Le doute

absolu

 

Les rêves et les songes

Nos propres rêves nous replongent dans la dimension de l'antimatière mais nous n'en sommes pas conscients. Oublions les explications farfelues publiées par les psychologues, les psychiatres ou autres charlatans. Lorsque nous rêvons, notre esprit sort de notre enveloppe pour voyager hors de notre temps, dans une autre dimension. Lorsqu'il réintègre son enveloppe, le cerveau, bien incapable de reproduire des images qui ne figurent pas dans sa mémoire (matérielle) va imaginer n'importe quoi, en puisant dans le stock d'images mises à sa disposition. C'est pourquoi nos rêves nous paraissent désordonnés et totalement incohérents. Si nous avions le souvenir précis de nos rêves, nous comprendrions que l'absurde et l'illusoire ne sont pas dans nos rêves, mais dans notre vie ! La seule exactitude qui transparaît et nous reste de nos rêves est la réalité de l'antimatière. Nous existons, nous ressentons les choses, les éléments, les sentiments et nous voyons des paysages aussi différents que grandioses. Mais tout cela est abstrait.

Pour quitter l'enveloppe, l'esprit profite souvent du moment où celle-ci est inerte (le sommeil). Lorsqu'une personne est réveillée brutalement alors qu'elle rêvait, elle passe par un instant de "vide". L'individu semble perdu, cherchant ses repères. En fait, il a dû brusquement regagner son enveloppe alors que son rêve, son voyage dans un autre espace-temps, n'était pas terminé.

Imaginons le contraire. Une entité placée dans un univers d'antimatière fait un "voyage" dans la matière. Dans notre Monde de mortels, pourquoi pas. Dans son rêve, elle est assassinée. Elle doit rejoindre brutalement sa dimension alors que sa "vie" n'était pas accomplie. Dans cet instant de flottement durant lequel elle cherche ses repères, une seconde de notre temps peut valoir dix millions d'années.

On comprend alors pourquoi la "mort brutale" fait encore plus peur que la mort lente, où on peut se préparer à sortir du rêve, et subir la mort. Dans les deux cas, un être spirituel dont la "vie" a été abrégée [pourrait] être contraint de rester dans son enveloppe le temps du rêve entier, il assisterait alors à la décomposition de son propre cadavre. Parfois, la machine (l'enveloppe) cesse de fonctionner (la mort clinique). L'être spirituel qui l'habite doit en sortir, il s'apprête à rejoindre sa dimension originelle mais, pour des raisons de "temps imparti" (l'horloge interne), la machine se remet à fonctionner, et l'entité doit la réintégrer. Au "réveil", l'individu à du mal à redéfinir une dimension où il n'y a ni début ni fin, tant dans l'espace que dans la matière ou dans le temps (théorie de la Relativité Générale, Albert Einstein).

Le cerveau va donc puiser dans son stock les rares informations dont il dispose pour restituer l'événement. Un tunnel, puis une grande lumière. C'est à peu près tout ce qu'il peut trouver. En revanche, l'esprit se souvient des sensations d'un espace-temps abstrait. Il peut distinguer son être charnel et les gens qui l'entourent, il peut observer la scène, dans les moindres détails. Il est conscient qu'il est sorti de l'enveloppe mais il n'y a plus ni haut ni bas, ni gauche ni droite. L'esprit se trouve dans un état intermédiaire entre la dimension concrète et la dimension abstraite: la matière et l'antimatière coïncident. C'est de cet "endroit virtuel", un espace-temps dans un autre espace-temps, qu'il va rejoindre son enveloppe. Si la mort s'était prolongée jusqu'au stade de non-retour (la décomposition), l'entité qui habitait ce corps l'aurait abandonné. Car l'esprit ne "naît" pas et ne "meurt" pas en même temps que le corps qu'il est venu habiter. Selon ma théorie, l'esprit vient habiter l'enveloppe à 3,5 ans *. Lorsqu'elle meurt, la transition de la vie (matérielle) à la vie (spirituelle) dure 3,5 jours
(1). Elle varie selon les cas et les facteurs d'environnement. Il est donc inhumain, au sens propre du terme, d'infliger à l'être qui vient de s'éteindre ces rituels et ces humiliations liés à la mort. Si l'esprit a besoin de ce temps intermédiaire pour sortir de son rêve, cela doit être horrible !

