On
estime le nombre des blocs à 2,5 millions. Il y a
plusieurs types de blocs: Les blocs composant l'essentiel de
la masse des pyramides pouvant peser plusieurs tonnes, les
blocs de l'enveloppe (calcaire) donnant un aspect
parfaitement lisse aux faces de la pyramide (ces blocs sont
encore visibles de nos jours au sommet de la pyramide de
Khéphren) d'un poids de 2 à 2,5 tonnes, les
blocs du parement extérieur (disparus sur
Khéops, quelques-uns sont encore présents sur
la première assise), les blocs de parement
intérieurs (les couloirs des pyramides, la grande
galerie de Khéops) en calcaire (parfois en granit
comme dans la chambre du roi) d'une finition parfaite, les
blocs mégalithiques pouvant atteindre des dizaines de
tonnes (comme les 52 monolithes de granit de la chambre du
roi de la pyramide de Khéops pesant chacun de 25
à 40 tonnes, ou les énormes chevrons de
calcaire (de l'entrée de Khéops et d'autres
pyramides, de la chambre de la reine, ou de la chambre du
roi)... Les Égyptiens avaient-ils mis au point des
méthodes de transport très diverses selon le
type des blocs à acheminer ? On imagine le transport
fluvial pour certains et des moyens terrestres pour
d'autres. Les gros blocs de granite extraits des
carrières de Haute Égypte ont dû
être déplacés successivement avec les
deux modes de transport. La plus haute des pyramides, celle
de Khéops, culminait autrefois à 146
mètres. Les Égyptiens avaient-ils les
techniques permettant d'élever et de poser des blocs
de plusieurs tonnes jusqu'à ces hauteurs ? Les blocs
les plus lourds (environ 40 tonnes) ont dû être
élevés sur une cinquantaine de mètres
(jusqu'à la Chambre du roi dont ils forment le
"toit"). Les pyramides n'avaient absolument pas l'aspect que
l'on voit aujourd'hui. Cela devait être impressionnant
à l'époque ces pyramides à faces
lisses, en calcaire, reflétant les rayons du
soleil.
On pense que les Égyptiens ne connaissaient pas la
roue. Les blocs de pierres devaient être
transportés sur des traîneaux. La main d'œuvre
devait être d'environ 100 000 hommes (selon
Hérodote) ou 20 000 selon des estimations modernes.
Selon Hérodote, la grande pyramide de Gizeh aurait
été construite en vingt ans. L'historien grec
rapporte que les ouvriers égyptiens ne travaillaient
que 3 mois chaque année (période correspondant
à la saison des crues). Cela ferait donc 5 ans en
temps de travail effectif. Ce qui reviendrait à poser
1369 blocs par jour. Même si ces 5 ans étaient
travaillés 24 heures sur 24, cela ferait 57 blocs
à l'heure, taillés, transportés,
montés et ajustés au millimètre
près. Une théorie avance même
l'idée que les blocs de pierre étaient
assemblés sous le revêtement de calcaire.
Georges Goyon émet l'hypothèse que les pierres
détachées de la carrière par couches
horizontales entre les lits d'argile ont été
simplement débitées en gros blocs et
remontées sur la pyramide dans le même ordre,
avec des joints par conséquent parfaits sans qu'on
ait eu à les retoucher ! Les pyramides étaient
couvertes de blocs de calcaire parfaitement taillés
et polis provenant des carrières de Tourah et
d'El-Maasara. Les blocs de granite rose parant la base des
pyramides de Khéphren et de Mykérinos et
utilisés pour la maçonnerie des appartements
funéraires provenaient des lointaines
carrières de Syène (Assouan) distantes de
presque 700 kilomètres. De plus, pour transporter ces
blocs, il aurait fallu des bateaux énormes et
très solides comme nos tankers actuels.
