Personnellement -c'est une simple supposition-,
je pense que les trous noirs pourraient également
être des passages car personne n'a encore pu aller
voir ce qui se passe de l'autre côté. On
dénombre actuellement différents types de
trous de ver: Le trou de ver de Schwarzschild, il serait
infranchissable. Le trou de ver de Reissner-Nordstrøm
ou Kerr-Newman, franchissable dans un seul sens, pouvant
contenir un trou de ver de Schwarzschild. Le trou de ver de
Lorentz à masse négative, franchissable dans
les deux sens. Les trous de ver à symétrie
sphérique, tels ceux de Schwarzschild et de
Reissner-Nordstrøm, qui ne sont pas en rotation, et
les trous de ver tels ceux de Kerr-Newmann qui tournent sur
eux-mêmes. Si on essaye de fabriquer un trou de ver
à partir de matière à masse positive,
il explosera. Si une matière à masse
négative existe, on peut en principe élaborer
un trou de ver statique en accumulant des masses
négatives. La théorie d'Einstein
précise qu'on peut fabriquer n'importe quel type de
géométrie spatio-temporelle, statique ou
dynamique. En général, les trous de ver
statiques requièrent une masse négative.
En 1956, John Wheeler a décrit les
propriétés de connexions des différents
points de l'espace et les a baptisés "trous de ver"
(Wormholes). Quelques années plus tard, Stephen
Hawking et Richard Coleman reprirent le concept de John
Wheeler à l’université Harvard et
suggérèrent que l'espace-temps pouvait
être soumis à l'effet tunnel, reprenant
l'idée de Hugh Everett. À l'instar des
électrons qui peuvent sauter d'un point à
l'autre de l'espace, l'Univers ferait de même. L'effet
tunnel créerait des ouvertures dans l'espace-temps
qui conduiraient à d'autres univers, des univers
cul-de-sac ou des univers aussi vastes que le nôtre.
Einstein et Rosen proposaient sérieusement que les
singularités pouvaient mener à d'autres
endroits de l'Univers, à d'autres régions de
l'espace et du temps. Ces connexions spatio-temporelles sont
connues sous le nom de "ponts d'Einstein-Rosen".
Ces trous de vers de Lorentz demandent moins
d'énergie que le vide quantique, ils utiliseraient
l'énergie négative, de l'antimatière
qui maintiendrait l'ouverture du trou de ver loin de
l'horizon. Mais personne ne sait -encore- comment stocker
autant d'antimatière et suffisamment longtemps au
même endroit pour entretenir ce tunnel dans
l'espace-temps. Pour approfondir les conséquences de
la relativité générale, Kip Thorne et
Richard Morris tentèrent de découvrir, par la
physique quantique, de nouvelles particules capables
d'entretenir les trous de ver de Wheeler. Selon John
Wheeler, deux singularités pourraient être
reliées par un trou de ver, sorte de sas entre deux
régions éloignées de l’Univers. Mais
personne ne sait comment entretenir un tel passage et lui
donner une taille macroscopique, ce "pont" est à
l’échelle de Planck, donc microscopique et il est
instable, il se referme sur lui-même en moins d'une
seconde. Si on essaye de l’agrandir, il
s’autodétruit... Comme le disent les physiciens, le
trou de ver appartient à l’écume quantique.
Totalement différent d’une singularité, un
trou de ver est visible et permet de voyager dans le temps
en fonction du sens que l’on prend. C'est étrange, je
crois avoir lu ça dans les
aventutres d'Âksan Thégu... Où est la fiction et
où est la réalité ?
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