Du
strict point de vue historique, Jésus est né
à Bethléem, non pas en l'an 753 de Rome mais 5
ans avant le début de l'ère chrétienne.
Marie et Joseph, ses parents, pour le soustraire au massacre
des nouveau-nés ordonné par le roi
Hérode, l'emmènent en Égypte. Quelques
années plus tard, la famille s'établit
à Nazareth, en Galilée. Sa "mission" n'aura
duré que 3 ans. On ne connaît rien de sa vie
entre sa douzième et sa trentième
année. Il a quitté ses parents à
l'âge de 12 ans et n'est revenu dans la région
de Tibériade qu'à l'âge de 30 ans
(3×10). Il parcourt alors la Galilée et la
Judée et rassemble de plus en plus de Juifs
attirés par ses discours et son éthique.
Après Simon (plus tard appelé Pierre), il est
rejoint par d'autres disciples qui formeront, selon les
évangiles, les 12 apôtres. De retour à
Jérusalem, Jésus voit se dresser contre lui
les prêtres, les pharisiens et Rome. Trahi par l'un de
ses apôtres, Judas, il est arrêté et
amené devant le grand prêtre Caïphe, qui
le condamne à mort comme blasphémateur. Ponce
Pilate, procurateur romain de Judée, se refuse
à confirmer cet arrêt, tout en abandonnant
Jésus à son sort. Il est crucifié
à Jérusalem sur le Mont du Crâne
(Golgotha) entre deux larrons, le vendredi 14 du mois de
nisan (7 avril) de l'an 30 (ou le 3 avril [4e mois] 33).
Détaché de la croix par les femmes venues de
Galilée et par Joseph d'Arimathie, il est enseveli.
Le 3e jour après sa mort, le tombeau est vide (le
dimanche qui deviendra le jour de Pâques pour les
chrétiens). La Résurrection n'est pas un fait
historique directement prouvé. C'est indirectement
seulement qu'elle nous est connue, uniquement relatée
par les évangiles, écrits bien plus tard (Voir
Note). Jésus apparaît plusieurs fois à
ses disciples, qui ont du mal à le reconnaître,
et une ultime fois, 40 (4×10) jours après sa
crucifixion. La clé est présente en ce qui
concerne Josué de Nazareth. Et pourtant... Bien des
éléments sont troublants dans les
récits rapportés par les apôtres.
1) Rome respecte à la lettre les croyances et les
coutumes des pays conquis et occupés. En Palestine
(Terre des royaumes d'Israël), le samedi est le jour du
sabbat (shabbat: la loi de Moïse). Le 7ème jour
de la semaine (le samedi, dans le calendrier
hébraïque), est consacré au culte et
à l'étude de la Torah. Les interdictions (ne
pas travailler, etc...) commencent le vendredi au
crépuscule et cessent le samedi au
crépuscule.
2) Josué (Jésus) est crucifié justement
le vendredi, avant le crépuscule...
3) Joseph d'Arimathie et les femmes venues de Galilée
l'ont descendu de la croix et déposé dans un
sépulcre taillé dans le roc et
préparé par Joseph, et où personne
«n'avait jamais été mis».
4) Le sépulcre était en fait une grotte, assez
grande et assez haute, fermée par une pierre plate
qu'on roulait, et où un homme pouvait aisément
vivre quelques jours, s'il disposait d'un peu de nourriture,
et où il aurait pu être soigné... Les
suppliciés mettaient quelque fois plusieurs jours
pour succomber et Josué est un homme jeune et
robuste.
