En
février 1995, à la demande du rédacteur
en chef du Réveil des Marmottes, le professeur Jean
Céryhin, Régis Winter et Annie Balle vont
faire un reportage à La Hague (Manche), à
l’extrémité Nord-Ouest du Cap du Cotentin,
où on retraite des trucs assez bizarroïdes...
Notons que dans cette BD d'une page (en
réalité deux demi-pages de la version
imprimée d'un numéro du RdM de 1996),
c'est
l'unique apparition
(de dos) de la copine de Trâh Xion: Clara-Isabelle
(bizarrement les prénoms -mais c'est un pur hasard-
de Clara Lejeune, la femme d'Hervé Gaymard et
d'Isabelle Barnier).
Le Mox est un
combustible nucléaire mixte composé d'uranium
et de plutonium... C'est à l'usine UP2-800 dans le
département de la Manche que l'on a
élaboré ce truc apocalyptique polluant 5 fois
plus que tous les autres réacteurs nucléaires.
La France est d'ailleurs là aussi championne du monde
puisqu'en 1995, le RdM a révélé que se
sont plus de 8 000 tonnes de Mox qui sont
"retraitées" à La Hague. On estimait à
l'époque qu'il faudrait ajouter 500 tonnes par
année, mais avec les trains entiers venant
d'Allemagne (ou transitant par l'Allemagne), il faut compter
beaucoup plus. En 2002, on peut estimer le volume de Mox
stocké à La Hague à plus de 12 000
tonnes... La Hague est la plus gigantesque poubelle de
déchets radioactifs du globe... Que fait-on au juste
de ce combustible capable d'éradiquer toute vie de la
planète? Le retraite-t-on ? Ou le file-t-on à
de sombres dictateurs... Il y a comme de l'intoxication dans
les communiqués officiels puisqu'à
l'échelle humaine, l'uranium et le plutonium sont
éternels... Voici ce que précise le site
très officiel de Gamma
(site-gamma.fr/question-nucleaire.htm): «L'usine de La
Hague a pour rôle de séparer l'uranium et le
plutonium dans les combustibles usés. Elle retourne
ensuite ces matières et ces déchets à
ses clients. Les clients les stockent ou les
réutilisent chez eux. Ce service est facturé
et rapporte des dizaines de milliards par an à la
France.» Si ce n'est pas des aveux, le RdM propose sa
délocalisation au Vatican. Que fait la France des
déchets des 58 réacteurs nucléaires
opérationnels, de la technologie issue des essais
à Mururoa (1995 - 1996) et de Mégajoule ? De l'Iran à la Chine, il
n'y a qu'une "ligne jaune" facilement franchissable.
Samedi
21 janvier 2006 - La
guerre du Golfe (1990 / 1991) a été
justifiée par l'invasion du Koweït par Saddam
Hussein. L'Irak possède le pétrole mais n'a
plus d'accès à la mer pour l'acheminer. L'Irak
voulait reprendre sa province. La guerre du Golfe, dont les
attaques planifiées étaient diffusées
en prime-time sur toutes les chaînes de
télé, a vu la riposte de l'Irak avec les Scud
(missiles russes), bizarrement volatilisés lors de la
guerre en Irak (2003) comme les armes chimiques ayant
massacré les Kurdes. Le 6 Septembre 1975, Jacques
Chirac avait reçu Saddam Hussein à Cadarache.
Le dictateur iraquien venait acheter le réacteur
Osirak, la copie de l'Osiris français. Saddam Hussein
voulait pouvoir produire du plutonium, ingrédient
nécessaire à la fabrication de bombes
atomiques. Voilà pourquoi Jacques Chirac s'est
opposé à la guerre en Irak en 2003... La
France a fourni à l'Iran de l’uranium enrichi produit
par Eurodif à Pierrelatte dans la Drôme pendant
des dizaines d'années. Dès 1961, le Shah
d'Iran fut confronté à une
contre-révolution menée par l’Ayatollah
Khomeini, exilé en Irak en 1964 et à Neauphle
le Château (France) en 1978. Le Shah fut contraint de
quitter l’Iran le 16 janvier 1979. Le 1er avril 1979,
l’Ayatollah Khomeini promulguait la République
Islamique. C'était le temps du règne de
Valéry Giscard d'Estaing, ami de tous les dictateurs
(Amin Dada, Bokassa, Mobutu).
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