Les outils des Égyptiens de l'Ancien Empire
provenaient essentiellement du Néolithique. Cet
outillage se composait de masses et de marteaux en diorite
ou en dolérite, de lames et de couteaux en silex, de
percuteurs et de forets. Des demi-sphères de calcaire
permettaient le concassage de débris en poudre
destinée à la fabrication du mortier. Le
métal utilisé sous l'Ancien Empire
était essentiellement le cuivre, utilisé sous
la forme du ciseau ou de la scie alliée au sable
(composé de grains de quartz). La scie aurait permis
d'attaquer les pierres les plus dures mais cela semble fort
improbable, le cuivre est un métal bien trop mou pour
tailler la pierre. Certains considèrent que les
Égyptiens n'utilisaient pas le cuivre pur mais des
minerais contenant de l'arsenic et du bismuth constituant un
alliage plus dur que le cuivre pur. Les anciens
Égyptiens utilisaient des leviers et des rondins, un
outillage semblant bien rudimentaire. Cette technologie
primitive leur permettait-elle, avec une patience hors du
commun (que l'on a supposée), de venir à bout
de travaux aussi colossaux ? Notre civilisation ne veut
toujours pas admettre que les bâtisseurs de
l'antiquité auraient pu être "aidés" de
civilisations venues d'ailleurs -des extraterrestres et des
vaisseaux, des OVNI, ayons le courage d'oser
l'imaginer-.
Les monuments impossibles à édifier avec une
technologie primitive pourraient avoir été
"ordonnés" par des messagers dans les vaisseaux
spatiaux selon une logique que les anciens (et les
civilisations dites évoluées) ne comprenaient
pas. Les extraterrestres ont été
assimilés à des dieux ou à des
divinités, les monuments (pyramides, dessins
gigantesques, statues géantes, calendriers cosmiques)
sont devenus les tombeaux des rois ou des temples ou des
cultes destinés à vénérer les
dieux. En réalité, depuis le
Néolithique, une multitude de gravures, d'objets, de
peintures ou de textes évoquent clairement des
extraterrestres et des OVNI, même dans les
hiéroglyphes égyptiens... Mais l'Homme ne peut
pas l'admettre, il DOIT être le seul être vivant
de l'Univers. Alors, il échafaude des légendes
grotesques comme une femme ayant eu plusieurs enfants
redevenue vierge au dernier, qui serait montée au
ciel toute seule et il préfère y croire
stupidement. J'évoque ici une religion mais c'est
pareil pour toutes les religions ou croyances. Pourtant,
aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, dans
les mythologies, les récits évoquant des
extraterrestres et des OVNI ne manquent pas. Tout a
été ramené à des dieux ou
à un Dieu unique que tous se partagent (ce qui a
donné les guerres).
Soyons une fois lucides. On tente d'expliquer comment les
bâtisseurs de Égypte antique auraient pu
construire de tels monuments avec des "ascenseurs
oscillants", des traîneaux à patins courbes
dont le bloc fixé sur le berceau oscillant
s'élèverait grâce à des cales de
plus en plus hautes posées sous chaque
extrémité ? Ces appareils auraient permis de
soulever des pierres de plusieurs tonnes ? Et comment
auraient-ils fait pour les élever et les mettre en
place au sommet de la pyramide ? En réalité,
il n'y a aucune trace de l'usage de ces appareils au Moyen
ou Ancien Empire. Faute d'éléments, notre
civilisation (depuis la fin du XIXe siècle) a
imaginé les techniques permettant d'acheminer des
pierres provenant, pour les plus lointaines d'entre elles,
de la région d'Assouan et de construire ces pyramides
monumentales dont les mystères sont autant
l'intérieur qu'à l'extérieur. Une fois
la pierre extraite du front de taille, les ouvriers devaient
la hisser sur un traîneau de halage en bois et le
faisaient ensuite glisser sur le sol à l'aide de
cordes en chanvre, quel que soit l'éloignement du
chantier de la pyramide. Le plus ancien traîneau connu
date de la XIIe dynastie (de la nécropole royale de
Dahchour), il ne servait pas à déplacer des
pierres de taille mais à transporter les barques
funéraires du complexe funéraire de
Sésostris III. On se base sur un bas-relief datant du
Moyen Empire (le transport du colosse de
Djéhoutihétep) pour expliquer le transport des
lourdes charges. Des voies devaient être
aménagées pour le glissement des
traîneaux. Les traîneaux étaient
étaient tirés par des hommes, le colosse de
Djéhoutihétep, pesant environ 60 tonnes,
aurait été tiré par 172 hommes.
