épouse, Clara Lejeune, fille du professeur, entre au Gouvernement comme directrice de cabinet du Ministre de la Solidarité... Hervé Gaymard est nommé Secrétaire d'État aux Finances. En 1995, l'Opus Dei s'incruste au Gouvernement. Le "patron" d'Hervé Gaymard à la Santé n'est autre que Jacques Barrot. Jacques Chirac invite le Pape Jean-Paul II en tant que Chef d'État (du Vatican) et maître de l'Opus Dei. On organise ensuite les rassemblements de la jeunesse chrétienne. Lors des obsèques du Professeur Lejeune (6 avril 1994) et célébrées en grandes pompes à la cathédrale Notre Dame de Paris par le cardinal Jean-Marie Lustiger, le pape J.P. II a adressé un message d'action de grâce en remerciant Dieu pour l'œuvre du défunt (la lutte contre l'avortement). Le 25 mai 1994, l'association du Professeur Jérôme Lejeune est fondée par la famille dont chaque membre occupe une place importante au sein de l'Oeuvre, de l'État, et même au Vatican. La somme de 5 millions de Francs est réunie et Jean Foyer, ex-garde des Sceaux et ex-ministre de la Santé, est nommé président. Clara Lejeune, avant d'être parachutée au cabinet de Colette Codaccioni, appartenait au cabinet de Jacques Chirac. Hervé Gaymard, député de la Savoie et successeur de Barnier, devient directeur de campagne et est nommé aux Finances. Barnier est nommé à l'Environnement puis aux "Affaires" Européennes. Barnier sera le collecteur de pognon du RPR pour la région Rhône-Alpes, la plus riche de France.

Les sociétés "bidon"... Un exemple tout à fait symbolique du système est la SAS qui fut présidée par Michel Barnier alors qu'il était ministre. C'est totalement illégal. Le Conseil Constitutionnel, alors présidé par Roland Dumas (PS), a couvert cette illégalité. Le rôle de la SAS est de gérer tout ce qui concerne les travaux publics, la DDE (l'équipement), etc... Les études sont confiées à des sociétés satellites (déclarées sans activité) où transitent des sommes d'argent phénoménales. Les travaux sont ensuite attribués à des entreprises affiliées aux élus, voire tout simplement gérées par eux. En sus des commissions, des bakchichs sont ajoutés à chaque transaction. Un rond-point de 400 000 FF peut rapporter 50 000 FF. Ajoutons les bakchichs, les salaires mirobolants que les élus s'octroient au passage, en plus de leurs indemnités de ministres ou de députés, ou le tout à la fois.

Dans le cas de la SAS, d'autres filiales apparaissent. L'AICS, la CILS ou même la FACIM... Ces sociétés servent au blanchiment d'argent et à la fuite des capitaux vers des paradis fiscaux. C'est là qu'apparaît le nom d'une banque, directement au conseil d'administration de la SAS. La SAS figure comme par hasard dans les folios de ladite banque. Mais il y a plus grave. Ce qui a provoqué le raz de marée politico-judiciaire contre l'auteur du RdM: Un vaste réseau de ballets roses.

La pédophilie au sens le plus immonde. Des gosses de moins de cinq ans ont été violés en toute impunité... Au moment des Jeux Olympiques d'Albertville, le RdM a mené une enquête aux environs de La Tronche (Isère - France). Ce fut une avalanche de témoignages accablants. La justice n'a pas seulement fermé les yeux, elle a implicitement couvert ces monstruosités... Des personnalités politiques, des ecclésiastiques, des hommes d'affaire et même des magistrats sont impliqués... Tous ceux qui ont voulu parler ont été ruinés. D'autres ont été éliminés, assassinés, ou froidement abattus
.