Il est connu depuis l'antiquité qu'un individu sortant de son rêve a besoin d'un temps d'adaptation, dans son sommeil, avant de se réveiller (on peut réellement succomber à un réveil brutal). C'est idem pour l'esprit: il lui faut ce temps d'adaptation (dans son rêve de matière) avant de se réveiller dans la dimension originelle, intemporelle et immatérielle. Les situations vécues dans d'autres dimensions peuvent être imbriquées dans celles vécues dans notre monde, et elle peuvent coïncider avec cet espace-temps. Nous appellerons ce cas de figure les "mondes parallèles" ou les "univers parallèles". D'une dimension de matière, on projette ses rêves dans l'antimatière; d'un univers d'antimatière, on situe ses rêves dans la matière. Les rêves au premier degré sont la restitution d'événements relatifs à notre vie dans notre environnement.

(1) Nous verrons dans les 7 époques du tableau, la signification et l'origine de ces indices - Voir "Chandelier"

Le chandelier à 7 branches - Le veau d'or


Alors que Moïse "rencontre Dieu" (une puissance cosmique ?) au Mont Sinaï sous la forme d'une puissance cosmique indescriptible (Les Tables, Exode), le peuple adore un autre dieu qu'il symbolise en fabriquant la statue du «veau d'or»...

Depuis le début de l'humanité, les Hommes n'ont de cesse de s'adresser à des dieux... Si toutes les civilisations ont leurs divinités, toutes les formes de croyances évoquent une puissance non terrestre, une puissance cosmique universelle...

En divisant 7 par 2 (le nombre de Tables), la description du chandelier est symbolique: 3 branches d'un côté et 3 de l'autre, et 1 au milieu. Des 7 branches, celle du milieu donne la décimale 5. Ou plus clairement: 3,5 d'un côté et 3,5 de l'autre. Dans Daniel, la fin des temps dure 3,5 ans. Si la vie "avant" et la vie "après" valent "3,5", le 5 est à nouveau une charnière: la mort... Le "passage": 3,5 [ans] après la naissance; 3,5 [jours] après la mort... Cela confirmerait ma théorie sur l'apparition de l'esprit dans l'individu et de la sortie de l'esprit de son enveloppe de matière.

L'esprit, lorsqu'il quitte le corps, revisite en quelque sorte notre existence. Mais le cerveau a bien du mal à analyser un tel amas d'informations. Les cauchemars sont des rêves plus profonds, l'esprit pourrait se plonger dans d'autres phénomènes et y voir des éléments du futur. Le somnambulisme, en revanche, est plus énigmatique. Le corps suit l'esprit en état de rêve, mais de façon désordonnée, il n'est pas situé dans le même espace-temps. Réveiller un somnambule peut avoir des conséquences catastrophiques. Un autre cas de figure est lui aussi bien mal interprété: les songes. On peut penser qu'un petit nombre d'individus seulement est (ou fut) doté du logiciel permettant une interprétation des songes. L'Ancien Testament (lu dans un contexte non religieux) est riche des témoignages d'individus ayant fait des songes. Pourquoi les a-t-on appelé les "prophètes" ? Ils n'avaient aucun pouvoir surnaturel, ils n'étaient pas plus devins que sorciers et encore moins des gourous. Pourtant, ils ont "vu" notre avenir dans leurs songes, et ils l'ont écrit. Un psychiatre nous expliquerait aujourd'hui qu'ils ont eu des hallucinations ou que c'est le produit de leur imagination. Plus personne, à notre époque, n'oserait publier le récit de ses songes, il passerait pour un malade mental. Si l'individu qui a vu en songe (au début des années 1900) l'avènement du IIIème Reich (le 3), la déportation des Juifs, l'holocauste et les moindres détails du sinistre uniforme nazi n'était qu'un fou, je vous déconseille vivement d'écouter les 9 symphonies de Gustav Mahler.

Et pourtant, ce qu'il a "vu" s'est bien produit. Pour comprendre les songes, il faut se situer dans un espace immatériel où le temps est une valeur concrète. Lorsque l'esprit quitte le corps, il peut se situer n'importe où dans le temps. Il peut donc se retrouver dans un espace-temps surplombant notre monde de matière, mais à une autre époque. N'en déplaise aux auteurs de science-fiction, il ne peut être qu'un témoin inactif. Il doit se contenter d'observer, sans pouvoir intervenir. Il se situe sur un rail de deux mondes parallèles, il peut voir ce qui se passe sur l'autre rail mais ne peut y aller. Au réveil, alors que l'être spirituel a regagné son enveloppe, il transmet au cerveau des images d'un espace-temps correspondant à un élément du passé, du présent ou d'un futur (car il y a toujours plusieurs futurs possibles). Allons encore plus loin. Un esprit "sorti" de son enveloppe pourrait-il "rencontrer" des entités d'une autre dimension qui lui transmettraient des messages ? Certes, cela semble probable...

