OVNI et extraterrestres dans l'art depuis la préhistoire

Mise en ligne: Mardi 24 juillet 2012

 

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Voyons les peintures ou gravures représentant des extraterrestres ou des OVNI depuis la préhistoire. Je suis persuadé que les inventeurs ou certains compositeurs ont "reçu" les "schémas" de ce qu'ils devaient inventer ou écrire. Le talent consisterait donc à matérialiser ce qu'on a reçu. J'ai toujours pensé que l'humanité a été visitée depuis le début, et que les "visiteurs" venus d'ailleurs nous ont apporté les technologies mais nous les avons utilisées n'importe comment et presque toujours détournées pour la guerre. L'Homme, incapable de comprendre ces phénomènes, les a identifiés à des dieux, des divinités ou des anges. Toutefois, les Hommes ont laissés des signes de ce dont ils ont été témoins en les assimilant à leur culture et bien sûr, à leurs croyances et plus tard à leurs religions. Pour bien comprendre cela, imaginez comment les hommes préhistoriques dessineraient nos avions, fusées ou satellites. Comment auraient-ils représenté les pilotes d'avions vêtus de leur étranges tenues ou les astronautes revenant sur Terre dans leurs vaisseaux et vêtus de leurs scaphandres ? Ils auraient interprété cela comme des phénomènes divins et les auraient représentés dans des peintures relatant leur vie quotidienne. En visitant cette page, aidez-vous de l'animation flash ("Pause", "Play"), les images ont toutes un numéro et un titre correspondant au paragraphe les décrivant. Utilisez "Pause" pour stopper le diaporama sur l'image choisie.

Description des images du diaporama flash

1) - "The White Lady from Brandberg" - La “Dame Blanche de Brandberg", fait partie d'une peinture sur un rocher qui surplombe le Tsisab. Cette peinture rupestre, découverte dans une caverne de la montagne Brandberg en Nanibie, est appelé "La Dame Blanche de Brandberg". Le dessin montre une femme vêtue d'un pull, de gants, de jarretières et de collants. Derrière elle, on voit un personnage portant une sorte de casque.

2) - La grotte du Pech Merle est une grotte ornée de peintures préhistorique située dans le département du Lot (Midi-Pyrénées, France) sur la commune de Cabrerets. La grotte est contemporaine de celle de Lascaux (1700 à 12 000 avant J-C). On y voit une représentation effectuée à la peinture rouge d'un personnage aux yeux bridés avec une grosse tête ronde dépourvue d'oreilles. Ce personnage semble être transpercé par des lances. Au-dessus de lui, il y a un dessin ressemblant à un OVNI -avec un dôme supérieur vu de profil-. Des dessins similaires figurent dans la grotte de Cougnac à environ 40 km. La proximité des deux grottes peut laisser supposer qu'il s'agirait de l'évocation du même événement.

3) - La grotte du Val Camonica se trouve près de Val Camonica en Italie du sud. Les peintures rupestres, datant de 10 000 avant J-C, décrivent des personnages en combinaison et scaphandre et d'étranges objets dans le ciel. OVNI ? Extraterrestres ? Mais non voyons. Les hommes préhistoriques avaient naturellement cet aspect. Peut-être ont-ils voulu représenter, selon leur environnement d'alors, des êtres venus les "visiter".

4) - Les grottes d’Altamira sont situées au nord de l’Espagne près de Santillana Del Mar, ce sont les plus célèbres de toutes les grottes d’Espagne. On y voit des graffitis dont la forme pourrait évoquer des OVNI tels qu'ils sont décrits par les témoins actuels.

5) - La grotte de Los Casares est située dans la province de Guadalajara en Espagne. Les peintures rupestres des Grottes de Los Casares ont été découvertes en 1933. Nous pouvons y voir plusieurs "êtres" qu'on pourrait identifier à des extraterrestres.

6) - Les fresques de Jabbaren sont situées dans le massif de Tassili en Algérie au sud du Hoggar. Ce personnage (de 6 mètres) a une tête ronde. La silhouette fait penser à un extraterrestre. On peut voir un personnage très ressemblant dans la grotte de Cabro dans le Var (France). On trouve également des "Têtes Rondes" sur un autre site du Tassili, à Séfar, plus petites et levant les bras vers un être gigantesque qui n'est visiblement pas un humain (un "extraterrestre supérieur ? Cela évoque la Bible). On peut voir d'autres "Têtes Rondes" planer dans les airs à d'autres endroits.