Le fondateur de l'Opus Dei fut canonisé le 6 octobre 2002, année du "sacre" de Chirac

L'Opus Dei - Pédophilie - Les ballets roses

Revoyons cette affaire effroyable qui s'est déroulée à La Tronche (Isère - France), près de Grenoble. Cela se passe avant les J.O. d'Albertville. Dans la période euphorique où l'argent est détourné de façon démentielle. Je viens de débarquer en Maurienne (Savoie), en 1990. Après les Jeux Olympiques, en 1994, un jeune couple entend parler du RdM et vient me voir. Le mari et la jeune femme ont quelque chose à dire mais visiblement, cela va être difficile à raconter. Ils habitaient aux environs de La Tronche. Leur petit gamin de cinq ans a été violé, avec d'autres, au cours de ces innommables ballets roses organisés par des personnalités politiques bien en vue.

Hélas, le petit garçon parle. Pour éviter le scandale, on donne 500 000 F de l'époque au couple pour qu'il se taise et qu'il aille habiter en Maurienne. Pris de remords, le couple voulait se confier. Et c'est vers le RdM qu'il s'est tourné. C'est ce qui m'a conduit à mener une enquête dans le coin de La Tronche. Trois noms sortent immédiatement des témoignages. Puis des faits et des preuves indiscutables. La justice va protéger les coupables par tous les moyens.

L'affaire remonte aux plus hautes institutions de l'état français et implique le COJO (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques). Michel Barnier (député RPR de la Savoie) et Jean-Claude Killy (ex-champion olympique - J.O. de Grenoble - 1968) sont nommés organisateurs et présidents du COJO... Tout va très vite dériver. On retrouve des noms comme Alain Carignon, alors député de l'Isère, où se sont déroulés les J.O. de Grenoble... qui seront un désastre financier. À chaque visite de Jacques Chirac en Savoie, il file plusieurs millions de francs à tout ce joli monde. Si on ajoute les subventions astronomiques auto-accordées par le trésorier du COJO (Balladur) et le ministre du budget (Balladur), on dépasse déjà le coût estimé des jeux. Il faut aussi compter les recettes liées aux sponsors, aux droits de retransmissions télévisuelles ou radiophoniques, aux ventes des produits dérivés, et à la billetterie. Où est passé tout cet argent ? En 1992, après les jeux, le COJO est en déficit. Un trou invraisemblable constaté par la Cour des Comptes (qui avait prévenu dès le début des dérives financières). Pierre Jox m'a envoyé le dossier complet... Un désastre... Où sont parties ces sommes colossales d'argent volées au peuple ? Il faut appeler un chat un chat. Ministres, hommes politiques, hommes d'affaire, et les membres du COJO s'en sont mis plein les poches. C'est au milieu de cette escroquerie infernale que je découvre que l'affaire des "ballets roses" est en lien avec les Jeux Olympiques d'Albertville... Alain Carignon ira en taule pour une petite affaire de Dauphiné News. Pour couvrir l'affaire de pédophilie ? C'était tellement évident que personne n'y a songé. Maligne, la justice...

En 1994, je vais habiter un village au-dessus de Moûtiers (Tarentaise, centre névralgique de la haute magouille liée au stations de ski) et je découvre la suite de l'affaire des ballets roses... à Pomblières-Saint-Marcel, à côté de Moûtiers, en Tarentaise, où sont élus Michel Barnier et Hervé Gaymard, les deux ministres de Juppé. Hervé Gaymard, vu ses fonctions, contrôle l'hôpital de Moûtiers. L'année où il se fait élire dans le canton de Moûtiers (en violation avec le cumul des mandats dont la loi existe depuis toujours) alors qu'il est sur le canton de Bourg-Saint-Maurice (autre irrégularité)... Suite à l'enquête dans le secteur de la Tronche, sort une autre histoire de pédophilie. Je reçois les témoignages des parents et du pauvre gosse. D'autres gosses ont été victime d'un réseau organisé, avec tournages de vidéos, à Moûtiers même. Le maire de Pomblières (Regazzoni), un proche de Gaymard, est mis en examen. C'est lui qui a violé le gamin. L'affaire se termine au tribunal d'Albertville, je suis présent au procès. La substitut du procureur, qui n'a pas voulu débattre de l'affaire, fait comprendre publiquement que le RdM n'ai rien à faire là. Madame la substitut ira jusqu'à déclarer: «Le brave maire de Pomblières n'est pas responsable... C'est le gosse qui l'a provoqué»... Tollé général dans la salle d'audience... Des mères d'autres victimes me rattrapent dans la rue, s'agrippent à moi en pleurant: «Faites quelque chose !!!» - «Mais que voulez-vous que je fasse face à une justice pareille !!!» Les parents sont déboutés de leur plainte et le violeur sort du tribunal blanchi...