La Clé des Songes

Selon toute vraisemblance, le texte complet de l'Ancien Testament a été "donné" à Moïse au Mont Sinaï par une entité céleste. Plusieurs codes y furent introduits et astucieusement inclus dans l'Histoire (passée et future) des Hébreux. Le Livre de Daniel renferme une clé, tant dans le texte que dans les chiffres et les nombres. La "bête" a 10 cornes, 1 tête plus 1 et 3 qui sont tombées. 1 corne est différente des 9 autres (9+1 et 10-1, le début et la fin), elle a des yeux et représente un "roi" qui appellera les nations de la Terre à la guerre contre Israël. Placé dans un contexte postérieur à Moïse (Daniel a vécu sous le joug de Babylone), le message est adressé à 2 époques distinctes.

Dans le Nouveau Testament, le songe de Jean décrit la bête à 7 têtes et 10 cornes. En superposant les deux songes, on obtient 12 têtes [1+1+3+7] (le 10 restant inchangé). Les chiffres ont une signification précise; le 5 et le 10, le 7 et 10 et le 12 (5+7). En fait, c'est une clé déverrouillant un texte rédigé en guise d'avertissement. En observant les chiffres et les nombres issus des songes des prophètes (l'Ancien Testament) et celui de Jean (l'Apocalypse ou Révélation), nous constatons une similitude parfaite entre le 3, le 4, le 7, le 12 et le 10.

Le 5 indique la séparation des 2 alliances (début de l'ère chrétienne). La "clé des songes" de Daniel et de Jean situe l'intersection: 5 têtes dont 3 ôtées (5-3=2) et 7 têtes (Jean) -2 têtes (Daniel)=5. Le 5 et le 2, lorsqu'ils sont associés, marquent une originalité temporelle. Par exemple, ils dévoilent l'erreur concernant la datation de Jésus qui est né, par rapport au début de l'ère chrétienne, 5 ans avant cette dernière. Des 2 époques, le 5 en est la décimale. Le 5 et le 2 ne font pas partie de la clé, ils sont des indicateurs. L'astuce reforme le 7 (5+2), les 7 têtes de la bête de l'Apocalypse et le 10 (5×2), valeur négative des deux visions. Et 5-2 donne le 3 (valeur abstraite). En réalité, la subtilité de la vision de Daniel engendre tous les chiffres de la clé... Il y a d'abord 5 bêtes, puis 1 tête plus 1 plus 3: 1+1+3=5 (3+1 et 5-1=4, valeur concrète). Les 5 premières bêtes associées aux têtes restantes formant le 7 (5+1+1). L'Histoire de l'Humanité compte 7 époques (7×10=70, une génération biblique).

L'Apocalypse n'aurait jamais dû figurer dans la Bible telle qu'elle fut conçue par la religion chrétienne (Ancien et Nouveau Testament). L'Église a d'ailleurs longtemps hésité à l'y inclure. L'Apocalypse est un Livre apocryphe, il n'a sans doute pas été rédigé à la fin du premier siècle de notre ère sur l'île grecque de Pátmos (Jean aurait eu entre 80 et 90 ans) mais bien avant, par "quelqu'un" d'autre... Il est la transcription d'un songe extraordinaire rappelant point par point celui de Daniel et évoquant la "fin des temps". Le code chiffré est d'une précision inouïe. Il est associés à des visions imagées dans des représentations ésotériques phénoménales, exactement comme dans Daniel, Ézéchiel et Ésaïe. Certes, on s'aperçoit que le texte original a été modifié, peut-être par Jean. L'influence d'une nouvelle religion, le christianisme, est un peu trop apparente. Pourtant, les symboles subsistent, et les chiffres et les nombres redonnent le code de Daniel. Qui aurait fait ce songe? Celui qui l'a adapté à l'ère naissante l'a comparé et superposé aux Livres de Daniel, d'Ésaïe et d'Ézéchiel tout en gardant la clé (une énumération de chiffres et de nombres) dans les visions des 3 prophètes sous le règne de Nabuchodonosor II, roi de Babylone.