5) Les femmes, constatant que le tombeau est vide, vont
l'annoncer aux apôtres. Lorsqu'il
réapparaît à ces derniers, il doit
montrer ses blessures et manger avec eux. Jésus
est-il mort sur la croix? Ou, suite à un accord entre
Pilate et Joseph, il fut crucifié juste avant le
Sabbat pour être "caché" pendant 3 jours et lui
permettre ainsi de s'enfuir. Il aurait alors pu revoir Jean
sur l'île de Pátmos et c'est là qu'ils
auraient ensemble "modifié" le texte original (en
Hébreux) de l'Apocalypse en y ajoutant un texte
écrit en Grec. Seule la partie rédigée
en Hébreux serait authentique (Apocalypse I, 1 et I,
9). Loin de moi l'idée d'avancer la moindre
certitude! Je m'interroge seulement sur une hypothèse
possible. Le tombeau vide 3 jours après la
crucifixion de Jésus aurait engendré le mythe
de sa résurrection. Les apôtres ont alors
rédigé les évangiles de façon
à étayer les bases d'une nouvelle religion: le
christianisme. Josué (en hébreux) devient
Jésus (en grec) auquel on accole «Khristos»
(Christ, en grec, qui signifie oint). On s'appuie toujours
sur les textes anciens, mais on y ajoute le Nouveau
Testament.
Yahvé (Yahveh, Jahvé, Jahveh, Iahvé ou
Iaveh) est le nom de Dieu après qu'il se fut
manifesté à Moïse sous la forme d'un
buisson ardent. Ce nom est indiqué sous forme d'un
tétragramme (ensemble des quatre lettres
hébraïques YHVH: yod (Y), hé (H), vaw
(V), hé (H) qui signifie «je suis qui je
suis». Les chrétiens ont transformé
Yahvé en Jéhovah par adjonction des voyelles
du mot Adonaï, «mon seigneur». Dans certains
Livres (ou passages), moins nombreux et antérieurs,
Dieu est nommé El mais le mot est étrangement
utilisé au pluriel: Elohim. En fait, les premiers
chrétiens sont en quelque sorte une secte ayant
institué Jésus fils de Dieu, le
véritable messie prédit par les
prophètes. Personne n'a réussi à
organiser leurs écrits dans un ensemble
cohérent et chronologique. Il est pratiquement
certain que les paroles originales de Jésus et les
enseignements qu'en ont développé les
premières communautés chrétiennes n'ont
rien en commun. Ceci pour une raison évidente:
Jésus n'a rien écrit... Ce dont ils se
souviennent sera transmis à la
postérité par les évangiles. Les
apôtres concluent que l'essence de Jésus,
révélée par la résurrection,
était déjà en lui lorsqu'il faisait
partie des habitants de la Palestine. Ils croient que c'est
par sa volonté qu'ils se rassemblent en une nouvelle
communauté, et ils instituent leur Église
à Jérusalem.
C'est là qu'ils estiment recevoir le don que
Jésus leur aurait promis: le saint Esprit et un
nouveau pouvoir. La doctrine chrétienne est donc
synonyme de «pouvoir». À la fin du IIe
siècle, le nombre des chrétiens dépasse
celui des Juifs. L'influence de Paul y est pour beaucoup. Il
pense être «l'instrument choisi» devant
apporter le message du Christ aux Gentils (un mot
emprunté à Ésaïe!). Il formule
dans ses épîtres la plupart des doctrines de
l'Église chrétienne. L'autorité de
l'évêque comme lien direct avec les
apôtres est reconnue, à condition que dans sa
vie et dans son enseignement, il adhère à
l'enseignement des apôtres (Église apostolique
- Nonce apostolique: ambassadeur du Saint-Siège
auprès d’un gouvernement étranger). Le concile
de Nicée en 325 et de Chalcedoine en 451
établissent la doctrine de la Trinité (le
père, le fils et le saint esprit: on retombe dans la
mythologie romaine). Le grec et le latin serviront de
langage théologique, sombre et carrément
obscur pour les non-initiés.
Au début du IVème siècle, un empereur
romain, Constantin, fonde l'Empire Chrétien. En 330,
il décide de quitter Rome et d'installer la capitale
de l'Empire à Byzance (Constantinople, aujourd'hui
Istanbul). Elle devient le centre religieux du christianisme
oriental. Le christianisme occidental (Rome) se centralise
sur un système pyramidal au sommet duquel se trouve
le pape. Le christianisme oriental se développe de
façon autonome à Constantinople, à
Jérusalem, à Antioche ou à Alexandrie.