Une enquête plus poussée fait apparaître l'endroit précis où on tourne les vidéos et à qui il appartient... C'est à celui qui m'a proposé les 3000 balles pour que je fiche la paix à Gaymard... L'appartement brûle avec le matériel vidéo et les cassettes, le même jour où le Château des Ducs de Savoie (où se trouve le conseil général) prend feu et où toutes les archives partent en fumée... Des menaces ont été adressées aux personnes qui se doutaient de quelque chose... En France les coupables s'auto-protègent. Le clou du spectacle, Hervé Gaymard est également président d'une association d'handicapés... L'Opus Dei tient la magistrature. Impossible de l'atteindre. La secte s'est implantée en Savoie olympique, la justice mosellane va aller plus loins dans l'ignominie pour éliminer le RdM.

Les spoliations
Pratiques utilisées par tous les réseaux mafieux, l'astuce est de constituer une toile permettant une réaction en chaîne rapide et efficace. Les élus. Ils se positionnent eux-mêmes aux postes clés des différentes sociétés imbriquées et de part leurs fonctions, les organismes d'état: caisses, finances, fisc, culture, etc... Puis, on lie par exemple la Caisse des dépôts. On implique les notaires et on pactise avec les huissiers. Il ne manque qu'une banque pour servir le tout. La machine à spoliations est actionnée. Les jugements vont être arbitraires et expéditifs: la justice va aller vite. Les huissiers vont entrer en œeuvre outrepassant toutes les procédures. En accord avec la justice et la banque, les "saisies sur compte" vont être appliquées dans l'immédiat, sans laisser le temps à la victime de se défendre voire de faire appel. Comme de toute façon la saisie du compte de la victime sera insuffisante (s'il le faut, on ajoute et ajoute des sommes totalement fausses), on va opérer dans l'immédiat la vente forcée de tous les biens de la victime qui seront achetés pour rien par des prête-noms. Ensuite, il suffit de revendre 100 fois plus cher les biens spoliés et de se partager les bénéfices de cette spoliation arbitraire. La victime, dans la plupart des cas, se suicidera.


Mai 2002 - Février 2004: L'Oeuvre Divine conforte sa mainmise sur les institutions de la France, publiques et privées.

En mai 2002, Nicolas Sarkozy est promu "Ministre de la Sécurité Intérieure". Les lois les plus dictatoriales sont votées à la sauvette. En établissant un climat de peur (l'insécurité), l'Opus Dei peut, à l'instar d'un mouvement dans les années 1930, instaurer la répression sous toutes ses formes. Il suffirait d'un événement tel que celui de 1929 et tout pourrait recommencer. Sous le couvert de centrales, les ventes d'armes à la Chine, au Moyen-Orient ou au Pakistan par exemple, se sont multipliées. L'Oeuvre Divine se sert de l'extrême droite pour arriver à ses fins, en utilisant les mouvement intégristes islamiques voire les mouvements d'extrême gauche. En février 2004, on pleure le malheureux Alain Juppé ayant pris quelques mois de prison avec sursis (qu'il ne fera jamais) alors qu'on juge arbitrairement des innocents. Jacques Chirac a accru son immunité présidentielle afin d'échapper aux juges. L'Opus Dei a des concepts effarants... Si une fille se fait violer, c'est de sa faute, elle n'avait pas à provoquer le violeur. L'Oeuvre invite les jeunes filles à mettre un foulard (!) et des robes longues. L'amour, ce n'est pas pour le plaisir mais pour la reproduction et l'accouchement doit se faire dans la douleur (ils auraient lu ça dans la Bible).