Apocalypse vient du mot grec "Apocalypsis" (révélation): la révélation d'un autre Monde ? Ou de la fin d'un Monde. Le christianisme n'aura fait que déformer la vérité pour servir sa cause. En ce qui concerne l'Apocalypse, André Chouraqui me rejoint. J'ai l'intime conviction que tous deux nous "savons" qui a réellement rédigé le texte authentique. Les éléments rajoutés, en grec, puis les épîtres et les évangiles serviront à endoctriner les masses et à établir par des fausses vérités la supériorité d'une nouvelle Église.

Jérusalem est, depuis David, la capitale des royaumes d'Israël. C'est là que se trouve l'Arche de l'Alliance et le Temple de Salomon. Et c'est sur une des 7 collines de Jérusalem, le Mont du Crâne (le Golgotha), qu'un certain Jésus de Nazareth a été crucifié. Mais qui était ce Jésus (en Hébreux: Josué) de Nazareth. Revoyons succinctement la vie de cet homme qui a servi de pilier à une nouvelle ère, l'ère chrétienne. Aux temps de Josué, la Palestine ne compte plus que 10 des 12 états d'Israël (le combat du 10 contre le 12 et, par analogie, du 7 contre le 10). Rome étend son pouvoir sur toute la contrée. Des Juifs se rebellent contre l'occupation romaine, en vain. Il leur faudrait ce que l'on appelle aujourd'hui un "leader". Jésus de Nazareth réussira à coordonner autour de lui une résistance pacifique. Dans ses voyages, il a étudié les grands prophètes et particulièrement Ésaïe dont il adapte les métaphores (qui deviennent les paraboles) à la situation géopolitique du moment pour évoquer la libération de la Palestine. Il fut sans doute le précurseur de la lutte organisée contre l'occupation romaine et à ce titre, il devint rapidement un gêneur, pour Rome, et [surtout] pour les prêtres juifs s'accomodant de la tutelle romaine.

«Quelle est cette corne différente des 10 autres ? Qui est ce roi différent des 10 autres ?
Car cette corne est ce "roi" qui détruira le Monde...»

Les religions

Du strict point de vue historique, Jésus est né à Bethléem, non pas en l'an 753 de Rome mais 5 ans avant le début de l'ère chrétienne. Marie et Joseph, ses parents, pour le soustraire au massacre des nouveau-nés ordonné par le roi Hérode, l'emmènent en Égypte. Quelques années plus tard, la famille s'établit à Nazareth, en Galilée. Sa "mission" n'aura duré que 3 ans. On ne connaît rien de sa vie entre sa douzième et sa trentième année. Il a quitté ses parents à l'âge de 12 ans et n'est revenu dans la région de Tibériade qu'à l'âge de 30 ans (3×10). Il parcourt alors la Galilée et la Judée et rassemble de plus en plus de Juifs attirés par ses discours et son éthique. Après Simon (plus tard appelé Pierre), il est rejoint par d'autres disciples qui formeront, selon les évangiles, les 12 apôtres. De retour à Jérusalem, Jésus voit se dresser contre lui les prêtres, les pharisiens et Rome. Trahi par l'un de ses apôtres, Judas, il est arrêté et amené devant le grand prêtre Caïphe, qui le condamne à mort comme blasphémateur. Ponce Pilate, procurateur romain de Judée, se refuse à confirmer cet arrêt, tout en abandonnant Jésus à son sort. Il est crucifié à Jérusalem sur le Mont du Crâne (Golgotha) entre deux larrons, le vendredi 14 du mois de nisan (7 avril) de l'an 30 (ou le 3 avril [4e mois] 33). Détaché de la croix par les femmes venues de Galilée et par Joseph d'Arimathie, il est enseveli. Le 3e jour après sa mort, le tombeau est vide (le dimanche qui deviendra le jour de Pâques pour les chrétiens). La Résurrection n'est pas un fait historique directement prouvé. C'est indirectement seulement qu'elle nous est connue, uniquement relatée par les évangiles, écrits bien plus tard (Voir Note). Jésus apparaît plusieurs fois à ses disciples, qui ont du mal à le reconnaître, et une ultime fois, 40 (4×10) jours après sa crucifixion. La clé est présente en ce qui concerne Josué de Nazareth. Et pourtant... Bien des éléments sont troublants dans les récits rapportés par les apôtres.

