Prenons le Tunnel du Mont-Blanc... Je
n'ai cessé de crier qu'il y aurait une catastrophe...
Un certain Michel Bouvard, député RPR de la
Maurienne et représentant de la SFTRF m'a tout
simplement envoyé une lettre de menaces (à
l'entête de l'Assemblée nationale, s'il vous
plaît) ! Je n'avais pas le droit, d'après lui,
de mettre en cause de si jolies œuvres d'art (c'est ainsi
qu'on définit les ponts ou le béton en
France)... Il y a quand-même eu 39 morts... Ces gens
sont des assassins protégés par le
système. Qui fut PDG du Tunnel du Mont-Blanc
après Edmond Giscard d'Estaing ? Édouard
Balladur en personne. Et le premier ministre de Mitterrand
(Balladur) était en sus PDG de la
société Saint-Gilles et il plaçait son
pognon en Suisse. C'est la Suisse elle-même qui,
excédée, a dénoncé ce scandale
ahurissant; la France a étouffé
l'affaire...
Un raz de marée politico-judiciaire s'est abattu sur
le RdM... Un autre protagoniste de la SFTRF (Tunnel du
Fréjus et autoroute A43 - Savoie - France): Michel
Barnier, ministre de l'Environnement et co-organisateur des
J.O. d'Albertville avec Jean-Claude Killy. En fait, les
J.O., les autoroutes à pognon, les tunnels à
PL, tout est lié à une magouille politique et
financière par le biais de sociétés
bidons, satellites de la secte. Or, pour que le blanchiment
d'argent fonctionne, il faut bien sûr la
complicité de plusieurs banques.
En 1995, Jacques Chirac est élu Président. Qui
était sont directeur de campagne ? Hervé
Gaymard. Son épouse, Clara Lejeune, fille du
professeur, entre au Gouvernement comme directrice de
cabinet du Ministre de la Solidarité... Hervé
Gaymard est nommé Secrétaire d'État aux
Finances. En 1995, l'Opus Dei s'incruste au Gouvernement. Le
"patron" d'Hervé Gaymard à la Santé
n'est autre que Jacques Barrot. Jacques Chirac invite le
Pape Jean-Paul II en tant que Chef d'État (du
Vatican) et maître de l'Opus Dei. On organise ensuite
les rassemblements de la jeunesse chrétienne. Lors
des obsèques du Professeur Lejeune (6 avril 1994) et
célébrées en grandes pompes à la
cathédrale Notre Dame de Paris par le cardinal
Jean-Marie Lustiger, le pape J.P. II a adressé un
message d'action de grâce en remerciant Dieu pour
l'œuvre du défunt (la lutte contre l'avortement). Le
25 mai 1994, l'association du Professeur Jérôme
Lejeune est fondée par la famille dont chaque membre
occupe une place importante au sein de l'Oeuvre, de
l'État, et même au Vatican. La somme de 5
millions de Francs est réunie et Jean Foyer, ex-garde
des Sceaux et ex-ministre de la Santé, est
nommé président. Clara Lejeune, avant
d'être parachutée au cabinet de Colette
Codaccioni, appartenait au cabinet de Jacques Chirac.
Hervé Gaymard, député de la Savoie et
successeur de Barnier, devient directeur de campagne et est
nommé aux Finances. Barnier est nommé à
l'Environnement puis aux "Affaires" Européennes.
Barnier sera le collecteur de pognon du RPR pour la
région Rhône-Alpes, la plus riche de
France.
Les sociétés "bidon"... Un exemple tout
à fait symbolique du système est la SAS qui
fut présidée par Michel Barnier alors qu'il
était ministre. C'est totalement illégal. Le
Conseil Constitutionnel, alors présidé par
Roland Dumas (PS), a couvert cette illégalité.
Le rôle de la SAS est de gérer tout ce qui
concerne les travaux publics, la DDE (l'équipement),
etc... Les études sont confiées à des
sociétés satellites (déclarées
sans activité) où transitent des sommes
d'argent phénoménales. Les travaux sont
ensuite attribués à des entreprises
affiliées aux élus, voire tout simplement
gérées par eux. En sus des commissions, des
bakchichs sont ajoutés à chaque transaction.
Un rond-point de 400 000 FF peut rapporter 50 000 FF.
Ajoutons les bakchichs, les salaires mirobolants que les
élus s'octroient au passage, en plus de leurs
indemnités de ministres ou de députés,
ou le tout à la fois.
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