En 1995, dans la Drôme, à Chantemerles-les-Blés, les Anti-IVG et l'Oeuvre organisent un pèlerinage. Revêtus de soutanes et de cagoules blanches (exactement comme le KKK), brandissant d'énormes croix blanches. Les pèlerins iront jusqu'à comparer l'avortement à l'holocauste.

Mai 2002: Répétition des événements de 1995: Après le "choc" du premier tour, le Peuple français est confronté à une mascarade ne lui laissant le choix qu'entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, le président sortant est plébiscité avec 82% des suffrages et l'extrême-droite est créditée de 18% au second tour de la présidentielle (5 mai 2002). Le 7 mai, Jacques Chirac reprend Hervé Gaymard, membre de l'Opus Dei, dans son gouvernement. Durant sa campagne, Jacques Chirac a déclaré: «C'est mon épouse qui me conseille»... Or, Bernadette Chirac est membre de l'Opus Dei...

En 1997: Je me présente aux législatives contre le ministre Hervé Gaymard (suppléant de Michel Barnier) qui devait succéder (par tous les moyens) à Michel Barnier (Ministre de l'Environnement sous Balladur de 1993 à 1995 et des Affaires Européennes sous Juppé) parachuté au Sénat.

Nicolas Sarkozy et l'Opus Dei

Jeudi 23 août 2007

Chassez la hyène, elle revient au galop. L'Opus Dei parasite les gouvernements successifs de la France depuis la démission du général de Gaulle en 1969. Raymond Barre sous Giscard d'Estaing en est un bel exemple. En 1995, Jacques Chirac avait pris dans ses gouvernements (Alain Juppé 1 et 2) une panoplie de membres de l'Opus Dei, Bernadette Chirac étant elle-même de la secte: Hervé Gaymard, Michel Barnier, Christine Boutin... En 2002, l'Oeuvre Divine va jouer un rôle considérable dans la plus grande mascarade électorale jamais vue en France. Le Pen est membre de l'Opus Dei. Jospin est protestant. Jospin a un gros défaut, c'est un lâche. Le RPR va tout simplement demander à ses adhérents de voter le Pen au premier tour. Ceci fut confirmé en 2002 par des lecteurs du Réveil des Marmottes mais tous ont exigé l'anonymat et ont demandé au RdM de ne rien publier. Sous Chirac, on savait qui tirait les ficelles. L'élection de Nicolas Sarkozy a-t-elle été voulue par l'Oeuvre Divine ? Depuis 2006 (peut-être avant), l'UMP diffusait un clip sur les chaînes publiques (France 3). J'ai fabriqué une petite vidéo en Flash démontrant comment on incruste une 25e image. Le clip de Nicolas Sarkozy, diffusé plus d'un an avant la campagne officielle, contenait-il des images subliminales ? Nicolas Sarkozy aurait en principe dû rompre avec la secte. Loin s'en faut. Il a repris Michel Barnier ou Christine Boutin et Hervé Gaymard était toujours à la commission des Finances ainsi que son épouse Clara Lejeune, membre de l'Opus Dei, la fille du professeur Lejeune. Il faut imposer aux Français l'acte de soumission à l'UE. Le mardi 10 juillet, le Réveil des Marmottes recevait ce communiqué de l'UFAL:

L'Opus Dei et Ictus, structures de l'extrême-droite catholique, ont de bons amis dans le gouvernement Fillon.