1) Rome respecte à la lettre les croyances et les coutumes des pays conquis et occupés. En Palestine (Terre des royaumes d'Israël), le samedi est le jour du sabbat (shabbat: la loi de Moïse). Le 7ème jour de la semaine (le samedi, dans le calendrier hébraïque), est consacré au culte et à l'étude de la Torah. Les interdictions (ne pas travailler, etc...) commencent le vendredi au crépuscule et cessent le samedi au crépuscule.

2) Josué (Jésus) est crucifié justement le vendredi, avant le crépuscule...

3) Joseph d'Arimathie et les femmes venues de Galilée l'ont descendu de la croix et déposé dans un sépulcre taillé dans le roc et préparé par Joseph, et où personne «n'avait jamais été mis».

4) Le sépulcre était en fait une grotte, assez grande et assez haute, fermée par une pierre plate qu'on roulait, et où un homme pouvait aisément vivre quelques jours, s'il disposait d'un peu de nourriture, et où il aurait pu être soigné... Les suppliciés mettaient quelque fois plusieurs jours pour succomber et Josué est un homme jeune et robuste.

5) Les femmes, constatant que le tombeau est vide, vont l'annoncer aux apôtres. Lorsqu'il réapparaît à ces derniers, il doit montrer ses blessures et manger avec eux. Jésus est-il mort sur la croix? Ou, suite à un accord entre Pilate et Joseph, il fut crucifié juste avant le Sabbat pour être "caché" pendant 3 jours et lui permettre ainsi de s'enfuir. Il aurait alors pu revoir Jean sur l'île de Pátmos et c'est là qu'ils auraient ensemble "modifié" le texte original (en Hébreux) de l'Apocalypse en y ajoutant un texte écrit en Grec. Seule la partie rédigée en Hébreux serait authentique (Apocalypse I, 1 et I, 9). Loin de moi l'idée d'avancer la moindre certitude! Je m'interroge seulement sur une hypothèse possible. Le tombeau vide 3 jours après la crucifixion de Jésus aurait engendré le mythe de sa résurrection. Les apôtres ont alors rédigé les évangiles de façon à étayer les bases d'une nouvelle religion: le christianisme. Josué (en hébreux) devient Jésus (en grec) auquel on accole «Khristos» (Christ, en grec, qui signifie oint). On s'appuie toujours sur les textes anciens, mais on y ajoute le Nouveau Testament.

Yahvé (Yahveh, Jahvé, Jahveh, Iahvé ou Iaveh) est le nom de Dieu après qu'il se fut manifesté à Moïse sous la forme d'un buisson ardent. Ce nom est indiqué sous forme d'un tétragramme (ensemble des quatre lettres hébraïques YHVH: yod (Y), hé (H), vaw (V), hé (H) qui signifie «je suis qui je suis». Les chrétiens ont transformé Yahvé en Jéhovah par adjonction des voyelles du mot Adonaï, «mon seigneur». Dans certains Livres (ou passages), moins nombreux et antérieurs, Dieu est nommé El mais le mot est étrangement utilisé au pluriel: Elohim. En fait, les premiers chrétiens sont en quelque sorte une secte ayant institué Jésus fils de Dieu, le véritable messie prédit par les prophètes. Personne n'a réussi à organiser leurs écrits dans un ensemble cohérent et chronologique. Il est pratiquement certain que les paroles originales de Jésus et les enseignements qu'en ont développé les premières communautés chrétiennes n'ont rien en commun. Ceci pour une raison évidente: Jésus n'a rien écrit... Ce dont ils se souviennent sera transmis à la postérité par les évangiles. Les apôtres concluent que l'essence de Jésus, révélée par la résurrection, était déjà en lui lorsqu'il faisait partie des habitants de la Palestine. Ils croient que c'est par sa volonté qu'ils se rassemblent en une nouvelle communauté, et ils instituent leur Église à Jérusalem.