L'empereur tient une place particulière dans
l'Église. C'est lui qui convoque et qui
préside les conciles, organes législatifs
suprêmes. Le schisme est/ouest se situe,
d'après certains historiens, en 1054: Rome et
Constantinople s'excommunient mutuellement. D'autres
préfèrent la date de 1204, année au
cours de laquelle les Croisés attaquent et ravagent
Constantinople, qui tombe aux mains des Turcs en 1453. Le
déclin de Constantinople confortera Rome comme
capitale du christianisme mais le Saint Empire Romain
Germanique et l'échec des croisades aboutiront
à des guerres intestines. La réforme (XVIe
siècle) divisera encore l'Église (protestants,
anglicans et d'autres variantes). Il faudra attendre
près de deux mille ans pour que Marie, mère de
Jésus et de plusieurs enfants, retrouve sa
virginité (le dogme de l'Immaculée Conception
ne fut institué qu'en 1854) et pour qu'elle monte
enfin au ciel (le dogme de l'Assomption ne fut
décrété qu'en 1950). Les Orthodoxes
sont issus de l'église d'Orient et de la conversion
des peuples Slaves. La Sainte Église Catholique
Romaine se veut apostolique et universelle. Par ses rites,
ses dogmes, sa hiérarchie et les saints, elle s'est
faite l'exacte réplique de la Rome antique, dont elle
émane. Il existe une quantité innombrable de
communautés religieuses issues du christianisme,
tantôt assimilées à des groupuscules
hérétiques, tantôt admises par
l'autorité papale. Chacune a ses rituels et ses
représentations spirituelles propres (icônes,
architecture, langage théologique, etc...). Certains
groupes ont rejeté les dogmes de l'Immaculée
Conception et celui de l'Assomption, d'autres en sont venus
à nier la véracité des textes
évangéliques en contestant la divinisation de
Jésus en tant que messie et fils de Dieu. Suivant
l'exemple de l'Église Catholique, une religion va
bientôt naître des 12 fils d'Ismaël
(premier fils d'Abraham et frère d'Isaac, le
père de Jacob). Les 12 tribus d'Israël et les
12* tribus d'Ismaël finiront par
s'affronter...
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Islam
signifie «soumission»... Considérant
Jésus comme le 3ème prophète
après Abraham et Moïse, un 4ème, le plus
grand, va bientôt recevoir le dernier texte
écrit par Dieu. L'Islam fut fondé par le
prophète Mahomet (Muhammad ou Mohammad, 610 de notre
ère). Le 10 apparaît en clair et 6+1=7.
L'opposition du 7 [3+4] et du 10, du 12 [3×4] et du 10
et 61 apparaît dans 610, la marge entre Moïse et
Ramsès II (la clé ne varie pas). Il
reçut de l'ange Gabriel la parole de Dieu. Le recueil
de ces messages sacrés ne fut rédigé
qu'après la mort du prophète (le Coran), comme
pour les évangiles. L'Islam est une religion
monothéiste qui suit la lignée des
prophètes (Abraham, Moïse, Jésus) et dont
Mahomet est le dernier maillon: le «sceau» (le
4ème; 3+1). La Mecque en est la capitale spirituelle.
L'Islam compte aujourd'hui plus d'un milliard de croyants
(dont 125 millions de chiites) répartis sur tout le
globe et a dépassé le nombre des
chrétiens. Depuis les années 1970, dans tout
le monde arabe, s'est développé un mouvement
intégriste ou islamiste, réduisant l'Islam
à la chari'a et ne retenant de celle-ci que les
aspects les plus réactionnaires. Ce mouvement a
été favorisé par des régimes
autoritaires que par la suite il a menacés.