Là où les égyptologues sont face un
gros problème, c'est le transport d'énormes
monolithes. Le haut du temple du complexe funéraire
de Khéphren pesait plus de 400 tonnes pour un volume
de 170 mètres cubes. Donc, les hypothèses
proposées ne peuvent pas être
démontrées. Afin d'acheminer les pierres
extraites des lointaines carrières (Assouan est
situé à près de mille kilomètres
des pyramides), il fallait emprunter le Nil. Des barques,
même spécialement adaptées aux lourdes
charges (transportant des colonnes monolithiques et des
blocs de granite à fond de cale ou suspendus dans
l'eau entre deux embarcations), permettaient-elles de
transporter de telles masses ? Une voie navigable aurait
été creusée parallèlement au Nil
afin de permettre aux convois de débarquer leurs
lourdes charges dans les ports situés à
l'emplacement des temples et des chantiers. Personnellement,
j'ai des doutes.
Un autre problème est celui de
l'élévation des pierres sur les pyramides. Les
égyptologues ont songé à des rampes
dont les formes et les dimensions restent floues. D'autres
égyptologues donnent d'autres explications. Un
théorie fut développée par
l'égyptologue allemand Ludwig Borchardt: Une rampe
unique, perpendiculaire à une face de la pyramide,
dont la pente aurait été constante quelle que
soit l'élévation. La longueur de la rampe
aurait dû être proportionnelle avec le nombre
d'assises de la pyramide. Les blocs, posés sur des
traîneaux, étaient charriés sur la rampe
à la force des bras. De l'huile,
déposée sur le sol, aurait aidé
à faire glisser les traîneaux. Petit
inconvénient, la rampe aurait pris des dimensions
considérables et elle aurait représenté
un travail aussi colossal que la pyramide elle-même.
Cette théorie fut modifiée par Jean-Philippe
Lauer: Une rampe linéaire unique en brique,
perpendiculaire à la face orientée vers le
Nil, de longueur variable jusqu'à une faible hauteur
puis de longueur constante avec inclinaison variable. Cela
pose encore des problèmes: Soit la rampe a une pente
faible et une longueur extrêmement importante, le
volume de matériaux que représente la rampe,
et qu'il faudrait déblayer ensuite, aurait
été égal à celui de la pyramide
elle-même; soit sa pente s'élève
à mesure que la pyramide se construit, la pente pour
hisser les blocs devient trop forte. Cette théorie
présente donc bien des lacunes.
Une autre théorie propose des rampes de brique
parallèles aux faces et permettant de tirer les blocs
de pierre d'un étage à l'autre. Enveloppant
entièrement la construction, cette rampe aurait
permis l'élaboration de chaque assise, des pierres de
parement, et la finition des blocs de calcaire de
revêtement à partir du sommet de la pyramide.
Une fois le pyramidion posé, on déblayait la
rampe à partir du sommet, dévoilant les blocs
de parement qu'il suffisait de ravaler. Cette théorie
a été contestée: Ces rampes auraient
fait près de 2 km de long et auraient demandé
une énergie colossale. Et comment 300 haleurs
-même d'une force herculéenne- auraient-ils pu
continuer à tirer des charges dans des virages
où il leur était impossible de se
déployer ? Georges Goyon a imaginé des bornes
faisant office de renvoi d'angle pour des cordes de
traction, cette solution n'est qu'une hypothèse de
dessin. L'égyptologue allemand Uvo Hölscher a
proposé une autre théorie (ben oui, encore):
Des rampes latérales disposées en
colimaçon à l'intérieur de la pyramide.