7) - Peintures rupestres aborigènes trouvées dans des grottes à Kimberley en Australie sans doute réalisées il y a plus 5000 ans. On distingue nettement des "êtres" que l'on qualifierait aujourd'hui comme étant des extraterrestres (à moins que les aborigènes ressemblaient à ça).

8) - Ces statuettes sumériennes ont été sculptées environ 4 000 avant J-C, elle mesurent environ 14 centimètres. Elles ont un corps à peu près "humain" mais avec des têtes bien étranges, toujours avec ces grands yeux. Ces statuettes sont exposées au musée de Bagdad.

9) - Ce sceau sumérien date d'environ 4 000 avant J-C. Les "Annunakiens" viennent des mythes sumériens. "Ceux qui descendaient du ciel sur la Terre" étaient sans doute des extraterrestres venant d'une planète encore inconnue de notre système solaire (Ummo ? Nibiru ?).

10) - Au VIIe siècle, à Palenque, le corps du roi maya Pacal (d'une taille supérieure à la moyenne) fut mis dans un sarcophage autour duquel une pyramide fut érigée. La dalle recouvrant le sarcophage pourrait représenter un astronaute aux commandes de son vaisseau. Les archéologues ont tenté d'expliquer qu'il faut regarder la dalle verticalement, cela viendrait de la religion maya, Pacal est assis sur "l'Arbre de Vie".


 11) - Les Égyptiens faisaient des maquettes de leurs projets de construction et des objets familiers du mort. Une maquette d'avion a été découverte dans une tombe en 1898 à Saqqarah en Égypte. Cet objet date de 200 ans avant J-C. Il fut d'abord répertorié comme figurine d'oiseau en bois et classé sous le n° 6347 dans les "jouets" du musée du Caire. En 1969, Khalil Messiha -qui étudiait les maquettes de l'Égypte antique- fut intrigué par les formes aérodynamiques comparables à nos avions. L'objet avait une inscription: "Don d'Amon" (le dieu), il pèse 39 grammes, fait 14 centimètres de longueur et 18 cm d'envergure, ses ailes lui procurent une grande stabilité en vol, son centre de gravité se situe au tiers de la corde de l'aile. Cette maquette d'avion peut donc voler comme l'ont démontré les répliques en balsa qui ont été faites. Il suffisait de rajouter une pièce à l'endroit marqué sur la queue faisant office de gouverne de profondeur. Cet objet est maintenant étiqueté comme "maquette d'avion".

12) - Roue chinoise d'une ancienne illustration datée de 1400 avant J-C dont le titre original était "Le pays de Ji Gung". Les anciens Chinois imaginaient des voitures volantes pour voyager dans le ciel. Dans la Bible, Ézéchiel évoque également des roues.

13) - Dans un ancien écrit de l'Est de l'Inde, le "Prajnâpârâmita-Suna", on voit des objets ressemblant soit à des chapeaux volants soit à des OVNI flotter entre deux personnages. Un OVNI -chapeau volant, mille excuses- a des hublots -des trous, pardon-.

14) - "La naissance du christ" est une illustration provenant d'un manuscrit grec du 12e siècle. On voit, à droite, deux personnages regardant un objet semi-circulaire en hauteur et des visages à l'intérieur. Un des observateurs protège ses yeux, l'OVNI émettait sans doute des rayons. On retrouve ceci dans la Genèse (Moïse au Sinaï), Moïse doit se voiler la face quand il monte à la rencontre du "buisson ardent".

15) - Fresque du 17e siècle de la Cathédrale Svetishoveli à Mtskheta en Géorgie. Deux objets "bizarres" sont sur les côtés du Christ.

16) - Tapisseries du 14e siècle de la basilique Notre-Dame à Beaune (Côte-d'Or, France). On voit clairement des objets dans les deux tapisseries.

17) - Deux objets provenant d'une fresque, "La crucifixion", datant de 1350, au Kosovo dans le monastère Visoki Decani, la freque est placée au-dessus de l'autel. Des extraterrestres s'apprêtent-ils à rechercher Jésus avec leurs OVNI ? C'est juste une question...

18) - Peinture de Carlo Crivelli, "L'Annonce de Saint Emidius", de la National Gallery à Londres. On voit un disque brillant en haut du tableau.

19) - Peinture sur bois près du château Conti Dotremond en Belgique. Moïse reçoit les tables. Ne verrait-on pas des OVNI dans le ciel ?

20) - Scène représentant Jésus et Marie, "Le Miracle de la Neige", peinte par Masolino Da Panicale (1383-1440), visible à l'église de Santa Maria Maggiore à Florence (Italie). Les objets que l'on voit seraient simplement des taches dans le tableau ?