C'est là qu'ils estiment recevoir le don que Jésus leur aurait promis: le saint Esprit et un nouveau pouvoir. La doctrine chrétienne est donc synonyme de «pouvoir». À la fin du IIe siècle, le nombre des chrétiens dépasse celui des Juifs. L'influence de Paul y est pour beaucoup. Il pense être «l'instrument choisi» devant apporter le message du Christ aux Gentils (un mot emprunté à Ésaïe!). Il formule dans ses épîtres la plupart des doctrines de l'Église chrétienne. L'autorité de l'évêque comme lien direct avec les apôtres est reconnue, à condition que dans sa vie et dans son enseignement, il adhère à l'enseignement des apôtres (Église apostolique - Nonce apostolique: ambassadeur du Saint-Siège auprès d’un gouvernement étranger). Le concile de Nicée en 325 et de Chalcedoine en 451 établissent la doctrine de la Trinité (le père, le fils et le saint esprit: on retombe dans la mythologie romaine). Le grec et le latin serviront de langage théologique, sombre et carrément obscur pour les non-initiés.

Au début du IVème siècle, un empereur romain, Constantin, fonde l'Empire Chrétien. En 330, il décide de quitter Rome et d'installer la capitale de l'Empire à Byzance (Constantinople, aujourd'hui Istanbul). Elle devient le centre religieux du christianisme oriental. Le christianisme occidental (Rome) se centralise sur un système pyramidal au sommet duquel se trouve le pape. Le christianisme oriental se développe de façon autonome à Constantinople, à Jérusalem, à Antioche ou à Alexandrie. L'empereur tient une place particulière dans l'Église. C'est lui qui convoque et qui préside les conciles, organes législatifs suprêmes. Le schisme est/ouest se situe, d'après certains historiens, en 1054: Rome et Constantinople s'excommunient mutuellement. D'autres préfèrent la date de 1204, année au cours de laquelle les Croisés attaquent et ravagent Constantinople, qui tombe aux mains des Turcs en 1453. Le déclin de Constantinople confortera Rome comme capitale du christianisme mais le Saint Empire Romain Germanique et l'échec des croisades aboutiront à des guerres intestines. La réforme (XVIe siècle) divisera encore l'Église (protestants, anglicans et d'autres variantes). Il faudra attendre près de deux mille ans pour que Marie, mère de Jésus et de plusieurs enfants, retrouve sa virginité (le dogme de l'Immaculée Conception ne fut institué qu'en 1854) et pour qu'elle monte enfin au ciel (le dogme de l'Assomption ne fut décrété qu'en 1950). Les Orthodoxes sont issus de l'église d'Orient et de la conversion des peuples Slaves. La Sainte Église Catholique Romaine se veut apostolique et universelle. Par ses rites, ses dogmes, sa hiérarchie et les saints, elle s'est faite l'exacte réplique de la Rome antique, dont elle émane. Il existe une quantité innombrable de communautés religieuses issues du christianisme, tantôt assimilées à des groupuscules hérétiques, tantôt admises par l'autorité papale. Chacune a ses rituels et ses représentations spirituelles propres (icônes, architecture, langage théologique, etc...). Certains groupes ont rejeté les dogmes de l'Immaculée Conception et celui de l'Assomption, d'autres en sont venus à nier la véracité des textes évangéliques en contestant la divinisation de Jésus en tant que messie et fils de Dieu. Suivant l'exemple de l'Église Catholique, une religion va bientôt naître des 12 fils d'Ismaël (premier fils d'Abraham et frère d'Isaac, le père de Jacob). Les 12 tribus d'Israël et les 12* tribus d'Ismaël finiront par s'affronter...

Le nombre "apocalyptique" que je tiens à éviter: 12+12=24. [12×12]×[10×10×10]=144 000

Islam signifie «soumission»... Considérant Jésus comme le 3ème prophète après Abraham et Moïse, un 4ème, le plus grand, va bientôt recevoir le dernier texte écrit par Dieu. L'Islam fut fondé par le prophète Mahomet (Muhammad ou Mohammad, 610 de notre ère). Le 10 apparaît en clair et 6+1=7. L'opposition du 7 [3+4] et du 10, du 12 [3×4] et du 10 et 61 apparaît dans 610, la marge entre Moïse et Ramsès II (la clé ne varie pas). Il reçut de l'ange Gabriel la parole de Dieu. Le recueil de ces messages sacrés ne fut rédigé qu'après la mort du prophète (le Coran), comme pour les évangiles. L'Islam est une religion monothéiste qui suit la lignée des prophètes (Abraham, Moïse, Jésus) et dont Mahomet est le dernier maillon: le «sceau» (le 4ème; 3+1). La Mecque en est la capitale spirituelle. L'Islam compte aujourd'hui plus d'un milliard de croyants (dont 125 millions de chiites) répartis sur tout le globe et a dépassé le nombre des chrétiens. Depuis les années 1970, dans tout le monde arabe, s'est développé un mouvement intégriste ou islamiste, réduisant l'Islam à la chari'a et ne retenant de celle-ci que les aspects les plus réactionnaires. Ce mouvement a été favorisé par des régimes autoritaires que par la suite il a menacés. Parallèlement, le monde chrétien engendrera le fascisme qui débouchera sur le nazisme. Les sectes néo-nazies et ne cesseront de susciter l'adhésion de nouveaux adeptes. «Qui» est à l'origine de toutes les religions ou croyances ? Qui (ou quelle force) a poussé des millions voire des milliards d'âmes à adhérer à ces doctrines ?