Par L'UFAL, Bernard Teper - Mardi 10 juillet 2007

On connaît l'influence de l'Opus Dei et de ses structures amies dans la radicalisation de l'Église catholique dans le monde. On a vu leur influence dans la régression polonaise ou après avoir supprimé le droit à l'IVG on voulait interdire l'IVG y compris pour les femmes violées. On a vu leur influence dans la régression espagnole sous Aznar (heureusement annulé par le gouvernement Zapatero). On a vu leur influence dans la décision de créer la Commission Machelon institué par Nicolas Sarkozy, alors ministre des Cultes. On a vu leur influence dans leur peu d'empressement de lutter contre la propagation du sida en Afrique. Aujourd'hui, ils pourront directement travailler au sein du gouvernement par l'intermédiaire du ministère Boutin:
- Avec Christine Boutin ministre, qui est toujours consultant auprès du Conseil pontifical pour la famille (elle est donc, en sorte, consultante d'un ministère d'un autre État que la France, le Vatican, ce qui est incroyable !).
- Avec Jean-Paul Bolufer, son directeur de cabinet, proche de l'Opus Dei et d'Ictus.
- Avec Christine de Chefdebien, pasionaria des commandos anti-IVG violents.

Quand on a pu lire le discours de Ratisbonne du Pape Ratzinger (Benoît XVI) qui est principalement un texte contre la laïcité, l'athéisme et le droit des femmes, quand on lit les déclarations du cardinal Tauran (ancien ministre des Affaires Étrangères du Vatican sous JP II, actuellement ministre du dialogue interreligieux) et du cardinal Bertone (actuellement n°2 du Vatican, Secrétaire d'État du Vatican, donc 1er ministre du Vatican), disant en substance qu'il salue le nouveau président de la République française car ils sont sûrs que le gouvernement rompra avec «la lecture de la laïcité à la française», quand on sait que dans la nouvelle mouture du nouveau traité constitutionnel européen souhaité par Nicolas Sarkozy, tous les articles anti-laïques sont toujours là (comme les articles anti-sociaux d'ailleurs) mais qu'en plus, l'héritage chrétien est de retour dans le texte, on peut être inquiet... L'UFAL restera donc très vigilant dans les semaines et les mois qui viennent. Bernard Teper - UFAL

Raymond Barre

Samedi 25 août 2007

Raymond Barre est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris à l'âge de 83 ans. Raymond Barre est né le 12 avril 1924 à Saint-Denis à l'île de la Réunion. Professeur d'université et agrégé d'économie, il est entré en politique en 1959. Il a notamment participé à l'élaboration de l'Union économique et monétaire, la future Union Européenne. Il a incarné la «politique de rigueur» sous Giscard d'Estaing. Il fut candidat à la présidentielle en 1988 où il sera battu au premier tour par François Mitterrand et Jacques Chirac. Il s'était retiré de la vie politique en juin 2002. Raymond Barre fut député UDF du Rhône (4ème circonscription) de 1978 à 2002, membre de la Commission des Affaires Étrangères de 1986 à 2002, ministre du commerce extérieur du gouvernement Chirac 1 (Valéry Giscard d'Estaing) du 12 01 1976 au 25 08 1976, Premier ministre, ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Barre 1 (Valéry Giscard d'Estaing) du 25 08 1976 au 29 03 1977, Premier ministre, ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Barre 2 (Valéry Giscard d'Estaing) du 29 03 1977 au 31 03 1978, Premier ministre (Gouvernement Barre 3) de Valéry Giscard d'Estaing du 03 04 1978 au 13 05 1981 et maire de Lyon de 1995 à 2001.

En 2005, Raymond Barre avait pris la défense de Maurice Papon durant le procès du haut responsable de Vichy condamné pour complicité de crime contre l'humanité. En 1988, Raymond Barre avait organisé à Lyon la messe de béatification du fondateur de l'Opus Dei (Jose María Escrivá de Balaguer). Raymond Barre était le "guide" de Jacques Trémolet de Villers (lui-même membre de l'Opus Dei), l'avocat du milicien Paul Touvier. En 1978, Raymond Barre avait repris Maurice Papon au gouvernement.

L'Opus Dei selon d'autres sources


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