21) - La "Madone et saint Giovannino" a été peint au 15e siècle par Domenico Ghirlandaio, la tableau fait partie de la collection "Loeser" (Palazzo Vecchio). Au-dessus de l'épaule de Marie, un homme regarde ce qu'on nommerait aujourd'hui un objet volant non identifié.

22) - Scène du manuscrit "Légende de la Croix" (France, 1460): Piero Della Francesca et des personnages regardent d'étranges objets dans le ciel.

23) - Tableau représentant Marie au tombeau de Jésus... recherché par des extraterrestres dans un OVNI ? Simple question...

24) - Médaille (France, 1680) illustrant probablement un bouclier. L'objet qu'on y voit était-il courant à cette époque ?

25) - La fresque "La Glorification de l'Eucharistie" de Bonaventura Salimbeni a été peinte vers 1600 dans l'église de San Lorenzo à San Pietro en Italie. Quel est cet étrange objet que les deux "personnages" tiennent assis sur leur nuage ? Une planète artificelle ? Un vaisseau ?

26) - Le tableau "Le Baptême du Christ" de Flemish Aert de Gelder a été peint en 1710. On le trouve au Fitzwilliam Museum à Cambridge. Quel est ce disque dans le ciel et que sont ces rayons lumineux provenant de l'engin en direction de Baptiste de Jésus ?

27) - La tapisserie "Le triomphe de l'Été" a été créée à Bruges (Belgique) en 1538. On remarque clairement plusieurs disques dans le ciel.

28) - "La Guerre Infernale" de Albert Robida (France, 1908) décrit une une soucoupe volante entière presque 40 ans avant que le terme soit inventé.

29) - Julius Obsequens, un historien romain du IVe siècle, relate dans son œuvre "Prodigia" qu'en 216 avant J-C, des nefs furent observées dans le ciel de l'Italie. Le même phénomène réapparut au-dessus de Rome l'année suivante et au-dessus de Lanupium à 25 km de Rome en 170 avant J-C.

30) - Ces images proviennent d'un manuscrit du 12e siècle, "Annales Laurissenses", décrivant la vision d'engins dans le ciel en 776 pendant le siège du château Sigiburg (France). Les Saxons étaient assiégés par les Français quand, pendant la bataille, des disques apparurent au-dessus de l'église. Les Saxons pensèrent que les Français étaient protégés par ces objets volants non identifiés et s'enfuirent.

31) - Illustration du "Prodigiorum Ac Ostentorum Chronicon" par le suisse Conrad Lycosthenes. Le dessin décrit un OVNI en Arabie en 1479 (si ce n'est pas un OVNI en forme de cigare décrit par l'équipage d'Apollo 13, expliquez-moi ce que c'est). Le livre est à l'Australian Museum Research Library.

32) - Image 1: Le 18 août 1783 à 21 h 45, sur la terrasse du Château de Windsor, 4 témoins ont observé un objet dans le ciel. Selon un rapport de 1784, (Transactions Philosophiques de la Société Royale), les témoins ont observé "un nuage se déplaçant plus ou moins parallèlement à l'horizon". Sous le nuage, un objet lumineux est devenu sphérique et brillant. Cette sphère étrange a semblé d'abord être bleue mais sa luminosité a augmenté et l'objet a filé vers l'est. Puis il a changé de direction et s'est déplacé parallèlement à l'horizon avant de disparaître au sud-est. Le dessin a été fait par Thomas Sandby de la Royal Academy. - Image 2: Une reconstitution (selon les couleurs précisées dans l'ouvrage) dans le volume 42 des "Transactions Philosophiques" de 1742 décrit une un étrange objet volant ayant été observé dans le ciel du Royaume-Uni le 16 décembre 1742.

33) - La cathédrale de Peterborough est le siège de l'évêque de Peterborough (Cambridgeshire, Angleterre). En mars 1909, un étrange objet, ressemblant à la définition actuelle d'un OVNI, a été observé dans le ciel au-dessus de la cathédrale de Peterborough.




Comment les Égyptiens ont-ils construit les pyramides ?