Inconvénient: Ce système ne permet que
l'élévation de pierres relativement
légères et rend impossible la pose du
revêtement final. L'égyptologue allemand Rainer
Stadelmann a imaginé une rampe latérale qui
s'étend très largement devant la pyramide, de
manière à adoucir la pente. Son
collègue Dieter Arnold a imaginé une variante
de la rampe, non plus latérale, mais engagée
dans la pyramide et dépassant, elle aussi, largement
à l'extérieur. Jean-Pierre Houdin a
proposé l'utilisation d'une double rampe frontale
pour la construction des quarante premiers mètres de
l'édifice, une rampe est utilisée pour monter
les blocs de pierre pendant que l'autre rampe est
rehaussée, permettant ainsi la continuité des
travaux. L'architecte démolit ainsi les autres
théories afin de soutenir la sienne: Une rampe
frontale allant jusqu'au sommet de la pyramide
nécessiterait une pente trop forte ou un volume trop
important. La rampe en spirale préconisée par
Georges Goyon aurait manqué de stabilité et
n'aurait offert que trop peu de liberté aux haleurs.
En revanche, sa théorie est fondée sur la
conception d'une rampe intérieure qui aurait permis
de monter les blocs et pour la suite des travaux, une rampe
en forme de spirale construite à quelques
mètres des faces de la pyramide en 21 tronçons
et sur 1,6 km. Les faces des pyramides devaient rester
dégagées et posséder dès les
premiers lits de pierre leur parement en calcaire. Donc, on
imaginera tout pour évincer la possibilté
d'extraterrestres et d'OVNI. Et ce n'est pas fini, c'est la
guerre des théories...
Jean-Pierre Adam a une préférence pour un
système de quatre rampes en zigzag, une sur chaque
face. Il n'exclut pas l'utilisation complémentaire de
chèvres (sic !) déjà proposées
par Auguste Choisy, ou de cabestans mus à la force
des bras. Selon Jean-Pierre Adam, les Égyptiens
connaissaient la roue. Bon, il faudrait vous mettre d'accord
les égyptologues. Ou les Égyptiens
connaissaient la roue ou ils ne la connaissaient pas. Jean
Kérisel, polytechnicien, ingénieur des Ponts
et Chaussées, a proposé des solutions
similaires mais elles sont rarement évoquées
par les égyptologues: Elles restent critiquables du
point de vue mécanique, ce sont de simples
hypothèses. Auguste Choisy, un autre polytechnicien
et ingénieur des Ponts et Chaussées,
émet l'hypothèse de la construction par
degrés et en pelures d'oignon. Venons-en maintenant
à la science-fiction. Non, pas des OVNI ni des
extraterrestres, cela ne PEUT pas exister voyons... Nous
entrons dans les inventions spectaculaires de Wile
Coyote...
Louis Croon, ingénieur allemand, reprend le principe
du chadouf, c'est-à-dire d'un levier de grande
dimension manœuvré sur un axe et pivotant "à
l'occasion". En 1993, Albertelli propose un système
de levier pouvant tracter un monolithe de 30 tonnes le long
de la paroi de la pyramide grâce à une nacelle
lestée d'ouvriers (CQFD). En 1985, Manuel Minguez,
technicien du Génie Civil, a présenté
une hypothèse d'application de moyens hydrauliques au
transport des mégalithes, à la construction
des pyramides et à l'érection des
obélisques: Le halage et des monolithes suspendus et
immergés entre deux chalands, et un système
d'écluses pour la construction des pyramides. Les
obélisques descendus par le Nil depuis les
carrières d'Assouan ne nécessitaient aucun
halage mais plutôt un freinage efficace. Ils
étaient mis en place et érigés par
redressement dans un bassin artificiel de manière
contrôlée et à tout moment
réversible. Selon d'autres théories, les blocs
de pierre des pyramides d'Égypte n'ont pas
été taillés mais moulés à
la manière du béton. En 1978, le professeur
Joseph Davidovits, ingénieur chimiste, a
développé une théorie selon laquelle
les pyramides égyptiennes ne seraient pas faites de
blocs de pierre taillée, mais de pierre
réagglomérée. Il y a également
tous ces systèmes permettant de fermer les tombeaux
ou des salles avec d'immenses blocs qui, en s'abaissant, les
muraient définitivement. Terminons par une autre
possibilité:
Certains égyptologues (en particulier Selim Hassan)
ou archéo-astronomes (comme Robert Bauval) proposent
une théorie selon laquelle il existerait une
corrélation entre la position et l'orientation des
pyramides de Gizeh et la position des étoiles,
notamment de la constellation d'Orion. La précession
des équinoxes est un changement de direction de l'axe
de rotation de la terre. Cet axe de rotation pointe
actuellement vers l'étoile polaire, l'étoile
la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse.