Les mouvements de masse où l'individu est réduit à un robot n'ayant plus le loisir de penser par lui-même sont d'autant plus inquiétants si on tient compte du pouvoir médiatique dont disposent actuellement les religions, les sectes, les organisations politiques et les société occultes qui dirigent et se partagent le Monde. Rien que l'Islam compte aujourd'hui plus de fidèles que la population de la Terre sous Napoléon. C'est idem pour les chrétiens ou les hindouistes... Tout cela révèle l'incapacité des humains à organiser leur propre vie. Ils ont besoin de "maîtres à penser", de chefs, de lois, de dogmes, ou de codes où le moindre détail de leur conduite est indiqué. La pensée unique a dévoré le libre arbitre et pour celles et ceux qui pourraient échapper à l'uniformité, on a prévu d'autres facettes de l'idolâtrie sous forme de stars, de célébrités quelconques ou de sportifs.

Spectacles lamentables où une multitude de clones exulte sur commande. Adoration, béatitude ou psychose collective, on croirait assister à des offices religieux, des rassemblements organisés par des sectes voire à des messes noires... Mais me direz-vous, qu'est-ce qu'une messe sinon la même chose... en pire ! Les messes ne sont que des pièces de théâtre parfaitement agencées, folkloriques et ridicules à en pleurer. On ne vous demande pas de réfléchir mais de vous soumettre en respectant un rituel. Pour qui n'y est pas préparé, ces comédies burlesques donnent une bien piètre image de la condition humaine. Des individus prêchant la vierge Marie en robe et en jupons et l'autre dans son aquarium à quatre roues, quelles pitreries ! Si c'est cela la vie, je suis de plus en plus convaincu d'avoir eu raison de ne pas avoir assuré ma progéniture. Si on n'existe que pour subir et obéir et pour enfin mourir, cela n'en vaut vraiment pas la peine. Quel sens alors pourrait-on donner à la vie. Aucun ? Dans ce cas, il eût mieux valu que cette humanité n'ait jamais vu le jour. Et j'ai cherché et cherché encore. Aucune religion ne m'a apporté le plus petit soupçon de réponse. Aucune philosophie ne m'a jamais convaincu.

J'en suis arrivé à me déclarer athée et à insulter ce "Dieu" auquel je ne pouvais croire, ce qui est absurde. Alors, je suis allé voir du côté de la physique. Si j'y ai trouvé les réponses quant à l'origine de notre Univers, j'ai vite rejeté la théorie de l'évolution selon laquelle la vie se serait créée elle-même (ce qui reviendrait à dire que la neuvième symphonie de Beethoven s'est composée toute seule ou que votre voiture s'est fabriquée et assemblée elle-même). La première cellule aurait ensuite décidé des différentes étapes d'une évolution multiple ayant engendré les milliards de variétés d'organismes d'une complexité extraordinaire. Et, après s'être fabriqué un cerveau, une de ces bestioles aurait un jour décrété de se doter de la conscience. Une telle incohérence n'a d'égal que la virginité d'une femme ayant accouché de plusieurs enfants (mais une seule fois fécondée par le Saint-Esprit, ce qui est hallucinant!), d'un lièvre pondant des œufs multicolores, d'un père Noël sillonnant la voûte céleste sur un attelage de rennes cosmiques, ou de cloches qui vont se balader à Rome... Et j'attends toujours qu'une mère Noël se fasse féconder par l'esprit d'un lièvre ovipare pendant qu'elle fait ses courses sur une cloche rentrant d'un voyage à Rome.

Note: Bible de Noutnoute - Constantinople


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