Mise en ligne: Dimanche 21 juillet 2012

Les pyramides, notamment les trois grandes pyramides de Gizeh (Khéops, Khéphren et Mykérinos), sont les plus impressionnantes et les plus emblématiques de la civilisation de l'Égypte antique. Selon une théorie, les pyramides étaient originalement destinées au roi. Très vite, on décida d'en faire des tombeaux. Khéops aurait été le premier à "autoriser ses femmes" à se faire élever des tombeaux en forme de pyramide. Les pyramides furent donc les tombeaux des rois, des reines et des grands personnages de l'Égypte. Leur édification remonte pour la plupart à l'Ancien Empire, elles renferment une ou plusieurs chambres internes reliées par des couloirs. La grande pyramide de Gizeh, construite par Khéops, fait partie des sept merveilles du monde antique. Au début, le mastaba (pyramide à degrés) était la sépulture des souverains de l'Ancien Empire. Pourquoi est-on passé aux pyramides ? La raison demeure un mystère. Les premiers mastabas étaient à étage unique puis ont évolué vers des mastabas à deux étages permettant d'accueillir de nouvelles structures funéraires. Le second étage était moins large et moins haut que le premier. Au début de la IIIe dynastie (2700 à 2600 avant J-C), les mastabas sont devenus des pyramides dites à degrés constituées de plusieurs étages.

La première de ces pyramides à degrés est la pyramide de Djéser à Saqqarah. Imhotep (l'architecte) voulut ériger une pyramide à degrés s'élevant vers le ciel tel un escalier gigantesque afin de symboliser l'ascension du défunt "vers les Cieux". Puis, vinrent, sous le roi Snéfrou, les "pyramides rhomboïdales" dont la plus connue est située à Dahchour. La pyramide rhomboïdale, étape intermédiaire entre la pyramide à degrés et la pyramide à faces lisses, est une pyramide dont les faces ont une pente à inclinaison décroissante vers le sommet. Vinrent enfin les pyramides à faces lisses (IVe dynastie, vers 2573 à 2454 avant J-C). Parmi les plus célèbres, on trouve les pyramides des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos à Gizeh près du Caire. Il y a donc quatre styles de pyramides: La pyramide à degrés (ou pyramide en forme d'escalier), une superposition de mastabas de bases différentes. La pyramide de Djéser comporte six gradins pour une hauteur de 60 mètres une base de 109 m x 121 m. Les gadins, inclinés de 16° par rapport à la verticale, font 2,60 mètres de hauteur... La pyramide rhomboïdale, pyramide à deux plans inclinés, l’un partant du bas jusqu’au milieu de l’édifice (58° de pente), l’autre allant vers la pointe (43° 22’)... La pyramide à pente droite: pyramide à quatre parois droites. Dans l'antiquité, les pyramides étaient recouvertes de calcaire leur donnant un aspect parfaitement lisse. La pyramide de Khéops atteignait 146 mètres de hauteur (actuellement 138 mètres) pour une base de 230 mètres et une pente de 51° 50’. Celle de Khéphren a une pente de 53° pour une hauteur de 143,50 mètres et une base de 215 mètres. Celle de Mykérinos mesurait 66 mètres de hauteur pour une base de 105 mètres et une pente de 51° 20’.

On peut se demander comment ont fait les Égyptiens pour construire de tels monuments avec des moyens très rudimentaires. Les méthodes de construction des pyramides égyptiennes sont -très- incertaines. Les fouilles archéologiques n'ont quasiment rien donné mais les théories ont fleuri depuis la fin du XIXe siècle. Des centaines d'ouvrages prétendent avoir réussi à percer le mystère qui entoure ces constructions. L'égyptologie (apparue au XIXe siècle) pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Les égyptologues -modernes- font tomber les mythes un à un, mais il reste encore bien des mystères: Y a-t-il des chambres cachées dans la pyramide de Khéops et des trésors ? Y avait-il une seule méthode pour construire les pyramides ? Connaît-on la période exacte de leur construction ? Quelle est la symbolique réelle de ces monuments ?