Cette précession provoque un mouvement apparent des
étoiles de la voûte céleste et par
conséquent, de l'étoile polaire. À
l'époque de la construction de la grande pyramide
(vers 2650 avant J-C), l'étoile polaire était
très proche d'Alpha du Dragon (de la constellation du
Dragon). De nombreux auteurs affirment que le conduit nord
de la chambre du roi pointait vers l'étoile polaire
de l'époque, Alpha du Dragon... De nombreuses
théories font de la pyramide un observatoire
astronomique. Le couloir de ventilation côté
sud (celui de la chambre de la reine) aurait pointé
vers l'étoile Sirius, et pour un autre (celui de la
chambre du roi) vers l'étoile Alnitak. Le couloir de
ventilation sud de la chambre du roi est incliné
suivant un angle de 45° par rapport à
l'horizontal. Il pointe donc un point du ciel dont
l'altitude est de 45°. Le conduit de ventilation sud de
la chambre de la reine pointait l'étoile Sirius qui,
à l'époque, avait une altitude à sa
culmination de 37°10'14. Le conduit, incliné de
38°28'15, aurait donc pu pointer vers Sirius. Le
mouvement de la Terre implique que, si une étoile
(Sirius ou Alnitak) était visée, Sirius
était d'abord dans l’axe du couloir sud de la chambre
de la reine, c’était ensuite au tour d’Alnitak
d’être dans l’axe du conduit sud de la chambre du roi.
Je vous rassure, d'autres théories ont tenté
de démontrer que c'est faux. Je vous
épargnerai les calculs hyper-complexes
(équations) de John Legon. Ses résultats,
basés sur des tracés
géométriques peuvent paraître -pour lui-
trop compliqués pour le néophyte. Selon John
Legon, il est impossible de vérifier s'il s'agit de
simples coïncidences ou bien des réelles
intentions de l'architecte.
La Grande pyramide de Khéops est une pyramide
à 4 côtés de 146 m de hauteur, elle fut
construite il y a plus de 4500 ans sous la IVe dynastie sur
le complexe funéraire de Gizeh (restons-en là,
c'est obligatoirement des tombeaux, cela ne peut pas
représenter autre chose). Les particularités
architecturales et les exploits atteints (par une
civilisation antique avec des technologies rudimentaires) en
font une pyramide à part. Les plus grandes pyramides
d'Égypte sont: La pyramide de Khéops (IVe
dynastie, 146 m); La pyramide rouge, Snéfrou (IVe
dynastie, 105 m); la pyramide de Khéphren (IVe
dynastie, 143 m); la pyramide rhomboïdale,
Snéfrou (IVe dynastie, 105 m); la pyramide de
Meïdoum, Snéfrou (IVe dynastie, 94 m); la
pyramide de Djéser (IIIe dynastie, 62 m)...
Près d'une centaine de pyramides sont connues. Les
pyramides de plusieurs souverains de l'Ancien Empire n'ont
pas encore été localisées (comme celles
de Ouserkarê, Mérenrê II et Nitocris).
Des pyramides de reines sont toujours enfouies sous les
sables (de Ânkhésenpépi par exemple) et
sans doute des pyramides de souverains et reines n'ayant
laissé aucune trace dans l'histoire.
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