Parallèlement, le monde chrétien engendrera le
fascisme qui débouchera sur le nazisme. Les sectes
néo-nazies et ne cesseront de susciter
l'adhésion de nouveaux adeptes. «Qui» est
à l'origine de toutes les religions ou croyances ?
Qui (ou quelle force) a poussé des millions voire des
milliards d'âmes à adhérer à ces
doctrines ?
Les mouvements de masse où l'individu est
réduit à un robot n'ayant plus le loisir de
penser par lui-même sont d'autant plus
inquiétants si on tient compte du pouvoir
médiatique dont disposent actuellement les religions,
les sectes, les organisations politiques et les
société occultes qui dirigent et se partagent
le Monde. Rien que l'Islam compte aujourd'hui plus de
fidèles que la population de la Terre sous
Napoléon. C'est idem pour les chrétiens ou les
hindouistes... Tout cela révèle
l'incapacité des humains à organiser leur
propre vie. Ils ont besoin de "maîtres à
penser", de chefs, de lois, de dogmes, ou de codes où
le moindre détail de leur conduite est
indiqué. La pensée unique a
dévoré le libre arbitre et pour celles et ceux
qui pourraient échapper à l'uniformité,
on a prévu d'autres facettes de l'idolâtrie
sous forme de stars, de célébrités
quelconques ou de sportifs.
Spectacles lamentables où une multitude de clones
exulte sur commande. Adoration, béatitude ou psychose
collective, on croirait assister à des offices
religieux, des rassemblements organisés par des
sectes voire à des messes noires... Mais me
direz-vous, qu'est-ce qu'une messe sinon la même
chose... en pire ! Les messes ne sont que des pièces
de théâtre parfaitement agencées,
folkloriques et ridicules à en pleurer. On ne vous
demande pas de réfléchir mais de vous
soumettre en respectant un rituel. Pour qui n'y est pas
préparé, ces comédies burlesques
donnent une bien piètre image de la condition
humaine. Des individus prêchant la vierge Marie en
robe et en jupons et l'autre dans son aquarium à
quatre roues, quelles pitreries ! Si c'est cela la vie, je
suis de plus en plus convaincu d'avoir eu raison de ne pas
avoir assuré ma progéniture. Si on n'existe
que pour subir et obéir et pour enfin mourir, cela
n'en vaut vraiment pas la peine. Quel sens alors pourrait-on
donner à la vie. Aucun ? Dans ce cas, il eût
mieux valu que cette humanité n'ait jamais vu le
jour. Et j'ai cherché et cherché encore.
Aucune religion ne m'a apporté le plus petit
soupçon de réponse. Aucune philosophie ne m'a
jamais convaincu.
J'en suis arrivé à me déclarer
athée et à insulter ce "Dieu" auquel je ne
pouvais croire, ce qui est absurde. Alors, je suis
allé voir du côté de la physique. Si j'y
ai trouvé les réponses quant à
l'origine de notre Univers, j'ai vite rejeté la
théorie de l'évolution selon laquelle la vie
se serait créée elle-même (ce qui
reviendrait à dire que la neuvième symphonie
de Beethoven s'est composée toute seule ou que votre
voiture s'est fabriquée et assemblée
elle-même). La première cellule aurait ensuite
décidé des différentes étapes
d'une évolution multiple ayant engendré les
milliards de variétés d'organismes d'une
complexité extraordinaire. Et, après
s'être fabriqué un cerveau, une de ces
bestioles aurait un jour décrété de se
doter de la conscience. Une telle incohérence n'a
d'égal que la virginité d'une femme ayant
accouché de plusieurs enfants (mais une seule fois
fécondée par le Saint-Esprit, ce qui est
hallucinant!), d'un lièvre pondant des œufs
multicolores, d'un père Noël sillonnant la
voûte céleste sur un attelage de rennes
cosmiques, ou de cloches qui vont se balader à
Rome... Et j'attends toujours qu'une mère Noël
se fasse féconder par l'esprit d'un lièvre
ovipare pendant qu'elle fait ses courses sur une cloche
rentrant d'un voyage à Rome.
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