On estime le nombre des blocs à 2,5 millions. Il y a plusieurs types de blocs: Les blocs composant l'essentiel de la masse des pyramides pouvant peser plusieurs tonnes, les blocs de l'enveloppe (calcaire) donnant un aspect parfaitement lisse aux faces de la pyramide (ces blocs sont encore visibles de nos jours au sommet de la pyramide de Khéphren) d'un poids de 2 à 2,5 tonnes, les blocs du parement extérieur (disparus sur Khéops, quelques-uns sont encore présents sur la première assise), les blocs de parement intérieurs (les couloirs des pyramides, la grande galerie de Khéops) en calcaire (parfois en granit comme dans la chambre du roi) d'une finition parfaite, les blocs mégalithiques pouvant atteindre des dizaines de tonnes (comme les 52 monolithes de granit de la chambre du roi de la pyramide de Khéops pesant chacun de 25 à 40 tonnes, ou les énormes chevrons de calcaire (de l'entrée de Khéops et d'autres pyramides, de la chambre de la reine, ou de la chambre du roi)... Les Égyptiens avaient-ils mis au point des méthodes de transport très diverses selon le type des blocs à acheminer ? On imagine le transport fluvial pour certains et des moyens terrestres pour d'autres. Les gros blocs de granite extraits des carrières de Haute Égypte ont dû être déplacés successivement avec les deux modes de transport. La plus haute des pyramides, celle de Khéops, culminait autrefois à 146 mètres. Les Égyptiens avaient-ils les techniques permettant d'élever et de poser des blocs de plusieurs tonnes jusqu'à ces hauteurs ? Les blocs les plus lourds (environ 40 tonnes) ont dû être élevés sur une cinquantaine de mètres (jusqu'à la Chambre du roi dont ils forment le "toit"). Les pyramides n'avaient absolument pas l'aspect que l'on voit aujourd'hui. Cela devait être impressionnant à l'époque ces pyramides à faces lisses, en calcaire, reflétant les rayons du soleil.

On pense que les Égyptiens ne connaissaient pas la roue. Les blocs de pierres devaient être transportés sur des traîneaux. La main d'œuvre devait être d'environ 100 000 hommes (selon Hérodote) ou 20 000 selon des estimations modernes. Selon Hérodote, la grande pyramide de Gizeh aurait été construite en vingt ans. L'historien grec rapporte que les ouvriers égyptiens ne travaillaient que 3 mois chaque année (période correspondant à la saison des crues). Cela ferait donc 5 ans en temps de travail effectif. Ce qui reviendrait à poser 1369 blocs par jour. Même si ces 5 ans étaient travaillés 24 heures sur 24, cela ferait 57 blocs à l'heure, taillés, transportés, montés et ajustés au millimètre près. Une théorie avance même l'idée que les blocs de pierre étaient assemblés sous le revêtement de calcaire. Georges Goyon émet l'hypothèse que les pierres détachées de la carrière par couches horizontales entre les lits d'argile ont été simplement débitées en gros blocs et remontées sur la pyramide dans le même ordre, avec des joints par conséquent parfaits sans qu'on ait eu à les retoucher ! Les pyramides étaient couvertes de blocs de calcaire parfaitement taillés et polis provenant des carrières de Tourah et d'El-Maasara. Les blocs de granite rose parant la base des pyramides de Khéphren et de Mykérinos et utilisés pour la maçonnerie des appartements funéraires provenaient des lointaines carrières de Syène (Assouan) distantes de presque 700 kilomètres. De plus, pour transporter ces blocs, il aurait fallu des bateaux énormes et très solides comme nos tankers actuels.

Les outils des Égyptiens de l'Ancien Empire provenaient essentiellement du Néolithique. Cet outillage se composait de masses et de marteaux en diorite ou en dolérite, de lames et de couteaux en silex, de percuteurs et de forets. Des demi-sphères de calcaire permettaient le concassage de débris en poudre destinée à la fabrication du mortier. Le métal utilisé sous l'Ancien Empire était essentiellement le cuivre, utilisé sous la forme du ciseau ou de la scie alliée au sable (composé de grains de quartz). La scie aurait permis d'attaquer les pierres les plus dures mais cela semble fort improbable, le cuivre est un métal bien trop mou pour tailler la pierre. Certains considèrent que les Égyptiens n'utilisaient pas le cuivre pur mais des minerais contenant de l'arsenic et du bismuth constituant un alliage plus dur que le cuivre pur. Les anciens Égyptiens utilisaient des leviers et des rondins, un outillage semblant bien rudimentaire. Cette technologie primitive leur permettait-elle, avec une patience hors du commun (que l'on a supposée), de venir à bout de travaux aussi colossaux ? Notre civilisation ne veut toujours pas admettre que les bâtisseurs de l'antiquité auraient pu être "aidés" de civilisations venues d'ailleurs -des extraterrestres et des vaisseaux, des OVNI, ayons le courage d'oser l'imaginer-.

Les monuments impossibles à édifier avec une technologie primitive pourraient avoir été "ordonnés" par des messagers dans les vaisseaux spatiaux selon une logique que les anciens (et les civilisations dites évoluées) ne comprenaient pas. Les extraterrestres ont été assimilés à des dieux ou à des divinités, les monuments (pyramides, dessins gigantesques, statues géantes, calendriers cosmiques) sont devenus les tombeaux des rois ou des temples ou des cultes destinés à vénérer les dieux. En réalité, depuis le Néolithique, une multitude de gravures, d'objets, de peintures ou de textes évoquent clairement des extraterrestres et des OVNI, même dans les hiéroglyphes égyptiens... Mais l'Homme ne peut pas l'admettre, il DOIT être le seul être vivant de l'Univers. Alors, il échafaude des légendes grotesques comme une femme ayant eu plusieurs enfants redevenue vierge au dernier, qui serait montée au ciel toute seule et il préfère y croire stupidement. J'évoque ici une religion mais c'est pareil pour toutes les religions ou croyances. Pourtant, aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau, dans les mythologies, les récits évoquant des extraterrestres et des OVNI ne manquent pas. Tout a été ramené à des dieux ou à un Dieu unique que tous se partagent (ce qui a donné les guerres).

Soyons une fois lucides. On tente d'expliquer comment les bâtisseurs de Égypte antique auraient pu construire de tels monuments avec des "ascenseurs oscillants", des traîneaux à patins courbes dont le bloc fixé sur le berceau oscillant s'élèverait grâce à des cales de plus en plus hautes posées sous chaque extrémité ? Ces appareils auraient permis de soulever des pierres de plusieurs tonnes ? Et comment auraient-ils fait pour les élever et les mettre en place au sommet de la pyramide ? En réalité, il n'y a aucune trace de l'usage de ces appareils au Moyen ou Ancien Empire. Faute d'éléments, notre civilisation (depuis la fin du XIXe siècle) a imaginé les techniques permettant d'acheminer des pierres provenant, pour les plus lointaines d'entre elles, de la région d'Assouan et de construire ces pyramides monumentales dont les mystères sont autant l'intérieur qu'à l'extérieur. Une fois la pierre extraite du front de taille, les ouvriers devaient la hisser sur un traîneau de halage en bois et le faisaient ensuite glisser sur le sol à l'aide de cordes en chanvre, quel que soit l'éloignement du chantier de la pyramide. Le plus ancien traîneau connu date de la XIIe dynastie (de la nécropole royale de Dahchour), il ne servait pas à déplacer des pierres de taille mais à transporter les barques funéraires du complexe funéraire de Sésostris III. On se base sur un bas-relief datant du Moyen Empire (le transport du colosse de Djéhoutihétep) pour expliquer le transport des lourdes charges. Des voies devaient être aménagées pour le glissement des traîneaux. Les traîneaux étaient étaient tirés par des hommes, le colosse de Djéhoutihétep, pesant environ 60 tonnes, aurait été tiré par 172 hommes. Là où les égyptologues sont face un gros problème, c'est le transport d'énormes monolithes. Le haut du temple du complexe funéraire de Khéphren pesait plus de 400 tonnes pour un volume de 170 mètres cubes. Donc, les hypothèses proposées ne peuvent pas être démontrées. Afin d'acheminer les pierres extraites des lointaines carrières (Assouan est situé à près de mille kilomètres des pyramides), il fallait emprunter le Nil. Des barques, même spécialement adaptées aux lourdes charges (transportant des colonnes monolithiques et des blocs de granite à fond de cale ou suspendus dans l'eau entre deux embarcations), permettaient-elles de transporter de telles masses ? Une voie navigable aurait été creusée parallèlement au Nil afin de permettre aux convois de débarquer leurs lourdes charges dans les ports situés à l'emplacement des temples et des chantiers. Personnellement, j'ai des doutes.

Un autre problème est celui de l'élévation des pierres sur les pyramides. Les égyptologues ont songé à des rampes dont les formes et les dimensions restent floues. D'autres égyptologues donnent d'autres explications. Un théorie fut développée par l'égyptologue allemand Ludwig Borchardt: Une rampe unique, perpendiculaire à une face de la pyramide, dont la pente aurait été constante quelle que soit l'élévation. La longueur de la rampe aurait dû être proportionnelle avec le nombre d'assises de la pyramide. Les blocs, posés sur des traîneaux, étaient charriés sur la rampe à la force des bras. De l'huile, déposée sur le sol, aurait aidé à faire glisser les traîneaux. Petit inconvénient, la rampe aurait pris des dimensions considérables et elle aurait représenté un travail aussi colossal que la pyramide elle-même. Cette théorie fut modifiée par Jean-Philippe Lauer: Une rampe linéaire unique en brique, perpendiculaire à la face orientée vers le Nil, de longueur variable jusqu'à une faible hauteur puis de longueur constante avec inclinaison variable. Cela pose encore des problèmes: Soit la rampe a une pente faible et une longueur extrêmement importante, le volume de matériaux que représente la rampe, et qu'il faudrait déblayer ensuite, aurait été égal à celui de la pyramide elle-même; soit sa pente s'élève à mesure que la pyramide se construit, la pente pour hisser les blocs devient trop forte. Cette théorie présente donc bien des lacunes.

Une autre théorie propose des rampes de brique parallèles aux faces et permettant de tirer les blocs de pierre d'un étage à l'autre. Enveloppant entièrement la construction, cette rampe aurait permis l'élaboration de chaque assise, des pierres de parement, et la finition des blocs de calcaire de revêtement à partir du sommet de la pyramide. Une fois le pyramidion posé, on déblayait la rampe à partir du sommet, dévoilant les blocs de parement qu'il suffisait de ravaler. Cette théorie a été contestée: Ces rampes auraient fait près de 2 km de long et auraient demandé une énergie colossale. Et comment 300 haleurs -même d'une force herculéenne- auraient-ils pu continuer à tirer des charges dans des virages où il leur était impossible de se déployer ? Georges Goyon a imaginé des bornes faisant office de renvoi d'angle pour des cordes de traction, cette solution n'est qu'une hypothèse de dessin. L'égyptologue allemand Uvo Hölscher a proposé une autre théorie (ben oui, encore): Des rampes latérales disposées en colimaçon à l'intérieur de la pyramide. Inconvénient: Ce système ne permet que l'élévation de pierres relativement légères et rend impossible la pose du revêtement final. L'égyptologue allemand Rainer Stadelmann a imaginé une rampe latérale qui s'étend très largement devant la pyramide, de manière à adoucir la pente. Son collègue Dieter Arnold a imaginé une variante de la rampe, non plus latérale, mais engagée dans la pyramide et dépassant, elle aussi, largement à l'extérieur. Jean-Pierre Houdin a proposé l'utilisation d'une double rampe frontale pour la construction des quarante premiers mètres de l'édifice, une rampe est utilisée pour monter les blocs de pierre pendant que l'autre rampe est rehaussée, permettant ainsi la continuité des travaux. L'architecte démolit ainsi les autres théories afin de soutenir la sienne: Une rampe frontale allant jusqu'au sommet de la pyramide nécessiterait une pente trop forte ou un volume trop important. La rampe en spirale préconisée par Georges Goyon aurait manqué de stabilité et n'aurait offert que trop peu de liberté aux haleurs. En revanche, sa théorie est fondée sur la conception d'une rampe intérieure qui aurait permis de monter les blocs et pour la suite des travaux, une rampe en forme de spirale construite à quelques mètres des faces de la pyramide en 21 tronçons et sur 1,6 km. Les faces des pyramides devaient rester dégagées et posséder dès les premiers lits de pierre leur parement en calcaire. Donc, on imaginera tout pour évincer la possibilté d'extraterrestres et d'OVNI. Et ce n'est pas fini, c'est la guerre des théories...

Jean-Pierre Adam a une préférence pour un système de quatre rampes en zigzag, une sur chaque face. Il n'exclut pas l'utilisation complémentaire de chèvres (sic !) déjà proposées par Auguste Choisy, ou de cabestans mus à la force des bras. Selon Jean-Pierre Adam, les Égyptiens connaissaient la roue. Bon, il faudrait vous mettre d'accord les égyptologues. Ou les Égyptiens connaissaient la roue ou ils ne la connaissaient pas. Jean Kérisel, polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, a proposé des solutions similaires mais elles sont rarement évoquées par les égyptologues: Elles restent critiquables du point de vue mécanique, ce sont de simples hypothèses. Auguste Choisy, un autre polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées, émet l'hypothèse de la construction par degrés et en pelures d'oignon. Venons-en maintenant à la science-fiction. Non, pas des OVNI ni des extraterrestres, cela ne PEUT pas exister voyons... Nous entrons dans les inventions spectaculaires de Wile Coyote...

Louis Croon, ingénieur allemand, reprend le principe du chadouf, c'est-à-dire d'un levier de grande dimension manœuvré sur un axe et pivotant "à l'occasion". En 1993, Albertelli propose un système de levier pouvant tracter un monolithe de 30 tonnes le long de la paroi de la pyramide grâce à une nacelle lestée d'ouvriers (CQFD). En 1985, Manuel Minguez, technicien du Génie Civil, a présenté une hypothèse d'application de moyens hydrauliques au transport des mégalithes, à la construction des pyramides et à l'érection des obélisques: Le halage et des monolithes suspendus et immergés entre deux chalands, et un système d'écluses pour la construction des pyramides. Les obélisques descendus par le Nil depuis les carrières d'Assouan ne nécessitaient aucun halage mais plutôt un freinage efficace. Ils étaient mis en place et érigés par redressement dans un bassin artificiel de manière contrôlée et à tout moment réversible. Selon d'autres théories, les blocs de pierre des pyramides d'Égypte n'ont pas été taillés mais moulés à la manière du béton. En 1978, le professeur Joseph Davidovits, ingénieur chimiste, a développé une théorie selon laquelle les pyramides égyptiennes ne seraient pas faites de blocs de pierre taillée, mais de pierre réagglomérée. Il y a également tous ces systèmes permettant de fermer les tombeaux ou des salles avec d'immenses blocs qui, en s'abaissant, les muraient définitivement. Terminons par une autre possibilité:

Certains égyptologues (en particulier Selim Hassan) ou archéo-astronomes (comme Robert Bauval) proposent une théorie selon laquelle il existerait une corrélation entre la position et l'orientation des pyramides de Gizeh et la position des étoiles, notamment de la constellation d'Orion. La précession des équinoxes est un changement de direction de l'axe de rotation de la terre. Cet axe de rotation pointe actuellement vers l'étoile polaire, l'étoile la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse. Cette précession provoque un mouvement apparent des étoiles de la voûte céleste et par conséquent, de l'étoile polaire. À l'époque de la construction de la grande pyramide (vers 2650 avant J-C), l'étoile polaire était très proche d'Alpha du Dragon (de la constellation du Dragon). De nombreux auteurs affirment que le conduit nord de la chambre du roi pointait vers l'étoile polaire de l'époque, Alpha du Dragon... De nombreuses théories font de la pyramide un observatoire astronomique. Le couloir de ventilation côté sud (celui de la chambre de la reine) aurait pointé vers l'étoile Sirius, et pour un autre (celui de la chambre du roi) vers l'étoile Alnitak. Le couloir de ventilation sud de la chambre du roi est incliné suivant un angle de 45° par rapport à l'horizontal. Il pointe donc un point du ciel dont l'altitude est de 45°. Le conduit de ventilation sud de la chambre de la reine pointait l'étoile Sirius qui, à l'époque, avait une altitude à sa culmination de 37°10'14. Le conduit, incliné de 38°28'15, aurait donc pu pointer vers Sirius. Le mouvement de la Terre implique que, si une étoile (Sirius ou Alnitak) était visée, Sirius était d'abord dans l’axe du couloir sud de la chambre de la reine, c’était ensuite au tour d’Alnitak d’être dans l’axe du conduit sud de la chambre du roi. Je vous rassure, d'autres théories ont tenté de démontrer que c'est faux. Je vous épargnerai les calculs hyper-complexes (équations) de John Legon. Ses résultats, basés sur des tracés géométriques peuvent paraître -pour lui- trop compliqués pour le néophyte. Selon John Legon, il est impossible de vérifier s'il s'agit de simples coïncidences ou bien des réelles intentions de l'architecte.

La Grande pyramide de Khéops est une pyramide à 4 côtés de 146 m de hauteur, elle fut construite il y a plus de 4500 ans sous la IVe dynastie sur le complexe funéraire de Gizeh (restons-en là, c'est obligatoirement des tombeaux, cela ne peut pas représenter autre chose). Les particularités architecturales et les exploits atteints (par une civilisation antique avec des technologies rudimentaires) en font une pyramide à part. Les plus grandes pyramides d'Égypte sont: La pyramide de Khéops (IVe dynastie, 146 m); La pyramide rouge, Snéfrou (IVe dynastie, 105 m); la pyramide de Khéphren (IVe dynastie, 143 m); la pyramide rhomboïdale, Snéfrou (IVe dynastie, 105 m); la pyramide de Meïdoum, Snéfrou (IVe dynastie, 94 m); la pyramide de Djéser (IIIe dynastie, 62 m)... Près d'une centaine de pyramides sont connues. Les pyramides de plusieurs souverains de l'Ancien Empire n'ont pas encore été localisées (comme celles de Ouserkarê, Mérenrê II et Nitocris). Des pyramides de reines sont toujours enfouies sous les sables (de Ânkhésenpépi par exemple) et sans doute des pyramides de souverains et reines n'ayant laissé aucune trace dans l'histoire.

Les géoglyphes de Nazca au Pérou - Hiéroglyphes dans une pyramide

© 2012 by Michel Mahler - Le Réveil des Marmottes


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